Page 8 - Journal Culturel de Metz - 2014-09
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8 septembre : Centenaire de la mort de Charles PEGUY – 1873 – 1914
Charles Pierre Péguy, né le 7 janvier 1873 à Orléans (45-Loiret) Timbre à date - P.J. : 05/ 06.09.2014
et Mort au champ d'honneur près de Villeroy (77-Seine-et-Marne), Orléans (45-Loiret)
le 5 septembre 1914, lors de la première Bataille de la Marne. Paris (75) au Carré d'Encre
et sans mention PJ :
Enfant d'une modeste famille, Il se rappellera avoir vécu dans la pauvreté, Chartres (28-Eure-et-Loir)
mais non dans la misère qui, écrira-t-il plus tard, ôte toute dignité à l'homme. Bourg-la-Reine (92-Hauts-de-Seine)
De 1879 à 1885, il fréquente les classes de l'école primaire Villeroy (77-Seine-et-Marne)
annexe de l'École normale d'instituteurs d'Orléans, où le directeur,
l'ayant remarqué, le fait entrer au lycée comme boursier. Il obtient son
baccalauréat en juillet 1891. De septembre 1892 à septembre 1893,
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il accompli son service militaire au 131 régiment d'infanterie, puis il intègre
l'Ecole Normale Supérieure en juillet 1894 et poursuit études, écriture,
engagement politique socialiste et lutte contre l'antisémitisme.
Il se marie civilement en octobre 1897, et de cette union, naissent 4 enfants.
Il fonde une librairie, puis une revue les "Cahiers de la Quinzaine".
Il s'éloigne de la cause de Jaurès, en espérant une revanche sur l'Allemagne. Conçu par : Claude PERCHAT
Fiche technique : 08/09/2014 - réf. 11 14 016 - Charles Péguy (1873-1914) - écrivain, poète et essayiste français, né à Orléans (45-Loiret)
Centième anniversaire de sa mort au combat, lors de la première Bataille de la Marne, en septembre 1914
Œuvre : Egon SCHIELE - d'après la création d'Egon Schiele © Osterreichische Nationalbibliothek - avec la participation de l’agence photographique La Collection.
Gravure : Claude JUMELET - Mise en page : Dune LUNEL - Impression : Taille-Douce - Support : Papier gommé - Couleur : Polychromie
Dentelures : 13¼ x 13¼ - Format : V 30 x 40,85 mm (V 25 x 36) - Barres phosphorescentes : 1 à droite - Faciale : 1,55 € - Lettre Verte jusqu'à 100g - France
Présentation : 48 TP / feuille - Tirage : 950 000
Durant les années 1898 à 1914, Péguy évolue continuellement, philosophe
avec pour maître à pensée, Henri Bergson (1859-1941), anticlérical convaincu,
engagé socialiste avec de nombreuses contradictions, dreyfusards, mystique,
antimoderniste, nationaliste catholique, militariste face à l'Allemagne
et durant cette même période : grand écrivain, poète, auteur et penseur engagé.
Août 1914 : Lieutenant de réserve, il part en campagne dès la mobilisation,
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et intègre la 19 compagnie du 276 régiment d'infanterie.
Il meurt pendant les combats de la bataille de l'Ourcq à la veille
de la première bataille de la Marne, tué d'une balle au front,
le samedi 5 septembre 1914 entre Penchard et Villeroy.
Charles Péguy à son bureau
La revue allemande Die Aktion (1914) et l'illustration de l'artiste autrichien
Egon Schiele (1890-1918, dessinateur et peintre de la "Sécession viennoise",
disparu lors de la grande grippe espagnole de 1918) représentant Charles Péguy
Die Aktion : revue artistique et politique allemande de 1911 à 1932, fondé par Franz Pfemfert, qui fit connaître
l'expressionnisme et donna la parole à une politique de gauche sans être dogmatique. Au début, il paraît toutes
les semaines, puis en 1919 tous les quinze jours et en 1926 de façon irrégulière.
Juste avant le déclenchement de la Première Guerre mondiale, le journal est saisi puis après davantage censuré.
Pfemfert se contente alors de publier uniquement des textes littéraires. Pour autant, le journal s'attaque à des artistes
et des intellectuels qui sont pour la guerre et publie des œuvres écrites depuis le front comme des poèmes
d'Oskar Kanehl (1888-1929) et de Wilhelm Klemm (1881-1968) qui décrivent l'horreur de la guerre.
Il publie même des numéros spéciaux d'auteurs de pays en guerre avec l'Allemagne
comme un consacré à Hans Flesch-Brunningen (1895-1981), illustré par un portrait d'Egon Schiele.
Autoportrait (1912) d'Egon Schiele
Fiche technique : 12/06/1950 - retrait : 24/03/1951 - Charles Péguy (1873-1914), pour le cinquantenaire
de la création des "Cahiers de la Quinzaine" - avec la cathédrale de Chartres, en souvenirs de ses pèlerinages.
Création et gravure : Pierre GANDON - Impression : Taille-Douce rotative - Support : Papier gommé
Couleur : Brun-noir - Format : H 40 x 26 mm (36 x 22) - Dentelures : 13 x13 - Faciale : 12 f
Présentation : 50 TP / feuille - Tirage : 2 950 000 (un deuxième tirage pour Chartres, le 7 avril 1951)
Remarque : la vente anticipée du 10 juin 1950 eut lieu dans l'ensemble des bureaux de deux départements, le Loiret
(lieu de naissance) et l'Eure-et-Loir (pour ses pèlerinages à Chartres) - cette première expérience fut abandonnée.
15 septembre : Centenaire de la Bataille de la Marne – 6 au 12 septembre 1914 (sujet déjà traité dans le journal de mai 2014)
Fiche technique : 15/09/2014 - réf. 11 14 104 - Centenaire de la Première Bataille
de la Marne – du 6 au 12 septembre 1914, entre l'armée allemande et l'armée française aidée
d'un corps expéditionnaire britannique – La réquisition des Taxis parisiens, par le général
Gallieni commandant la place de Paris. Il faut transporter d'urgence dans la Marne, les soldats
de l'armée constituée pour la défense de la capitale, afin d'effectuer une contre-offensive.
Création : Romain HUGAULT - Mise en page : Bruno GHIRINGHELLI
Impression : Héliogravure - Support : Bloc-feuillet, papier gommé - Couleur : Quadrichromie
Format du bloc : H 130 x 85 mm – Format 2 TP : H 40,85 x 30 mm - Dentelure : 13 x 13
Barres phosphorescentes : Sans - Faciale : 0,66 € - Lettre Prioritaire jusqu'à 20g - France
et 0,98 € - Lettre Prioritaire Internationale jusqu'à 20g – Monde
Présentation : Bloc-feuillet indivisible - Valeur : 1,64 € - Tirage : 765 000
Le coquelicot (papaver rhoeas) pousse dans les champs de céréales et sur le bord des routes,
plus fréquemment dans un sol calcaire. Il évoque, en particulier dans les pays
du Commonwealth, le souvenir des combattants tombés sur le champ de bataille en 1914-18.
Durant les campagnes Napoléoniennes, il fut constaté que le coquelicot poussait
sur les tombes des soldats morts au combat et en 1914, également sur le bord des tranchées.