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La naissance de la légende : le samedi 26 mai 1923, 33 voitures s’élancent sur un tracé de 17 km pour la première édition du Grand Prix de Vitesse et d’Endurance
de 24 Heures / Coupe Rudge-Withworth (une coupe d'inspiration antique grecque, soit un bronze posé sur un socle en marbre, sur lequel est fixé une plaque gravée mentionnant le nom du vainqueur.
Cette coupe est triennale et disparait en 1925, au profit d'une biennale, qui disparaîtra également). Elle est remportée par la marque "Chenard & Walcker". La légende est en marche…
Fiche technique du bloc-feuillet : 26 et 27/05/2023 - réf. 11 23 099 - Bloc-feuillet, Centenaire des 24 Heures Le Mans 1923-2023, la course du siècle. Timbre à date - P.J. :
Création d'affiches : DOZ (Karine et David Dauzères) - Impression : Héliogravure - Support : Papier gommé - Couleur : Polychromie - Format : H 185 x 143 mm 26 et 27/05/2023
Format 3 TP : H 52 x 40,85 mm (48 x 37) + 1 TP : Ø 40 mm, avec dentelure carré. - Dentelure : 13¼ x 13 - Faciale des 5 TP : 1,80 € (x 4) - Lettre Internationale, à Le Mans (72-Sarthe)
jusqu'à 20g - Europe et Monde - Barres phosphorescentes : 2 - Présentation : 4 TP / bloc-feuillet - Prix de vente : 7,20 € - Tirage : 450 000. - Particularité : et au Carré Encre (75-Paris).
un embossage sera réalisé sur le logo officiel des 24 Heures du Mans, le timbre rond symbolisant le temps sera imprimé avec une encre or et une dentelure carré.
Visuel : le TP rond symbolise le chronomètre mesurant la durée de l'épreuve et l'arrière plan voit deux voitures de course durant la course nocturne.
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Sur le 1 TP : le départ de la course du centenaire (1923-2023) des "24 h Le Mans", avec la participation de la "Patrouille de France", survolant la grille de départ
de la ligne droite des Tribunes - les deux automobile de course : la "Chenard et Walcker Sport" n°9 de 1923 - classée première à l'édition du Grand Prix d'Endurance
des 24 Heures du Mans, les 26 et 27 mai 1923. - pilotes André Lagache (1885-1938, ingénieur et pilote auto) et René Léonard (1889-1965, pilote auto).
Ernest Charles Marie Chenard (1861-1922, industriel) et Henry Walcker (1873-1912, ingénieur) s'associent en 1899, pour créer "Chenard et Walcker"
Lucien Chenard, le fils, ingénieur devient directeur technique de l'entreprise de 1922 à 1940, suite au décès de son père. C'est ainsi que la société réussissait
la performance extraordinaire de remporter pendant trois années consécutives à partir de 1921, le Grand Prix Automobile du Mans. /
la nouvelle génération automobile de course, avec une Oreca 07 - Gibson, type LM P2 n°24, un prototype du constructeur français Oreca (lancée en 2017).
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2 TP : la course au soleil levant, après la difficile épreuve de nuit / 3 TP : après24 h d'une course éprouvante, l'arrivée du vainqueur, sur la ligne droite
des tribunes, sous les applaudissements des spectateurs, des officiels et des personnels des écuries de course. - DOZ d'après iconographie A.C.O.
Les illustrations de DOZ, sont le fruit de nombreuses recherches pour trouver la meilleure composition, les personnages et les scènes les plus accrocheuses. Conçu par : DOZ
Les années de courses : 1923 à 1935 / 1936 : pas de course - grèves dans l'industrie automobile / 1937 à 1939 / 1940 à 1948 - pas de course : Seconde Guerre mondiale,
puis reconstruction du pays. / 1949 à 2023 - année de la 91 ème éditons, avec le centenaire des 24 heures du Mans 1923 - 2023.
