Page 10 - Journal Culturel de Metz - 2014-09
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          La bataille des marais de Saint-Gond désigne les combats du 6 au 9 septembre, entre Sézanne et Mailly-le-Camp, entre d'une part la 9  armée française

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           (général Foch) et d'autre part la gauche de la 2  armée allemande du général von Bülow et l'aile droite de la 3  armée du général von Hausen (1846-1922).



          La bataille de Vitry désigne les combats du 6 au 10 septembre en Champagne crayeuse (ou pouilleuse), de part et d'autre de la ville de Vitry-le-François

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          entre l'aile gauche et le centre de la 4  armée française commandée par le général de Langle de Cary (1849-1927) et l'aile droite de la 4  armée allemande
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                             du duc Albert de Wurtemberg (1865-1939) et l'aile gauche de la 3  armée du général von Hausen.

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       La bataille de Revigny désigne les combats du 6 au 12 septembre au Sud de l'Argonne, autour de Revigny-sur-Ornain, entre l'aile droite de la 4  armée française

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         formée du 2  corps d'armée, l'aile gauche de la 3  armée française commandée par le général Emmanuel Sarrail (1856-1929) et l'aile gauche de la 4  armée

                            allemande et de la 5  armée allemande (du prince-héritier de Prusse, Wilhelm von Hohenzollern).
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                                               Fiche technique : 07/09/1964 - retrait : 13/03/1965 - Victoire de la Marne 1914 – 1964
                                                               50 ème  anniversaire des "Taxis de la Marne"

                                       Création et gravure : Claude HERTENBERGER - Impression : Taille-Douce rotative 3 couleurs, presse n° 10

                                    Support : Papier gommé - Couleur : Noir, bleu, blanc et rouge - Dentelure : 13 x 13 - Format du timbre : H 40 x 26 mm
                                                (36 x 22) – Valeur fa  ciale : 0,30 F - Présentation : 50 TP / feuille - Tirage : 6 500 000

                                             Remarque : erreur de positionnement du fusil sur l'épaule gauche, au lieu de l'épaule droite.




               Le coup d'arrêt de la Marne marque l'échec de la manœuvre allemande à travers la Belgique et le Nord de la France (le plan Schlieffen).

       Mais, selon le mot du général Joseph Chambe (1889-1983), alors jeune officier de cavalerie (et aviateur), "Ce fut une bataille gagnée mais une victoire perdue" :
      en effet, si les armées franco-britanniques mirent alors un terme à l'avancée irrésistible des armées allemandes commandées par le comte von Moltke (1848-1916),

         elles ne purent ou ne surent exploiter cet avantage en repoussant ces armées hors du territoire français. D'une part, les troupes françaises sont trop épuisées

             et affaiblies pour se lancer dans une poursuite. D'autre part, l'état-major allemand avait redéployé une partie de ses forces, envoyant de Lorraine

           plusieurs corps d'armée en renfort sur leur aile droite. Cette aile droite allemande s'arrête dès le 13 septembre, s'installant sur les rives de l'Aisne :

            les attaques françaises et britannique n'arrivent pas à les repousser lors de la bataille de l'Aisne et cette partie du front se stabilise en s'enterrant

                                         dans des tranchées, pour une guerre qui allait s'éternisée.

            Fiche technique : 15/09/2014 - réf. 21 14 457   -   Souvenir philatélique - Centenaire de la Première Bataille de la Marne – du 6 au 12 septembre 1914

                              Couverture du souvenir : la prise de Barcy, 6 septembre 1914, peinture©Paris-musée de l’Armée

        Présentation : Carte à 2 volets + 1 feuillet gommé avec les TP du bloc-feuillet – Conception graphique : Sandy COFFINET - Création des TP : Romain HUGAULT

                     Impression de la carte : Offset - Impression du feuillet : Héliogravure - Support : Papier gomme - Couleur : Quadrichromie
        Format de la carte 2 volets, ouverte : H 210 x 200 mm - Format du feuillet : H 200 x 95 mm - Barres phosphorescentes : sans - Format des 2 TP : H 40,85 x 30 mm

        Dentelure : 13 x 13 - Valeur faciale des 2 TP : Faciale : 0,66 € - Lettre Prioritaire jusqu'à 20g - France et 0,98 € - Lettre Prioritaire Internationale jusqu'à 20g - Monde

                                              Valeur du souvenir : 5,00 € - Tirage : 45 000















                6 septembre 1914 : la prise de Barcy (77-Seine-et-Marne) - Huile sur toile – 93 x 65 cm


       Maisons en train de se consumer, charrette démolie au milieu de la chaussée. Quatre soldats allemands gisant au sol,
      tandis que deux Français sont mains et genoux à terre. Officier français sabre au clair, clairon qui sonne la charge, les
             hommes baïonnette au canon attaque les troupes allemandes pour reconquérir le bourg de Barcy.

        Barcy est connu pour son rôle, dans les premiers jours de la Bataille de la Marne. La menace directe de la guerre
       atteint son paroxysme le 3-4 septembre 1914, lorsque les armées allemandes, se dirigeant à toute allure vers Paris, se
       trouvent en plein pays de Meaux. Elles occupent un à un les villages situés sur la rive droite de la Marne : Chambry,
      Barcy, Chauconin-Neufmontiers, Monthyon, Varreddes et s'apprêtent à franchir la rivière pour prendre pied sur la rive
              gauche. Le 8 septembre 1914, l'évêque de Meaux, Monseigneur Marbeau, fait le vœu d'érigé
      un monument dédié à Notre-Dame de la Marne, si sa ville était épargnée. Le monument est inauguré le 9 juin 1924 sur
            une petite bute du plateau de Barcy - une statue de la Vierge à l'Enfant, du sculpteur Louis Maubert
                               et une plaque : "Tu n'iras pas plus loin".

                       Monument national de la Victoire de la Marne : situé sur la commune de Mondement-Montgivroux
                            dans le Sud-Ouest de la Marne (51) à neuf kilomètres de Sézanne. Le site comprend
                        le monument national, un musée local, l'église et le cimetière du village, ainsi que le château.
                         Quatre nécropoles, dans un rayon de 10 à 20 km autour du lieu d'implantation du monument,
                       perpétuent le souvenir du sacrifice de ces soldats, morts lors de la première bataille de la Marne.

                       Monolithe de 35,5 m coulé, sur une armature métallique, dans un béton constitué d'agrégats roses
                         des Vosges, avec des fondations de 22 m. Une "victoire ailée" traverse l'orage en écartant
                      les éclairs et la foudre au milieu des trompettes qui annoncent le triomphe des armées françaises.
                        À la base du mégalithe a été sculpté un bas relief aux effigies des généraux qui commandaient
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                       cette armée pendant la 1  Bataille de la Marne. De gauche à droite : Sarrail, de Langle de Carry,
                            Foch, Joffre, le soldat de la Marne, Franchet d'Esperey, French, Maunoury, Galliéni.

                                        Au-dessus du bas relief, deux textes sont gravés :
                       "À la voix de Joffre, l'armée française en pleine retraite s'arrêta et fit face à l'ennemi. Alors se déchaîna
                      la Bataille de la Marne, sur un front de 70 lieues de Verdun aux portes de Paris. Après plusieurs jours de
                       luttes héroïques, l'ennemi de toutes parts battait en retraite et sur l'étendue du front, la victoire passait.
                                  et le second : l'ordre du jour du 6 septembre 1914, signé par Joffre.
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