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Source et évolution du "Chant des Partisans" : une chanson russe de 1828, le "Chant des partisans de l'Amour" (le fleuve d'Asie, entre l'Extrême-Orient Russe et la Chine) bénéficie
d'un nouveau texte de Vladimir Alexeïevitch Guiliarovski (1855-1935, écrivain, poète, historien, journaliste et militaire) en 1915, devenant la "Marche des fusiliers de Sibérie",

un hymne populaire dans tous les camps, lors de la guerre civile russe, entre 1917 et 1921. A Londres, en 1941, lisant un article sur le rôle des Partisans soviétiques pendant
la bataille de Smolensk (du 10 juil. au 10 sept.1941, entre les troupes allemandes et l'armée soviétique), Anna Marly a une réaction viscérale et compose les paroles et la musique
de "La marche des Partisans" en russe. Elle évoque le combat de la population civile contre l’armée allemande, et le mot de "Partisan" l'a fait réagir, car les partisans
sont le dernier rempart de la Patrie en danger. Elle la jouera en russe plusieurs fois sur scène, ou à la BBC, où elle remporte un franc succès.

Naissance du Chant des Partisans : En 1942, elle joue sa chanson lors d’une soirée
en présence d’Emmanuel d'Astier de La Vigerie (1900-1969, écrivain, journaliste,
militaire, homme politique et compagnon de la Libération), qui a réussi à gagner l’Angleterre.
Il est tout de suite séduit par la chanson et la propose à Maurice André Gillois,
dit D.B. Maurice (1902-2004, romancier, réalisateur, scénariste, dialoguiste et porte-parole du
général de Gaulle à Londres), résistant et animateur de radio, qui cherche un indicatif
pour son émission "Honneur et Patrie", diffusée par la BBC entre 1940 et 1944.
Il se trouve que la mélodie sifflée de cette "Marche des Résistants" permet d’être tout
de suite identifiable sur les ondes, et ce malgré le brouillage allemand.
Constatant le potentiel de la chanson, Emmanuel d'Astier de La Vigerie, met
Anna Marly en relation avec Joseph Kessel et son neveu Maurice Druon.
Il leur demande d’écrire des paroles en français, leur précisant qu’il veut donner
l’impression que le chant vient du maquis. Ce sera réalisé le 30 mai 1943, jour
où la chanteuse Germaine Berthe Sablon, compagne de Joseph Kessel, enregistre
une première version du "Chant des partisans" pour le film du cinéaste brésilien
Alberto Cavalcanti. A la même période, Anna Marly et Emmanuel d’Astier écrivent
la "Complainte du Partisan", une chanson devenue mondialement célèbre grâce

Anna MARLY et sa guitare à sa reprise "The Partisan" par Leonard Cohen en 1969. Créateurs du Chant des Partisans

Après quelques modifications apportées au texte, Emmanuel d’Astier l'emmène

avec lui en France où il atterrit clandestinement en juillet 1943. En septembre,
le texte est imprimé à l'Imprimerie Moderne d'Auch (32-Gers) dans le premier
numéro de la revue clandestine les "Cahiers de Libération". Aucune mention
n’est faite d’Anna Marly, ni de Kessel ou de Druon, pour que la Résistance et
la population puissent se l'approprier. Mais il faudra attendre la Libération,
et la fin de la guerre, pour que la chanson s’impose et devienne populaire.
Le "Chant des Partisans" sera de nombreuses fois repris par des artistes aussi
différents qu' Yves Montand, les Chœurs de l’Armée rouge, Johnny Halliday,
Mireille Mathieu, Zebda, Camélia Jordana ou Les Stentors.
Il sera également entonné lors de nombreuses cérémonies patriotiques.

Après le succès de ses chansons de la France d'après-guerre, Anna Marly réalise
une tournée internationale et s'installe en Alaska, ou elle décèdera en février 2006.
Toutefois, le 18 juin 2000, pour l'exposition "De Gaulle et la France libre"
elle interprètera une dernière fois "Le Chant des Partisans"
en la cathédrale Saint-Louis des Invalides, à Paris.
Pour Charles de Gaulle : "Elle fit de son talent une arme pour la France". Auch, plaque commémorative.

Quelques émissions philatéliques en relation avec la Résistance.

