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15 mai 2023 : Tamara de Lempicka (1898 -1980), peintre des Portraits de Femmes Libres…


           Tamara Łempicka, est née Tamara Rozalia Gurwik-Górska, le 16 mai 1898 à Varsovie (Pologne, dans l'empire russe) et elle décède le 18 mars 1980
        à Cuernavaca (Mexique). Jeune fille vivant dans un milieu aisé et cultivé, elle aimait dessiner, prenait des cours d'art et visitait des musées de classe mondiale,
                  avec sa grand-mère. En 1914, Tamara s'inscrit à l'Académie impériale des Beaux-arts de Petrograd (fondée en 1757)

        En 1916, elle épouse l'avocat Tadeusz Łempicki, et donne naissance à leur fille Marie-Christine (1916-1980), dite Kizette, qui lui servira plusieurs fois de

      modèle. Suite à la révolution bolchevique du 25 oct.1917 (calendrier grégorien, 7-8 nov.), sont mari est emprisonné, elle le recherche et avec l'aide du consul

       de Suède, parvient à le faire libérer et le couple s'installe à Copenhague. Après la guerre, ils émigrent à Paris et par nécessité, Tamara, sur les conseils de sa sœur

      Adrienne (architecte) va se remettre à la peinture Art Déco. Elle va suivre des cours d'art et travaille comme illustratrice pour les magazines de mode (1917

        à 1922). Son style va évoluer vers le cubisme et le surréalisme, mais elle va finir par trouver ce qui va fonctionner et y rester fidèle. Ses personnages féminins,

         à la sensualité audacieuse et ouverte, sont puissants, et peu d'artistes féminines réalisées des nus à cette époque. En 1925, devenue très rapidement l’une

       des portraitistes les plus à la mode, elle enchaîne ceux des représentants de la haute bourgeoisie et de l’aristocratie italienne et française. En 1928,

       le couple divorce et en 1933, Tamara épouse le baron Raoul Kuffner, collectionneur et mécène. A l'annonce de la seconde guerre mondiale, ils s'installent en

       1939 à Hollywood (Etats-Unis) et participe à trois expositions.  En 1978, Tamara s'installe au Mexique. Avant son décès, elle offre certaines toiles au Centre
      Pompidou à Paris. Icône des Années folles et de l’émancipation des femmes, elle a mis en scène des femmes libres, provocantes, sensuelles et érotiques.      Tamara de Lempicka - v. 1928


                                                                  Timbre à Date - P.J. :
                                                                    12 et 13/05/2023
                                                                  au Carré Encre (75-Paris)





                                                               Conçu par : Mathilde LAURENT

                                                                La signature : T.DE LEMPICKA

                                                             Mathilde LAURENT animera une séance
                                                              de dédicaces au Carré d'Encre, vendredi


                                                                 12 mai de 10h30 à 12h30.
                                                               Fiche technique : 15/05/2023 - réf. : 11 23 052 - Série commémorative de personnages célèbres

                                                                Tamara de LEMPICKA (1898 -1980), "Jeune fille en vert" (ou "Jeune fille aux gants").
                                                              Création de l'œuvre : Tamara de LEMPICKA - Mise en page : Mathilde LAURENT - d'après photo :
                                                               akg-images ©Tamara de Lempicka Estate, LLC / Adagp, Paris, 2023 - Impression : Héliogravure
                                                              Support : Papier gommé - Format feuillet : V 143 x 185 mm - Format TP : V 40,85 x 52 mm (37 x 48)
                                                              Dentelure : 13 x 13 - Couleur : Polychromie - Faciale : 2,32 € - Lettre Verte, jusqu'à 100 g - France
                                                             Barres phosphorescentes : Sans - Présentation : 9 TP / feuillet, avec marges illustrées - Tirage : 612 000
                                                                             (68 000 feuillets - Prix : 20,88 € / feuillet).

                                                                 Visuel : Tamara de Lempicka. "Jeune fille en vert" ou "Jeune fille aux gants" (1927-30)
                                                                  Huile sur contreplaqué - V 45,5 x 61,5 cm - Centre national Georges-Pompidou, Paris.
                                                               Un portrait Art Déco d'une belle jeune femme, élégante, vêtue d'une robe verte fragile, de gants
                                                              blancs et d'un grand chapeau blanc. La robe verte est près du corps et laisse apparaître la poitrine
                                                               et le nombril de la jeune femme, une provocation pour l'époque. Ce tableau célèbre, dont le modèle
                                                              n’est pas connu, évoque l’élégance de la femme du monde et sa sensualité. Le chromatisme restreint
                                                                       au gris et au vert, couleurs froides, accentue l’impression de distance.


                                           Quelques œuvres citées dans la marge du feuillet :

        Le tableau "Perspective" (ou "les deux amies") - huile sur toile - H 160 x 130 cm de 1923 et le "Portrait de Suzy Solidor" - huile sur panneau de bois - V 378,5 x 46 cm de 1933
            ne peuvent pas être présentés visuellement, afin de respecter la mise à disposition du journal aux familles avec de jeunes enfants. (merci pour votre compréhension).

                                                                                      Le tableau "Le Marquis d'Afflito" de 1925,
                                                                                         une huile sur toile - H 130 x 81 cm








                                                                                  Tamara Łempicka réalisant un tableau représentant son mari,
                                                                                   "M. Tadeusz Łempicki" (ou "Portrait d'homme au pardessus"
                                                                                        (1928 - huile sur toile - V81 x 129,5 cm)
                                                                                 et le tableau de leur fille Marie-Christine (1916-1980), dite Kizette
                                                                                 "Kizette, au balcon" (1927 - huile sur toile - V 80,8 x 130 cm).


                             22 mai 2023 : Madame de LA FAYETTE 1634 -1693, Romancière et Épistolière.
                       Marie-Madeleine Pioche, dame de La Vergne, comtesse de La Fayette est née le 18 mars 1634 et décède le 21 mai 1693 à Paris. Femme de lettres appartenant au

                        mouvement classique des précieuses, elle était écrivaine, romancière, épistolière, historienne, salonnière et dame de compagnie du Grand siècle (1610 à 1723).

                       Madame de La Fayette appartient à une famille de petite noblesse, proche d'Armand Jean du Plessis de Richelieu, dit le cardinal de Richelieu (1585-1642). Elle côtoie
                        rapidement l'aristocratie française de son temps en devenant demoiselle d'honneur de la reine Anne d'Autriche (règne 1615 à 1643, puis régente jusqu'en 1651) à l'âge de
                        16 ans. Elle fait la connaissance de la Marie de Rabutin-Chantal, la marquise de Sévigné (Paris 1626 - Grignan 1696, écrivaine épistolière) avec qui elle noue des liens
                          amicaux très forts jusqu'à la fin de sa vie. Le 14 fév. 1655, Marie-Madeleine épouse François Motier, comte de La Fayette (1616-1683) de haute noblesse
                         auvergnate, l’accompagnant dans ses domaines d'Auvergne et du Bourbonnais, mais retournant régulièrement à Paris, où elle commence à s’introduire
                        dans la haute société de la Cour. Elle ouvre avec succès son propre salon de conversation littéraire, dans l'hôtel particulier qui l'a vue naître, rue Vaugirard.

                            Henriette d’Angleterre (1644-1670, princesse, belle-sœur de Louis XIV), lui demande d’être sa biographe et elles deviennent amies. Sur les conseils
                          de Gilles Ménage (1613-1692, avocat puis prieur, grammairien, historien et écrivain), Madame de La Fayette commence à écrire à la fin des années 1650.
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