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Fiche technique : 24/04/1939 - retrait : 05/10/1939 - Centenaire de la photographie
                                            1839-1939 - J-N. Niépce (1765-1833) et Louis Daguerre (1787-1851).

                                       Création et gravure : Antonin DELZERS - Impression : Taille-Douce rotative - Support
                                         Papier gommé - Couleur : Bleu - Format : H 40 x 26 mm (36 x 22)  - Dentelures :
                                          13 x 13 - Faciale : 2,25 F - Présentation : 50 TP / feuille - Tirage : 3 724 000

                                       Visuel : François Arago (1786-1853) à l'Académie des Sciences, annonce la découverte
                                        de la photographie le 19/08/1839. : le 19 août 1839, l’Académie des Sciences procède
                                       à la divulgation des procédés de l’héliographie, de physautotype et du daguerréotype. La
                                            présentation qu’en fait Arago éclipse instantanément les deux premiers.
                                              Le nom de Niépce est à peine mentionné qu’il est aussitôt oublié,
                                              seul le procédé du daguerréotype est présenté comme ayant un avenir.






                          Mme Marguerite BOUCICAUT, du village de Verjux au grand magasin parisien "Le Bon Marché"


                                      Marguerite BOUCICAUT, née Guérin à Verjux (71-S.&-L.) le 3 janv.1816,
                                      décède à Cannes (06-A.M.) le 8 déc.1887 ; femme d'affaires et de bienfaisance.

                                       D'un petit hameau de Verjux, vivant pauvrement avec sa mère, Marguerite
                                       accompagne en 1828, un oncle à Paris, pour devenir lavandière. Ayant appris
                                      à lire et écrire, révélant son esprit d'entreprise, elle gère une crémerie-gargote.
                                      Vers 1835-36, elle fait la connaissance d'un provincial monté à Paris comme elle,
                                      dans les années 1830 ; Aristide Boucicaut, né à Bellême (61-Orne, 14 juil. 1810)
                                              vendeur au rayon châles du "Petit Saint-Thomas".
                                       Le couple a un fils Anthony-Aristide en 1839, et ils se marient le 5 oct.1848.
                                        Aristide est embauché dans la mercerie "Au Bon Marché" et séduit ses
                                     employeurs, partageant avec eux le goût du commerce moderne, puis il s'associe
                                       avec eux, en 1852. Soutenu par son épouse, Aristide se montre entrepreneur,
                                        novateur, et ambitionne de créer un vaste magasin moderne où tout doit
                                     favoriser la consommation féminine : les marchandises à profusion doivent faire

                                      le bonheur des dames. Aristide et Marguerite inventent le commerce moderne,



           Baraque de Pierrette et Marguerite à Mont (Verjux)     et le 31 janv.1863, ils rachètent les parts de leurs associés.                Bon Marché, magasin moderne à Paris (v.1869/72)



                               En 1869, le couple entreprend les premiers travaux de transformation et d'extension du "Bon marché"
                              (architecte Alexandre Laplanche, 1839-1910) dont la première pierre est posée par Marguerite, le 9 sept. 1869.

                            À partir de 1872, le couple engage une famille d'architectes Louis-Auguste Boileau (1812-1896) et son fils Louis-
                            Charles (1837-1914), secondés par Armand Moisant (1838-1906, ingénieur, industriel et homme politique) et Gustave
                             Eiffel (1832-1923, ingénieur, architecte et entrepreneur), pour la construction des bâtiments qui existant toujours.

                              La famille Boucicaut continue de développer une stratégie commerciale innovante et fait preuve aussi de
                             préoccupations sociales. A la suite du décès d'Aristide en déc.1877, puis de leur fils en oct.1879, Marguerite,
                             veuve et sans descendant, dirige l'entreprise et en modifie les statuts, associant l'encadrement et le personnel
                              en 1886 dans l'actionnariat, avec la "Société civile du Bon Marché". Le 8 déc.1887, Marguerite Boucicaut,
                             souffrant de difficultés cardiaques décède dans la villa familiale de Cannes. Elle sera inhumée avec son époux et
                            leur enfant au cimetière du Montparnasse. Par son testament du 16 déc.1886, elle désigne l'Assistance publique
                               des Hôpitaux de Paris, comme légataire universelle, chargée d’exécuter ses volontés testamentaires.