Fiche technique : 12/11/1947 - retrait : 21/02/1948 - Commémoration de la Résistance

Dessin : Paul Pierre LEMAGNY - Gravure : Charles Paul DUFRESNE - Impression : Taille-Douce - Support : Papier
gommé - Couleur : Sépia - Format : V 26 x 40 mm (21,45 x 36) - Dentelures : 13 x 13 - Faciale : 5,00 f - Présentation :
50 TP / feuille - Tirage : 2 500 000 - Visuel : un partisan (résistant) arrêté par deux soldats allemands, dans l'attente d'un
interrogatoire long et douloureux, avec la probabilité d'être fusillé, ou déporté dans l'un des camps nazis d'extermination.

Fiche technique : 09/04/1962 - retrait : 13/10/1962 - Mémorial à la Mémoire des Résistants du Vercors

Dessin et gravure : Albert DECARIS - d'après une œuvre d'Emile GILIOLI (1960, Vassieux), Impression : Taille-Douce
Support : Papier gommé - Couleur : Bleu noir - Format : V 26 x 40 mm (22x 36) - Dentelures : 13 x 13 - Faciale : 0,30 F
Présentation : 50 TP / feuille - Tirage : 2 500 000 - Visuel : Vassieux en Vercors, au col de Lachau, le monument
commémoratif - Le Vercors (Alpes, entre Drôme et Isère) est une région au relief tourmenté, couverte de forêts épaisses
et nombreuses qui s'adaptaient singulièrement aux exigences de la vie des maquisards. C'est dans ce massif que
s'est déroulé l'un des épisodes les plus dramatiques de la Résistance. Après une lutte acharnée mais par trop inégale,
les combattants furent contraints de se retirer laissant derrière eux 700 morts, dont 200 civils considérés comme

complices (jeunes gens, vieillards, femmes et enfants) et qui furent soit tués au combat, soit fusillés.

Fiche technique : 25/03/1963 - retrait : 16/11/1963 - Mémorial à la mémoire des

Résistants du plateau des Glières (au cimetière de Morette-Thones - Haute-Savoie)

Dessin et gravure : Robert CAMI - d'après l'architecte Ernest Neyrinck (1947/48)
Impression : Taille-Douce - Support : Papier gommé - Couleur : Réséda et bistre rouge
Format : V 26 x 40 mm (22x 36) - Dentelures : 13 x 13 - Faciale : 0,30 F - Présentation :
50 TP / feuille - Tirage : 5 460 000

Fiche technique : 21/06/1993 - retrait : 15/04/1994 - Commémoration
des Martyrs et Héros de la Résistance. - Dessin : Michel DURAND-MEGRET
Impression : Héliogravure - Support : Papier gommé - Couleur : Noir et gris, sur rouge
Format diptyque : H 52 x 40 mm (diptyque 48 x 36) - Dentelures : 13 x 13 - Faciale :
2,50 F + 4,20 F - Présentation : 25 TP / feuille - Tirage : 5 460 000 - Visuel :
d'après un bas-relief en terre-cuite (60 x 45 cm) de Georges Jeanclos (1933-1997).

Fiche technique : 09/04/1962 - retrait : 13/10/1962 - Mémorial de la France combattante

au Mont-Valérie n (Paris) - Dessin et gravure : Albert DECARIS.

d'après l'architecte Félix BRUNAU (18 juin 1960 - glacis de la clairière des fusillés)
Impression : Taille-Douce - Support : Papier gommé - Couleur : Vert foncé et bistre - Format :
H 40 x 26 mm (36 x 22) Dentelures : 13 x 13 - Faciale : 0,20 F - Présentation : 50 TP / feuille
Tirage : 4 300 000

Fiche technique : 09/05/1984 - retrait : 14/06/1985 - Diptyque commémoratif
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du 40 anniversaire de la Libération - TP de la Résistance. - Dessin : Raymond MORETTI
Gravure : Pierre BEQUET - Impression : Taille-Douce- Support : Papier gommé - Couleur :
Gris, rose et noir - Format du TP : H 40 x 26 mm (36 x 22) - Dentelures : 13 x 13 - Faciale :
2,00 F - Présentation : 20 diptyques / feuille - Tirage : 10 000 000 - Visuel : diptyque
(H 100 x 26 mm) composé de 2 TP encadrant une vignette avec la Croix de la Libération

2 TP : les débarquements pour la Libération du pays (3,00 F)

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