Evolution et mise en valeur de l'épreuve : Première participation féminine, les 21-22 juin 1930,: Marguerite Mareuse (1889-1966, pilote) et Odette Siko, née Odette Séguin (1899-1984,
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pilote), 7 sur Bugatti Type 40 - 4 sur Alfa Roméo à l'édition 1932) - depuis 1930, 26 équipages féminins ont déjà participé aux 24 h du Mans.
Au cinéma : 1970, l'édition a servi de sujet et de cadre au tournage du film "Le Mans", avec Terrence Stephen McQueen, dit Steve McQueen (1930-1980, acteur, producteur, pilote d'automobile
et de moto). / L'édition 2002 a servi en partie de sujet et de cadre au tournage du film "Michel Vaillant" avec Sagamore Stévenin (1974 - acteur).
Un siècle sépare ces deux photos du départ de la
mythique course automobile des 24 Heures du Mans.
Le record du tour en course est un marqueur essentiel
de l’évolution des 24 Heures ; il dépend surtout de trois
éléments : la réglementation, qui limite la puissance
des voitures, le profil du circuit, mais également
de l’intensité de la lutte des équipages en tête.
En cent ans, le circuit a considérablement évolué :
les longues lignes droites du premier tracé de 17,252 km
se sont petit à petit transformées en un circuit ou
il reste de beaux segments droits, mais beaucoup de
zones de virages, les derniers en date sous forme de
chicane à la courbe Dunlop et dans les Hunaudières.
En 1923, c’est la Bentley de Frank Clement
qui réalise le meilleur tour en 9’39’’ à la moyenne
stupéfiante de 107 km/h. Depuis, les règlements
continuent de régir les performances : les Le Mans
Prototypes (LMP), puis Hypercar ont été conçues
pour se limiter à un temps d’environ 3’30’’
au tour. En 2019, les dernières LMP1 signent
leur record avec la Toyota TS050 HYBRID
de Mike Conway, en 3’17’’297 (un peu moins
de 250 km/h). Avec le nombre de marques,
l’édition du Centenaire va-t-elle permettre
la progression du record du tour.
Différents styles de départ : 1923 à 1924 : le départ arrêté en ligne / 1925 à 1969 : le départ arrêté en épi, dit "Le Mans"
1970 : le départ arrêté en épi, avec pilotes à bord / depuis 1971 : le départ lancé - les pilotes sont regroupés en formation sur
la piste pour un nombre de tours (tour de chauffe, ou régime de drapeau jaune), en suivant à vitesse réduite la voiture de sécurité.
Les catégories : les voitures qui participent à cette épreuve sont réparties en plusieurs catégories : LM = signifie Le Mans
LM P = Le Mans Prototype / GTE = Grand tourisme Endurance / Pro = professionnel et Am = amateur
À partir de l'édition 2021, une nouvelle catégorie - LM H = Le Mans Hypercar, remplace la catégorie LMP1. En 2023 apparaîtra la
catégorie LMDh, obligatoirement dotée du système hybride standard, reprenant la réglementation châssis de la catégorie LMP2.
Remarque : À partir de 2021, la mise en place d'une "Balance of Performance" à l'intérieur des catégories les plus élevées (Le Mans
Hypercar et LMDh en 2023), de manière à égaliser les performances de tous les concurrents appartenant à une même catégorie,
constitue un tournant fondamental dans la philosophie de la compétition.
Les accidents : avec les vitesses élevées qui sont associées au Mans, les différentes épreuves ont connues un certain nombre
d'accidents, certains mortels pour des pilotes, mais également pour des spectateurs, comme celui du 11 juin 1955 : ou l'envol
de la Mercedes-Benz 300 SLR, pilotée par le français Pierre Levegh, en direction de la grande tribune, a tuée 82 personnes, un
gendarme de piste et en a blessée gravement de nombreuses autres, dont certaine ont succombées les jours suivants = 92 morts.
Depuis 2014, aucun accident mortel n'a endeuillé l'épreuve, les évolutions techniques des véhicules et du circuit portent leurs fruits.