Page 9 - Journal Culturel de Metz - 2014-09
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Timbre à date
         P.J. : 12/13.09.2014

         Romilly-sur-Seine
            (10-Aube),
         Vitry-le-François
        et Reims (51- Marne),
      Gagny (93-Seine-St-Denis)
      Paris (75) au Carré d'Encre










           Conçu par :
       Bruno GHIRINGHELLI














       Un officier des Dragons



        Les combats se déroulèrent le long d'un arc-de-cercle de 225 km à travers la Brie, la Champagne et l'Argonne, limités à l'Ouest par le camp retranché de Paris

                       et à l'Est par la place fortifiée de Verdun. Ce champ de bataille est subdivisé en plusieurs batailles plus restreintes :
              à l'Ouest les batailles de l'Ourcq et des deux Morins, au centre les batailles des marais de St-Gond et de Vitry, et à l'Est la bataille de Revigny.


           Au cours de cette bataille décisive, les troupes franco-britanniques arrêtent puis repoussent les Allemands, mettant ainsi en échec le plan Schlieffen

        qui prévoyait l'invasion rapide de la France en passant par la Belgique, pour éviter les fortifications françaises de l'Est et ensuite se reporter contre la Russie.

                    La retraite allemande se termine sur la rive droite de l'Aisne dès le 14 septembre, ce qui déclenche la bataille de l'Aisne.












                                              Timbre et imagerie du transport des troupes par les taxis parisiens             Officiers de cavalerie à la bataille


                                                  La situation entre août et fin 1914

           La situation militaire au début de la Première Guerre mondiale est très en faveur des forces armées allemandes. Elles viennent de remporter pendant

         la seconde partie du mois d'août 1914 une série de victoires sur tous leurs adversaires, que ce soit sur le front de Lorraine (bataille de Morhange, le 20 août)
               ou en Belgique (batailles des Ardennes du 21 au 23 août, de Charleroi   du 21 au 23 et de Mons le 23), comme sur le front de l'Est de l'Europe
                             (bataille de Tannenberg, aujourd'hui Stebark en Pologne) du 26 au 29 août contre les armées russes.


           Sur le plateau lorrain et dans les Vosges l'armée française arrête sa retraite dès le 23 août et arrive à tenir ses positions face aux attaques allemandes

          de 16 divisions (2 armées), bataille de la trouée de Charmes du 24 au 26 août. Par contre, toutes les unités françaises et britanniques qui s'étaient avancées

             en Belgique battent en retraite devant la supériorité des 59 divisions (5 armées) à partir du soir du 23 août, et se regroupent aux portes de Paris.

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               Le 3 septembre, des aviateurs français découvrent que les colonnes de la I  armée allemande infléchissent leur marche vers le Sud-Est

                  et ne marchent donc plus droit sur Paris. Ces aviateurs en avertissent un officier, qui se trouve être Alfred Dreyfus (1859-1935).

            Ce dernier les laisse avertir directement l'état-major malgré son grade supérieur ; l'information est confirmée par les reconnaissances de cavalerie

                                                                                   e
             le 4 au matin. Le 4, le gouverneur militaire de Paris, le général Gallieni (1849-1916), donne ordre à la 6  armée française (alors sous ses ordres)

               de se redéployer au Nord-Est de Paris et de marcher vers l'Est entre l'Ourcq et la Marne, prenant ainsi l'initiative d'engager la bataille.

                La bataille de l'Ourcq désigne les combats du 5 au 9 septembre sur la rive droite de la Marne, entre Nanteuil-le-Haudouin et Meaux,

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                        entre la 6  armée française (général Maunoury) et l'aile droite de la I  armée allemande (général Von Kluck).
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             La bataille des deux Morins désigne les combats du 6 au 9 septembre en Brie champenoise, d'abord sur le Grand Morin puis sur le Petit Morin,
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          entre d'une part le corps d'expédition britannique  (commandé par le maréchal French) et la 5  armée française (du général Franchet d'Espèrey (1856-1942)
                               ère
                                                                                 ère
           et d'autre part la gauche de la 1  armée allemande (du général von Kluck - 1846-1934) et la droite de la 1I  armée (du général von Bülow - 1846-1921).
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