Page 9 - Journal Culturel de Metz - 2014-04
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Fiche technique : 21/06/1999 - P.J. Auch : 19/06/1999 - retrait : 04/02/2000
                                     Vitrail de la cathédrale d'Auch (32 - Gers), œuvre d'Arnaud de Moles (1470-1520)
                                   Le timbre reproduit un détail du vitrail (1507/1513) de la Chapelle de la Compassion :
                             la Sibylle tiburtine , prophétesse Albunea de Tibur, annonçant à Auguste la naissance du Christ

                                        Mise en page : Michel DURAND-MÉGRET - Gravure : Jacky LARRIVIÈRE
                                        Impression : Taille-Douce - Support : Papier gommé - Couleur : Polychromie
                                  Format : V 40,85 x 53 mm (36,85 x 48) - Dentelures : 13½ x13 - Valeur faciale : 6,70 F

                                              Présentation : 30 TP / feuille - 6 bandes de 5 TP - Tirage : 3 907 372
                                                                 Grand prix de l'Art Philatélique 1999

                                       Description synthétique du visuel du timbre : Les vitraux d’Arnaud de Moles
                                        réalisés entre 1507 et 1513 pour la Cathédrale d’Auch, sont considérés comme
                                        les plus beaux de la Renaissance française. L’ensemble des vitraux se présente
                                         comme un riche décor dont la plupart des personnages sont issus de la Bible.
                                      Les18 verrières de l'artiste, forment l'un des rares ensembles complets de vitraux
                                   Renaissance, qui représentent des motifs propagés en France après les guerres d'Italie.

                                                Les sibylles en revanche sont un emprunt aux religions païennes.
                                    La sibylle de Tibur , connue sous le nom d'Albunea, illustrant le timbre, figure dans
                                 un ensemble constitué du patriarche Esdras, du prophète Habacuq et de l’apôtre Mathias.

                                        Le vitrail, orne la Chapelle de la Compassion dans le chevet de la Cathédrale.
                                      L’œuvre, par l’originalité des couleurs et la permanence d’un certain optimisme,

                                                          est marquée par la personnalité du maître verrier.

 Le chœur de la cathédrale est entièrement clôturé à l'Est par le retable monumental de Pierre I (1555-1621) (et/ou) Pierre II (1558-1649) Souffron
         (deux frères du même prénom, maîtres architectes originaires du Périgord, fils de Jean Souffron) et par les stalles sur les trois autres côtés.

     Les stalles sont au nombre de 112 dont 40 basses. Il y a 60 hauts dossiers avec une grande figure sauf les deux hautes stalles réservées où il y a
      deux grandes figures. Chaque haut dossier est séparé par des contreforts ornés chacun de quatre figues. L'ensemble comprend un dais continu
que couronne une crête. Elles sont en cœur de chêne, longtemps resté immergé dans l'eau. Si l'origine des travaux est estimée aux alentours de 1510,
  étalés sur plus de quarante ans, on ignore totalement le nom des auteurs, si ce n'est le dernier, chargé des derniers aménagements, en 1552-1554 :

                         le sculpteur toulousain Dominique Bertin. Les stalles présentent une exceptionnelle richesse d'ornementation,
            pas moins de 1 500 motifs différents : représentations bibliques, vies des Saints, mythologie, faune et flore, bestiaire fantastique,

                                    mêlant donc la ferveur mystique du Moyen-âge et l'éclectisme humaniste de la Renaissance.

Espérance, St Marc, Charité, St Mathieu, Justice, St Luc, Force patiente, St Jean, Marie-Madeleine, St Pierre  - Adam et Ève, Charité, Voyant.

          VIA TURONENSIS (route de Paris à St-Jean-Pied-de-Port)
      Ancien Hôpital des Pèlerins de PONS (17- Charente-Maritime)

   Au Sud de la cité de Pons (D732 - rond-point), à proximité de l’église romane Saint-Vivien,                    Le 1ersalon de la Bande Dessinée s'est tenu
     un groupe de pèlerins en marche, se dirige vers l’Hospice de la ville pour s'y ressourcer.                     dans le prestigieux Hôpital des Pèlerins

L'église Saint Vivien est devenue paroissiale durant le XIIes., après avoir été une simple chapelle,           en avril 2012 (Illustration de Samuel Ménétrier)

  les pèlerins venaient y prier avant de se reposer. La façade romane a été fortement profanée
             durant la Révolution Française et de nombreux chapiteaux sont très mutilés.
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