Page 9 - Journal Culturel de Metz - 2017-04
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Claude JUMELET (24/03/1946 à Paris, graveur) : élève de l’Ecole Estienne durant                                                                  Timbre à date P.J. :
  4 ans, diplômé et médaillé de la Chambre de Commerce de Paris. Il grave son                                                                    du 22 au 23.04.2017
  premier TP en 1970, pour l'installation de l'imprimerie à Périgueux, ville qu'il                                                           à Calais (62-Pas-de-Calais)
     rejoint en 1971. Graveur à l’Imprimerie des Timbres-poste de Périgueux,
        il a réalisé plus de 500 timbres ou gravures pour la France, Monaco                                                                          le 22.04.2017
           et divers pays d'expression française. Il est membre de l'ATG.                                                                   à Ouistreham (14-Calvados)
                                                                                                                                            et au Carré d'Encre (75-Paris)
    Éloïse ODDOS (photo A. Feller - ATG) : est une illustratrice indépendante
   vivant et travaillant à Paris. Elle réalise des collages et des montages                                                                 Conçu par : Éloïse ODDOS
    aux techniques mixtes (manuelles et numériques), déconcertant
de réalis me et d’originalité. Journaux, anciennes cartes postales ou planches
    de botanique sont des ingrédients inhérents à la composition de ses images.

      Inspirée par les rêves et l'inconscient, elle crée des ambiances propices
    à l’évasion et aime éveiller la curiosité par des jeux d'espaces, de couleurs
et de matières. L'artiste a réalisée pour Phil@poste le TP, le TàD et le document

        philatélique de l'émission du 23 mai 2016 : Louise Labé 1524-1566,
       poétesse de la Renaissance. - Son site : http://www.eloiseoddos.com

  Année 1899, séduit par les modifications et les améliorations apportées par le propriétaire intermédiaire, il rachète son ancienne goélette, le "Pourquoi-Pas ? II",
et va croiser dans les eaux britanniques. En 1902, Charcot navigue vers l'Islande et franchit pour la première fois le cercle polaire arctique et approche les glaces.

 J-B. Charcot devient Officier de Marine. Avec lui, la France, absente depuis plus de 60 ans de la recherche polaire, c'est-à-dire depuis la découverte de la "Terre
  Adélie" en janv.1840 par Jules Sébastien César Dumont d’Urville (1790-1842, Officier de Marine et explorateur), allait s'associer aux expéditions en Antarctique.

                                                 Fiche technique : 20/01/1968 - retrait : 31/12/1970 - TAAF - Dumont d'URVILLE 1790-1842
                                                              Création et gravure : Pierre BÉQUET - Impression : Taille-Douce rotative

                                                   Support : Papier gommé - Couleur : Brun, gris, bleu-foncé et bleu-clair - Dentelure : 13 x 13
                                                 Format : H 40 x 26 mm (36 x 21,45) - Faciale : 30 f – Présent.: 25 TP / feuille - Tirage : 30 000

                                                        Visuel : Dumont d'Urville - l'Astrolabe et la Zélée en janvier 1840 – la Terre-Adélie

                                                  Fiche technique : 23/06/2008 - retrait : 31/12/1970 – Série : voiliers célèbres (du bloc-feuillet)
                                                   L'Astrolabe (Corvette, commandé par l'officier de marine Dumont d'Urville de 1826 à 1829,

                                                       expédition sur les traces de La Pérouse (1741-1788) et de 1837 à 1840, en Antarctique.
                                                       Création : Michel BEZ - Gravure : Jacky LARRIVIERE - Impression : Héliogravure

                                                                Support : Papier gommé - Couleur : Polychromie - Dentelure : 13 x 13
                                                          Format : H 40 x 26 mm (36 x 21,45) - Faciale : 0,55 € – Présent.: 25 TP / feuille

         En 1903, Charcot fait construire à Saint-Malo un trois-mâts goélette de 32 m, "le Français" et monte la première expédition française
en Antarctique qui hiverne sous le vent de l'île Wandel. En 1905, l'expédition, quitte le 4 mars, la péninsule Antarctique. L'hivernage s'est bien passé
et les objectifs scientifiques sont dépassés : 1000 km de côtes nouvelles reconnues et relevées, 3 cartes marines détaillées, 75 caisses d'observations,

                                     de notes, de mesures et de collections destinées au Muséum d'Histoire Naturelle de Paris.

                                                  Fiche technique : 16/12/1974 - retrait : __/__/____ - TAAF – Poste Aérienne
                                                                 Bateaux d'expéditions antarctiques de J-B CHARCOT

                                                       "Le Français" première expédition polaire, en Antarctique - 1903-1905

                                         "Le Pourquoi-pas ? IV" deuxième expédition polaire, hivernage à l'île Petermann - 1908-1910

                                          Création et gravure : Pierre BEQUET - Impression : Taille-Douce - Support : Papier gommé
                                             Couleur : Bleu (100 f) et Grenat (200 f) - Dentelure : 13 x 13 - Format : H 40 x 26 mm

                                        (36 x 21,45) - Faciale : 100 f et 200 f - Présent.: 25 TP / feuille - Tirage : 100 000 / de chaque

