Page 111 - CONGOLATRES-AOUT-2021
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Les Congolâtres

          “….recommending release to the Belgian Government of certain facilities…at Leopoldville and
          Elizabethville, Belgian Congo…..The Air Transport Command has no further use for the facilities…”

          "….recommandant la relâche au gouvernement belge de certaines installations… à Léopoldville et
          Elisabethville, Congo belge…..Le commandement du transport aérien n'a plus d'utilisation future pour
          les installations…"

          So, one might ask, why would Pan American Airways suddenly wish to re-open an air route to
          Leopoldville in late 1944?

          Alors, on pourrait se demander, pourquoi la Pan American Airways souhaiterait-elle soudainement
          rouvrir une route aérienne vers Léopoldville à la fin de 1944 ?

          By mid-1943 it was clear among the Allied Governments that the war would end in defeat for the Axis,
          and amidst the planning for post-war situations was a conference held in Quebec [3] between 14 to 24
          August 1943 attended by everyone of note, including Prime Minister Churchill and President Roosevelt
          who had several face-to-face meetings on the topic of Post-War Aviation. Further discussions resulted in
          a proposal for a definitive dedicated conference to be held in the following year (1944) and this duly took
          place at Chicago from 1 November to 7 December 1944. However as early as 11 November 1943 at a
          meeting in Washington chaired by the President [4], the President was minuted as follows:-

          Au milieu de l'année 1943, il était clair parmi les gouvernements alliés que la guerre se terminerait par
          une défaite pour l'Axe, et au milieu de la planification des situations d'après-guerre se tenait une
          conférence à Québec [3] entre le 14 et le 24 août 1943 à laquelle assistaient tous le monde, y compris le
          Premier ministre Churchill et le président Roosevelt qui ont eu plusieurs réunions en face-à-face sur le
          thème de l'aviation d'après-guerre. D'autres discussions ont abouti à une proposition d'une conférence
          decisive sur le sujet qui se tiendrait l'année suivante (1944) et celle-ci a dûment eu lieu à Chicago du 1er
          novembre au 7 décembre 1944. Cependant dès le 11 novembre 1943 lors d'une réunion à Washington
          présidée par le Président [4], le Président a été rédigé comme suit :

          “He said that certain companies – to speak frankly, Pan American – wanted all of the business, and he
          disagreed with Trippe. He was willing to agree that on their record, Pan American was entitled to the
          senior place, and perhaps the cream of the business; but he could not go along with the idea of their, or
          anyone’s, having all of it. This meant a multi-company operation.”

          « Il a dit que certaines entreprises – pour parler franchement, la Pan American – voulaient toutes les
          affaires, et qu’il n'était pas d'accord avec Trippe. Il était prêt à convenir que sur leur dossier, la Pan
          American avait droit à la place principale, et peut-être la crème de l'entreprise ; mais qu’il ne pouvait
          pas accepter l'idée qu'ils ou qui que ce soit ait tout cela. Cela signifiait une opération multi-entreprises. »

          This makes the thinking of the President absolutely clear, and had a profound effect on the future of trans-
          Oceanic air services. If the President wanted a multi-company operation after the war then some deck-
          clearing was required since Pan American held a virtual monopoly of all trans-Oceanic routes granted by
          the Civil Aeronautics Board on a temporary wartime basis. One such route was that between Miami and
          Leopoldville, granted to Pan American by the Civil Aeronautics Board (CAB) under Docket 442 dated 9
          September 1941. The permission was on a temporary basis;-

          Cela rend la pensée du Président absolument claire et cela a eu un effet profond sur l'avenir des services
          aériens transocéaniques. Si le président voulait une opération multi-entreprises après la guerre, alors un
          peu de nettoyage était nécessaire puisque la Pan American détenait un monopole virtuel sur toutes les
          routes transocéaniques accordées par le Conseil de l'Aéronautique Civile sur une base temporaire en
          temps de guerre. L'une de ces routes était celle entre Miami et Léopoldville, accordée à la Pan American


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