Page 10 - Journal Culturel de Metz - 2016-04
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Fiche technique : 11/04/2016 - réf. 21 16 406 - Souvenir philatélique : Centre National du Costume de Scène – Moulins 2006 – 2016
Présentation : carte 2 volets + 1feuillet avec 1 TP gommé - Création TP : Christian LACROIX - Gravure : Marie-Noëlle GOFFIN – Conception graphique : Marion FAVREAU
Impression TP : mixte Taille-Douce / Offset - Impression carte : Offset - Impression feuillet : Héliogravure - Support : Papier gommé - Couleur : Polychromie
Format carte 2 volets : H 210 x 200 mm - Format feuillet : H 200 x 95 mm - Format TP : H 52 x 40,85 mm (48 x 36,85) - Dent. : ___x ___ - Barres phosphorescentes : 2
Valeur faciale : 0,80 € (Lettre Prioritaire jusqu'à 20g - France) - Prix du souvenir : 3,20 € - Tirage : 42 000 (Remerciements au CNCS, pour les informations techniques)
Visuel de la couverture et du feuillet : costumes de scène de "Phèdre" et "Thésée" (atelier de couture de la Comédie Française) créé par Christian Lacroix en 1995, exposition CNCS 2007.
Le beau motif de fond provient d'une création réalisée par Christian Lacroix, notamment pour les sets de table du restaurant du CNCS, dont les couleurs ont été adaptées.
dos : costume de C. Lacroix, "la valse des bonbons" de 1998 - ci-dessous, à droite : la salle du Café-Brasserie du CNCS, dans un décor signé Christian Lacroix.
Boutique : lot de 25 sets de table en papier (en 4 couleurs) aux motifs baroques élégants, imaginés et dessinés par Christian LACROIX pour le CNCS. (sets : 40 x 30 cm - 341 gr)
Exposition à venir : du 9 avril au 18 septembre 2016 – "Barockissimo", une exposition des plus beaux costumes provenant des spectacles des Arts Florissants.
Les Arts Florissants, fondés en 1979 par le chef d’orchestre franco-américain William Christie (1944 à Buffalo, Etat de New-York, chef d'orchestre, claveciniste) sont un acteur
majeur de la redécouverte du répertoire baroque - L’exposition évoque l’incroyable inventivité des Arts Florissants, celle d’un baroque toujours plus baroque avec près
de cent cinquante costumes de scène provenant de différentes productions. Elle met également en scène reproductions de maquettes de décors et de costumes, photographies,
extraits de films, le tout en musique ! On admirera tout autant l’art et l’originalité des costumiers que l’audace et l’esprit d’aventure des Arts Florissants,
passant du tonnelet Louis XIV aux plumes des Incas ou au travesti haute couture !
18 avril : Edmond LOCARD 1877-1966, Professeur de Médecine Légale, le "Sherlock Holmes" de la Police Scientifique Française.
Alexandre Arnould Edmond Locard, dit Edmond LOCARD, né à Saint-Chamond (42-Loire) le 13 déc. 1877 et décédé à Caluire (69-Rhône) le 4 mai 1966.
C'est un professeur de médecine légale qui fonde à Lyon en 1910 le premier laboratoire de police scientifique au monde. Il est généralement considéré comme
l'un des fondateurs de la criminalistique et comme un défenseur de la coopération policière internationale. Cette idée est notamment à l'origine d'Interpol.
Fiche technique : 18/04/2016 - réf. 11 16 016 - Série – commémoratifs : Timbre à date - P.J. :
cinquantième anniversaire de la disparition d'Edmond LOCARD (1877-1966), 15 et 16.04.2016
le "Sherlock Holmes" français – Il est le fondateur du premier laboratoire de police scientifique
à Lyon en 1910 (il est le père fondateur de la criminalistique, ayant servi d'expert auprès Saint-Chamond (42-Loire)
Lyon (69-Rhône)
de la police française, puis de ce qui allait devenir Interpol).
au Carré d'Encre (75-Paris)
Création et gravure : Claude ANDREOTTO - d’après dessin : André Dunoyer de Segonzac
Impression : Taille-Douce - Support : Papier gommé - Format : V 30 x 40,85 mm (27 x 36) Conçu par :
Claude ANDREOTTO
Dentelure : ___ x ___ - Couleur : Polychromie (beige, brun et vert-bronze)
Barres phosphorescentes : 1 à droite - Faciale : 0,70 € - Lettre Verte jusqu'à 20 g - France
Présentation : 48 TP / feuille - Tirage : 1 000 320
Principe de Locard : "La vérité est que nul ne peut agir avec l'intensité que suppose
l'action criminelle, sans laisser des marques multiples de son passage … Tantôt le malfaiteur
a laissé sur les lieux, les marques de son passage. Tantôt, par une action inverse,
il a emporté sur son corps ou sur ses vêtements les indices de son séjour ou de son geste".
Bachelier à 17 ans, mention Lettres et Sciences, il étudie les langues anciennes. Il commence des études de droit, mais rejoint la médecine
avec le spécialiste de la chirurgie osseuse, le professeur Louis Xavier Édouard Léopold Ollier (1830-1900). À la mort d'Ollier, il devient l'élève
du professeur Alexandre Lacassagne (1843-1924, anthropologue, criminologue), professeur titulaire de la chaire de médecine légale à la faculté de Lyon.
En 1902, il est reçu Docteur en médecine en soutenant une thèse médicale sur "La médecine légale sous le grand roy". Ayant rejoint l'équipe de Lacassagne
comme secrétaire externe, puis préparateur, il en devient l'assistant, mais travaille de concert avec d'autres grands pionniers de la police scientifique, notamment
Rodolphe Archibald Reiss (1875-1929), de l'Université de Lausanne (Suisse). Il poursuit parallèlement ses études de droit, et obtient sa licence en 1905.
Dactyloscopie Locard introduit la dactyloscopie à Lyon (l'étude des empreintes digitales) parallèlement aux méthodes
Etude de l'empreinte digitale d'Alphonse Bertillon (1853-1914, criminologue, créateur de l'anthropométrie judiciaire : particularités
dimensionnelles de l'homme, dimensions, masses, circonférences). En janvier 1910, il crée l'ancêtre
du laboratoire de police dans les combles du Palais de justice de Lyon, permettant l'identification
des criminels et résout en novembre, sa première enquête grâce à la dactyloscopie, douze ans après
la première identification dactyloscopique réalisée par Bertillon.
Il est mondialement reconnu pour son principe d'échange, qui est toujours d'actualité dans les laboratoires de
sciences judiciaires. Il applique aux enquêtes policières, les principes des recherches scientifiques
de la médecine légale : balistique, toxicologie, identification des écritures (sa passion et son expertise
reconnue pour la graphologie, comme en témoignent L'affaire de Tulle, 1917/23 (film "le Corbeau")
ou sa réfutation de la thèse de Bertillon lors de l’Affaire Dreyfus (1894 à 1906, espionnage), ne l'empêche pas
de commettre une erreur condamnant en 1945 sur la base d'une lettre anonyme, une femme
aux travaux forcés à perpétuité, attribution reconnue erronée en 1956. Cela explique en partie
qu'il abandonne à la fin de sa vie la graphométrie, méthode aux résultats incertains.
Edmond Locard dans son laboratoire de Lyon, créé en 1910

