Page 14 - Journal Culturel de Metz - 2017-04
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Mosaïque, pierres dures : "table" © RMN-Grand Palais (musée du Louvre) / Stéphane Maréchalle
    Table XIXe siècle, commandée à Francesco BELLONI (Rome 1772 – Paris 1863), formé à la manufacture pontificale du Vatican, puis fondateur à Paris de l'école impériale
  de mosaïque (1807), devenue Manufacture royale (1817) – Technique : 1,54 x 0,78 m – dalle de marbre jaune de Sienne incrustée de différentes pierres. Une effigie, à l'antique,
 de Charles X (1757-1836), couronné de lauriers, traité en grisaille, est souligné par une bordure de jaspe rouge et deux bandes de marbre jaune. Le fond du plateau en lapis-lazuli
   est orné de branches d'olivier et de fleurs de lys en cornaline. Cet ensemble est entouré d'une bordure en marbre jaune sur laquelle court un ruban en deux tons de lapis enroulé
autour d'une branche portant des baies de cornaline et des feuilles de jaspe sanguin. Autour du médaillon sont disposés des rameaux d'olivier à fruits et des gerbes de lys au naturel,
    végétaux associés depuis l'Ancien Régime au pouvoir royal. De part et d'autre du médaillon se trouvent des croix de l'ordre de Saint-Louis surmontées de la couronne royale.

                                                                                                                                                           Boiseries – Musée d'Orsay, Paris
                                                                                                                                                         Cheminée et entourages de panneaux

                                                                                                                                                             détail de la partie supérieure
                                                                                                                                                             Bois : orme et orme sculpté, teinté

                                                                                                                                                                   ( période : 1900-1902)
                                                                                                                                                           Karbowsky Adrien (1855 - 1945)

                                                                                                                                                             Hoentschel Georges (1855 - 1915)
                                                                                                                                                          Deschamps Frédéric (1892 - actif 1901)

                                                          Bois sculpté : "boiseries" © RMN – Grand Palais (musée d'Orsay) Patrice Schmidt
        Boiseries : cheminée et entourages de panneaux, Paris – représentation végétale : tournesols, iris et arbre - Technique : haut. : 3,14 m, larg. : 1,59 m, profond. : 0,44 m

                                                         Pavillon de l'Union Centrale des Arts Décoratifs, Exposition Universelle, Paris, 1900.

                                                     Bronze doré : "chenets" © RMN – Grand Palais (musée du Louvre) Martine Beck-Coppola
Un chenet est un accessoire de foyer. C'est une pièce de bois ou de métal souvent placée par paire dans une cheminée ou un foyer, et servant à soutenir les bûches, afin que celles-ci

            n'étouffent pas le feu. Il est constitué d'un "chevalet" (barres horizontales, souvent en fonte) terminé par un élément décoratif ou fonctionnel, la "tête de chenet".

Exemple de chenet en bronze doré  XVIIIe siècle : terrine et son plateau, en porcelaine tendre – motif floral,
                                  avec des roses (polychromie) – manufacture de Vincennes (1745-1756)

                                                      Technique : Ht. 0,383 – larg. 0,547 m

       Porcelaine tendre : "terrine et son plateau" © RMN – Grand Palais (Sèvres, Cité de la céramique) Martine Beck-Coppola
Bois gravé : "bois gravé" © RMN – Grand Palais (MuCEM, musée des Civilisations de l'Europe et de la Méditerranée) Franck Raux

   XVIIIe siècle : bois à graver - motif floral, estampes - Technique : 2,360 kg - haut. 0,326 m - larg. 0,271 m - profond. 0,054 m

                                                Coton et fil de soie, broderie : "jupe" © RMN – Grand Palais (musée Guimet, Paris) Thierry Ollivier
Broderie indienne – Jupe du groupe ethnique indien Ahir (ou Aheer) dont certains membres s'identifient comme étant de la communauté Yadav. Ils sont décrits comme une caste, un
clan, une communauté, une race ou une tribu, qui a régné sur différentes parties de l'Inde et du Népal. Collection Krishnā Riboud (Calcutta, oct.1926 / Paris, juin 2000), chercheuse et

            historienne indienne, dans les arts décoratifs - elle collectionnait des textiles indiens et chinois. Les époux Riboud firent don de leur collection au Musée Guimet.

                                 Laine et soie, tapisserie : "tenture" © RMN – Grand Palais (musée de Cluny – musée national du Moyen-âge) Michel Urtado

                                                  Fin XVe /début XVIe siècle - tapisserie de haute lisse, dite "La Dame à la licorne", composition de six pièces,
                                                    (provenant du château de Boussac (23-Creuse). Tissées aux alentours de 1500, ces six tapisseries, arborant
                                                     les armoiries d'Antoine II Le Viste (v.1470-1534, magistrat et administrateur), représentent les cinq sens
                                                   que sont : le Toucher, le Goût, l’Odorat, l’Ouïe et la Vue. Reste le sixième sens, commenté par l'inscription
                                                                                 "À mon seul désir", il a inspiré de nombreuses hypothèses.

                                                     Fiche technique : 02/11/1964 - retrait : 17/07/1965 – Série : artistique - "La Dame à la licorne"
                                                     Tapisserie du XVe siècle - fragment de la tapisserie – le sens de la "Vue" (Musée de Cluny)
                                                       La Licorne, ses pattes posées sur les genoux de la Dame, contemplant son image dans le miroir tendu.
                                                  Création et gravure : Pierre GANDON - Impression : Taille-Douce rotative - Support : Papier gommé
                                                      Couleur : Polychromie - Dentelure : 12½ x 13 - Format : V 40,85 x 52 mm (36 x 48) - Faciale : 1,00 F

                                                                                       Présentation : 25 TP / feuille - Tirage : 4 770 000

                                                                         Musée national du Moyen-âge, à l'Hôtel de Cluny, à Paris

                                                   Pièce consacrée au Goût : la tapisserie "millefleurs", reprenant sur chaque pièce, les éléments
                                                créant un espace familier, merveilleux, enrichis d'un bestiaire et de végétation. (la plante du TVP).
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