Page 13 - Journal Culturel de Metz - 2014-04
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GLAIS-BIZOIN à été particulièrement actif dans les différentes assemblées où il a siégé, deux projets étant notamment rattachés à son nom :

                                                          La Réforme Postale

     Dans le cadre du système postal, il est connu pour avoir proposé l'adoption d'un tarif unique d'envoi d'une lettre, indépendant de la distance.
Il se battit pour l'adoption du tarif postal unique entre 1839 et 1847. Il n'eut rien à voir directement avec l’adoption du timbre pour l'affranchissement.

                                Année 1848, à la suite de l'instauration de la IIe République (24 février), de l'insurrection du peuple
                                  de Paris (22 au 26 juin), la nouvelle Assemblée constituante adopte la réforme postale le 30 août,

                                sous la houlette du nouveau Directeur de l'Administration des Postes, Etienne ARAGO (1802-1892)
                                    défenseur du projet avec Emile de Girardin, journaliste et homme politique français (1806-1881).

               Fiche technique : 06/03/1948 - retrait : 03/07/1948 - Journée du Timbre 1948
                       Etienne ARAGO - 100ème anniversaire du décret du 30 août 1848

                    Création et gravure : Raoul SERRES - Impression : Taille-Douce rotative - Support : Papier gommé
                             Couleur : Sépia - Format du TP : V 25,45 x 40 mm (21,45 x 36) - Dentelure : 13 x 13

               Présentation : 50 TP / feuille - Faciale : 6 f + 4 f de surtaxe au profit de la Croix Rouge - Tirage : 2 160 000

Etienne Arago

               Les Chemins de Fer en Bretagne

            Dès 1837, il prône que départements et localités concernés participent aux frais de construction du chemin de fer.
Souhaitant un principe d'égalité, il n'accepte pas que la Bretagne soit écartée du réseau établi en 1842. Dans ce but, il obtient les crédits

  pour qu'une ligne Paris - Brest passant par Rennes desserve une région considérée comme inaccessible en raison d'un relief hostile.
 La ligne atteint Rennes en 1857 et après de longues tergiversations sur les tracés, le train arrive à Saint-Brieuc en septembre 1863,

                          avec Guingamp comme tête de ligne, en attendant de toucher son point final à Brest en 1865.

Le pont de chemin de fer du boulevard Clémenceau, anciennement nommé "Pont des sourds et muets" (arrière plan droit),

                                                                                                                       Timbre à date - P.J. : 15.03.2014
                                                                                                                            Paris (75) : Carré d'Encre

                                                                                                                         St-Brieuc (22) et Quintin (22)

Le 7 septembre 1863 à 9h18, le 1er train de la ligne Paris-Brest arrivait de Guingamp, en gare de Saint-Brieuc.        conçu par : Claude PERCHAT

En 1873, on abandonne le tracé par la vallée du Gouédic. La solution préconisée par Glais-Bizoin sera retenu : la ligne passe au-dessus du Valais, atteint la colline
         de la Tour de Cesson qu’il faudra percer d’un tunnel en courbe de 253 mètres pour descendre jusqu’au port. Les travaux s'effectuent de 1883 à 1887.

  Malheureusement, l'homme avisé et militant acharné du chemin de fer, n’aura pas entendu siffler la locomotive passant sous sa propriété de la Tour de Cesson.

                           St-Brieuc sur le timbre d'Alexandre Olivier Glais de Bizoin : La cathédrale de Saint-Brieuc (arrière plan gauche)

                           Cette reproduction d'une lithographie de 1840, inspirée par la remarquable cathédrale forteresse de Saint-Brieuc,
               illustre le timbre émis à l'occasion du 45e Congrès National, tenu en cette ville par la Fédération des Sociétés Philatéliques Françaises.
      L'histoire et la légende se confondent, comme souvent, sur les origines de la cité bretonne. Son fondateur, le moine Brieuc, serait venu au VIe siècle
de Cardigan, au Pays de Galles, et en récompense d'une guérison miraculeuse il aurait obtenu du chef du pays une pièce de terre permettant à ses compagnons
 de bâtir un monastère à l'endroit où se trouve la fontaine Brieuc. La légende dit aussi qu'un jour, au lieudit Cesson, les moines furent assaillis par des loups :
      un geste de Brieuc suffit à apaiser ces animaux qui font partie de l'iconographie traditionnelle du Saint. Le monastère, devenu lieu d'asile, fut érigé
           en évêché en 843. Construit en bois, il eut à souffrir des invasions normandes. Dans un état avancé de ruines, l'évêque Geffroy de Henon

                   fit exécuter des travaux à la fin du XIIe siècle, pour édifier une cathédrale forteresse, bâtie sur pilotis au-dessus d'un marécage.

        Fiche technique : 23/05/1972 - P.J. 20/05/1972 - retrait : 15/12/1972
                       Saint Brieuc (22) - Cathédrale Saint-Etienne

               45ème congrès de la Fédération des Sociétés Philatéliques
   Création et gravure : Eugène LACAQUE - d'après : une lithographie de 1840

             Impression : Taille-Douce rotative - Support : Papier gommé
 Couleur : Rouge - Format du TP : H 40 x 26 mm (36 x 22) - Dentelure : 13 x 13

          Présentation : 50 TP / feuille - Faciale : 0,50 F -Tirage : 8 500 000

            Sa destination guerrière explique la forme extérieure de l'édifice : inégales tours massives, puissants contreforts, mâchicoulis, meurtrières
             et postes de guet. Ce centre de la vie briochine subit donc au cours des siècles de nombreux sièges, notamment durant la guerre de Cent ans,
             puis lors des guerres de Religion du XVIe siècle. Une histoire si longue et si mouvementée provoqua de telles modifications que l'intérieur
             offre d'intéressants spécimens de tous les styles, du XIIe au XVIIIe siècles : chapelles en hémicycle, admirable chemin de croix, fenestrages,
caveaux et gisants, bases anciennes récemment dégagées. L'ensemble du vaisseau, long de 74 mètres et large de 45 mètres au transept, sous des voûtes de 18 mètres,

                                                     présente un caractère imposant, tout en conservant une très grande simplicité.

                                                Informations diverses : Site : Club Philatélique Briochin - www.cpb22.fr
                 5 au 12 octobre 2013 - un MonTimbraMoi "Lettre Verte" 150 ans de l'arrivée du train - Hommage à Glais-Bizoin + souvenirs divers
     Un ouvrage édité en 2003 : Le Comité pour l'Histoire de La Poste : De l'égalité territoriale à la loi sociale - un député obstiné, Alexandre Glais-Bizoin
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