    Charcot va lancer une nouvelle expédition antarctique et débute la construction d'un nouveau "Pourquoi-Pas ? IV", bateau d'exploration polaire de 40 m
  gréé en trois-mâts barque, équipé d'un moteur et comportant trois laboratoires et une bibliothèque. De 1908 à 1910, il part, en août, hiverner à l'île Petermann
(située sur la côte Ouest de la péninsule Antarctique au Sud de l’île Booth et du chenal Lemaire) pour sa deuxième expédition polaire. L'expédition est de retour en France
  en juin 1910 après un nouvel hivernage riche sur le plan scientifique. Le tracé de la Terre Alexandre Ier (la plus grande île de l'Antarctique) et une nouvelle terre

    est découverte, la Terre de Charcot (11 janv.1910, île Charcot, à 80 km de l'île Alexandre 1er). Mais Charcot a été victime du scorbut et revient considérablement
     affaibli. Les résultats de l'expédition sont considérables et comprennent : des mesures océanographiques (salinité, sondage), des relevés de météorologie,
  une étude des marées, une étude du magnétisme, des collections de zoologie et de botanique confiées au Muséum et à l'Institut Océanographique de Monaco

                           et le relevé cartographique de 2 000 km de côtes. En 1912, "Le Pourquoi-Pas ? IV" devient navire-école de la Marine.

                                          Fiche technique : 25/03/1938 - retrait : 24/06/1939 – Série : Société des Œuvres de Mer - Effigie de Jean-Baptiste Charcot
                                                           Création et gravure : Georges Emile GORUEL, puis suite au décès du graveur, par Jules PIEL

                                                      Impression : Taille-Douce rotative - Support : Papier gommé Couleur : Vert-bleu - Dentelure : 13 x 13
                                     Format : V 26 x 40 mm (21,45 x 36) - Faciale : 65 c + 35 c au profit de la S.O.M. Présentation : 25 TP / feuille - Tirage : 2 000 000

                                          Fiche technique : 26/06/1939 - retrait : 01/06/1940 – Série : Société des Œuvres de Mer - Effigie de Jean-Baptiste Charcot
                                                           Création et gravure : Georges Emile GORUEL, puis suite au décès du graveur, par Jules PIEL

                                                      Impression : Taille-Douce rotative - Support : Papier gommé Couleur : Lilas-rose - Dentelure : 13 x 13
                                     Format : V 26 x 40 mm (21,45 x 36) - Faciale : 90 c + 35 c au profit de la S.O.M. Présentation : 25 TP / feuille - Tirage : 1 190 000

                               De 1914 à 1918, durant la Grande Guerre, il est d'abord mobilisé comme médecin de marine de première classe
                                      et affecté à l'hôpital de Cherbourg. En juil.1915, il obtient de l'Amirauté anglaise, le commandement
                                            d'un navire spécialement étudié et construit par les Anglais pour la chasse aux sous-marins.

En 1916, il réussit à convaincre la Marine militaire française de construire à Nantes trois cargos-pièges pour la lutte anti-sous-marine, avec des équipages déguisés
         en marins de commerce. Affecté au commandement du premier construit, il bourlingue pendant deux ans le long des côtes bretonnes et normandes.
               Charcot termine la guerre avec les Croix de Guerre anglaise puis française et une citation à l'ordre de l'Armée pour ses actes de courage.

                                        De 1918 à 1925, Charcot, monte dans la hiérarchie des grades : enseigne de réserve,
                                            lieutenant de vaisseau, capitaine de corvette, et capitaine de frégate en 1923.

                                        Durant cette période, il effectue avec son navire le "Pourquoi-Pas ? IV" des missions
                                            scientifiques dans le golfe de Gascogne, en Manche, dans l'Atlantique Nord,
                                           en Méditerranée et aux îles Féroé, principalement pour des études de lithologie
                                           et de géologie sous-marine au moyen de dragages, dont Charcot a mis au point
                                                                            le matériel et les méthodes.

                                        À partir de 1925, atteint par la limite d'âge, il perd le commandement du navire,
                                           mais demeure à bord en qualité de chef des missions. Le navire va effectuer
                                                        de multiples navigations vers les glaces de l'Arctique.

Le Pourquoi-Pas ? IV sortant du Havre.       En 1926, il est élu à l'Académie des Sciences et se voit confier la mission                    Jean-Baptiste Charcot
                                        d'explorer la côte Est du Groenland. Il ramène une abondante récolte de fossiles

                                                           et de nombreux échantillons d'insectes et de flore.

En 1928, le "Pourquoi-Pas ? IV" et le croiseur "Strasbourg" partent vainement à la recherche du gros hydravion français "Latham 47" disparu avec à son bord
le grand explorateur norvégien Roald Engelbregt Gravning Amundsen (1872-1928) alors qu'eux-mêmes étaient à la recherche du général italien Umberto Nobile
 (1885-1978, ingénieur, politique, militaire) parti survoler le pôle Nord à bord du dirigeable "Italia" et dont on est sans nouvelle. En 1929, il est reçu à l'Académie

     de Marine. À partir de 1930, Charcot prépare l'Année Polaire Internationale. De 1931 à 1933, il s'occupe de la définition de la mission, de l'implantation
         et de l'organisation de la station du Scoresby Sund (le plus grand fjord du monde) avec le concours de scientifiques et des autorités danoises locales.
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