                               Madame Marguerite BOUCICAUT                                    Monsieur Aristide


                            BOUCICAUT
       Elle a prévu des dons aux œuvres sociales qu'elle soutenait, un legs pour la construction d'un hôpital sur la rive gauche de la Seine, un legs aux employés de la grande famille
       du "Bon Marché", le legs de ses tableaux aux musées du Louvre et du Luxembourg, et nombreux autres legs, dont certains pour la réalisation de plusieurs ouvrages à Verjux
         et Chalon-sur-Saône, pays de ses origines pauvres. De nombreuses peintures, sculptures et plaques commémoratives honore Madame Marguerite BOUCICAUT.

             Roman : Émile Zola (1840-1902, romancier, nouvelliste du mouvement Naturaliste) s'est inspiré du "Bon Marché", dans son roman titré "Au Bonheur des Dames".


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            Fiche technique : 26 au 28 /05/2023 - réf. 27 23 003 - Chalon-sur-Saône 2023 - 96  Congrès de la Fédération Française   Timbre à date - P.J. :

                                     e
                 des Associations Philatéliques - 35  Montgolfiades du 23 juin au 25 juin 2023, sur la Prairie Saint-Nicolas.   26 au 28 mai 2023


         Création : Pierre ALBUISSON - Impression : Offset - Couleur : Polychromie - Types : LISA 2 - papier thermosensible. -  Format panoramique :    à Chalon-sur-Saône (71-S. & L.)

                                                                  e
          H 80 x 30 mm (72 x 24) - Barres phosphorescentes : 2 - Présentation : Chalon-sur-Saône 2023 - 96  Congrès de la Fédération Française

                                e
            des Associations Philatéliques - 35  Montgolfiades - France à gauche et logo La Poste à droite + Philaposte  - Tirage : 10 000 ex.


                 Visuel : les montgolfières évoluant dans le ciel de Chalon-sur-Saône., dont celle portant le blasonnement de la ville.





                                                                                                Conçu par : Pierre ALBUISSON

                                                                                               Chalon-sur-Saône : la place Saint-
                                                                                               Vincent, ses maisons à colombages,
                                                                                              et l'une des deux tours carrées de style
                                                                                              néo-gothique (édifiées de 1822 à 1844 -
                                                                                                 Ht. 42 m) de la façade Ouest
                                                                                                de la cathédrale. Les deux tours
                                                                                                sont couronnées de seize statues
                                                                                                     de saints patrons.



                                  Festivités passées : le Carnaval de Chalon - Fête foraine, du 24 fév. au 12 mars 2023.

                              La Confrérie Royale de l'Ordre Gôniotique de Chalon-sur-Saône : sa Majesté "Cabache" et la Reine "Moutelle",
                            La tradition du carnaval doit son origine au Moyen-âge, l'on élisait dans la cathédrale Saint Vincent un "évêque des fous" qui
                            était promené sur un âne entouré d’un clergé burlesque. Au XVI ème  siècle, un "Roi des enfants" est institué lors de cette fête.
                               Plus tard, lorsque la confrérie des bouchers se charge de l’organiser, on prend l’habitude de brûler un mannequin
                               de paille, qu’on jette ensuite du pont St Laurent, le soir de Mardi-Gras. C’est au XIX ème  siècle que les premiers bals
                               costumés sont organisés. Les premiers chars datent de 1900. A partir de 1906, se met en place un véritable Comité
                             d’organisation du Carnaval, dont le succès sera croissant d’année en année, et toujours renouvelé à l’exception de quelques
                             années de guerre.les imposants chars en carton-pâte colorés et animés, les dizaines de grosses têtes joviales, les Musiques
                             et groupes d’animation.  Sa Majesté Cabache et la reine Moutelle veillent sur la ville depuis l’île du Moutiau, amarrée
                                à la sortie Sud de Chalon-sur-Saône, et le nom "Cabache" s’inspirent des espèces aquatiques peuplant la Saône.

                                     Sa Majesté Cabache devient le premier Magistrat de la cité, après en avoir récupéré les clefs.

                             La Cabache (la "mâcre nageante", ou châtaigne d'eau), est une plante aquatique, appartenant à la famille des Onagracées,
                                 se développe dans les mares, fossés, lacs aux eaux non croupissantes, calmes et riches en éléments nutritifs.
                              Les tiges venant du fond de l’eau se terminent par une rosette de feuilles nageantes dont le pétiole s’enfle pour servir
                              de flotteur pendant la floraison et la fructification. Son fruit capsulaire, ligneux, noirâtre de la couleur de la châtaigne,
                               est formé de quatre cornes piquantes et robustes, étalées, formées par les divisions persistantes et accrues du calice.
                                     Il est rempli d’une pulpe et que l’on peut manger crue, ou cuite dans l’eau ou sous la cendre.    Sa Majesté Cabache
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