Page 15 - Journal Culturel de Metz - 2017-04
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Il s'agit d'une tapisserie "millefleurs" qui reprend sur chaque pièce les mêmes éléments. Sur une sorte d'île parsemée d'animaux et de fleurs en rinceaux, plantée de touffes végétales
où la couleur bleu sombre contraste avec le fond rouge vermeil, ou rose, une jeune femme, vêtue de velours et de riches brocarts, parfois accompagnée d'une suivante et d'autres
animaux, pose entourée d'emblèmes héraldiques, une Licorne à droite et un Lion à gauche. La reproduction des drapés, de leurs chatoiements et de leurs transparences, est d'une très
grande finesse. Cinq de ces représentations forment une allégorie des cinq sens symbolisés par l'occupation à laquelle la Dame se livre : "Goût" (H.3,77 m x L.4,66 m) : la dame prend
ce qui pourrait être une dragée d'une coupe que lui tend sa servante et l'offre à un oiseau. - "Ouïe" (H.3,77 m x L.4,66 m) : la dame joue de l'orgue. - "Vue" (H.3,12 m x L.3,30 m) :
la licorne se contemple dans un miroir tenu par la dame. - "Odorat" (H.3,68 m x L.3,22 m) : pendant que la dame fabrique une couronne de fleurs, un singe respire le parfum d'une
fleur dont il s'est emparée. - "Toucher" (H.3,77 m x L.4,66 m) : la dame tient la corne de la licorne ainsi que le mât d'un étendard. - Sixième tapisserie (H.3,77 m x L.4,73 m), celle du
"sixième sens", ne s'interprète que par déduction de l'hypothèse des cinq sens. On peut y lire, encadrée des initiales A et I, la devise : "À mon seul désir", au haut d'une tente bleue.
Symbolique des décors : les fleurs représentées avec réalisme sont celles des jardins du temps (œillet, menthe, muguet) et les animaux qui gambadent semblent tout droit sortis
d’une forêt ou d’un château (des oiseaux, des lapins, des chiens, des singes…). Merveilleux car les fleurs symbolisent un printemps éternel d’où le froid, la maladie et la vieillesse
sont bannis, tandis que les animaux cohabitent en paix. Dans l’esprit de l’homme médiéval, une telle harmonie n’est possible qu’en un seul lieu, l’Éden, le jardin du Paradis.
Tapisserie dite de "La Dame à la licorne"- le "Goût" Joaillier Alexandre-Gabriel LEMONNIER (v.1808-1884)
Lion et Licorne, symbole du courage et de la pureté. Diadème de l’Impératrice Eugénie (1853)
Argent, diamant, or, perle – H. 7 x L. 19 x Pr.18,5 cm
Paris, Musée du Louvre
Perles, diamants, or et argent : "diadème" © RMN – Grand Palais (musée du Louvre) Droits réservés - Gabriel LEMONNIER, joaillier
XIXe siècle - diadème de l'impératrice Eugénie, en argent doublé or, 212 perles d'Orient et 1 998 diamants – réalisé en 1853.
Dans son portrait officiel, peint par Franz Xaver Winterhalter (1805-1873, peintre académique et lithographe allemand), l’impératrice Eugénie
(Eugénie de Montijo, Grenade, mai 1826 – Madrid, juil.1920, épouse de Napoléon III, 1808-1873) porte ce diadème, et la petite couronne assortie,
qui ont été créés par le joaillier Alexandre-Gabriel Lemonnier à la suite du mariage impérial, célébré le 29 janvier 1853.
Peu après son mariage avec Eugénie, Napoléon III commanda une nouvelle parure de perles et de diamants pour celle-ci, comprenant
un diadème, une couronnette et une grande broche de corsage, qui furent exécutés par Lemonnier, et deux broches d'épaule et deux broches
de corsage, qui furent l'œuvre du joaillier parisien François Kramer. Lors de la vente des diamants de la Couronne en 1887, le diadème fut
adjugé au joaillier Jacoby et par chance ne fut pas dépecé ; il fut acquis en 1890 par le prince Albert Maria Joseph Maximilian Lamoral
de Thurn und Taxis (1867-1952), à l'occasion de son mariage avec l'archiduchesse Margarethe Clémentine d'Autriche (1870-1955).
En nov.1992, la Société des amis du Louvre rachète le diadème de perles de l'impératrice Eugénie.
Nouveautés de Saint-Pierre-et-Miquelon (975 - St-Pierre-et-Miquelon -Langlade)
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19/04/2017 - Saint-Pierre-
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Elle commence à peindre en 1998, et depuis elle gère
sa vie d'artiste, d'expositions en expositions, au rythme
de ses thématiques, plus ou moins autobiographiques.
Alliant peinture et collages, elle nous livre à travers
ses toiles des univers ludiques, poétiques et drôles.
S’amusant à dépeindre notre vie quotidienne, jouant
avec les matériaux et livrant des portraits déroutants,
elle invoque des souvenirs, sillonne les relations
amoureuses, explore les facettes de la féminité
et se joue avec habileté de nombreux clichés.
En 1867, l'isolement de l'archipel est rompu ; le 1er câble télégraphique relie St-Pierre au Canada puis à la France. En 1945 un service téléphonique privé, situé dans les locaux de la Morue
Française, compte une cinquantaine d'abonnés. Les gens se déplacent pour passer leurs appels. Le téléphone se répand rapidement avec l'arrivée de France Telecom à partir des années 50…
Il entre dans tous les foyers où il se tient à place fixe. On s'assoit pour téléphoner dans un espace dédié. Pour joindre vôtre correspondant, vous décrochez le combiné. Au "Central"
(où il y eut jusqu'à 3 employées en même temps) une standardiste répond et vous met en contact avec vôtre correspondant. Quand il se trouve sur l'archipel, il suffit parfois de le citer.
Elles connaissent les numéros par cœur. Il y a 300 abonnés en 1960 et 1286 en 1976. La Radio maritime est le seul lien entre les bateaux et la terre. Elle répond notamment aux appels de détresse
dès 1919. C'est aussi l'année des premières liaisons télégraphiques. Les liaisons radiotéléphoniques se démocratisent dans les années 60. Les opérateurs se relaieront 24 h sur 24 h pendant une
longue période. Ce service ferme le 1er nov. 1999. Le "Central" se modernise. L'opératrice ne répond plus qu'au 12 (les renseignements) et transmet les appels en PCV vers l'extérieur, Miquelon
est équipé en 1971. Une liaison automatique est mise en place en 1979. Les appels se font désormais sans intermédiaire. En 1981, une liaison satellite reliera l'archipel au reste du monde.
Emissions à venir, au mois de mai : Centenaire de l'entrée en guerre des Etats-Unis 1917-2017 - la candidature de Paris aux J.O. 2024 - le carnet Croix-Rouge
Coupe de France de football 1917-2017 - Europa : les châteaux - Abbatiale de Saint-Benoit-sur-Loire (Loiret) - série Nature : les insectes (bloc + TP + souvenir : Demoiselle,
Hanneton, Carabe et Coccinelle) - 50e anniversaire de la Société de Sauvetage en Mer - Lions international 1917 – 2017
En région Meuse, le 25 mai : commémoration des combats aériens et des As de l'aviation de la Guerre de 1914/18, sur le front de Verdun (dans plusieurs villages meusiens)
"En avril, ne te découvre pas d'un fil", mais profites-en pour découvrir le journal Culturel, Artistique et Philatélique. Amitiés SCHOUBERT Jean-Albert