Page 9 - Journal Culturel de Metz - 2014-05
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Le tunnel sous la Manche (The Channel Tunnel) est un tunnel ferroviaire
reliant le Sud-Est du Royaume-Uni (Folkestone - Ken) et le Nord de la France (Coquelles - 62-Pas-de-Calais).
Composé de deux tubes parcourus par des trains,
et d'un tube de service plus petit. Il est exploité
par la société franco-britannique EURO TUNNEL
C'est actuellement le tunnel ayant la section
sous-marine la plus longue du monde.
Sa construction a été réalisée par TransManche
Link (TML), consortium de 10 entreprises de BTP
Coupe des 3 tubes composant l'infrastructure du tunnel (5 françaises et 5 britanniques). Train Eurostar (TGV-TMST)
Le service navette d'EuroTunnel permet la traversée des véhicules routiers et de leurs passagers sur des trains adaptés, en environ 35 mn.
La traversée des voyageurs sans véhicule est assurée par des trains Eurostar, de type TGV-TMST et conçus spécialement pour cette ligne.
Les trains à grande vitesse utilisés par l'entreprise Eurostar, également appelés TGV TMST (TransManche SuperTrain) en France
et British Rail Class 373 au Royaume-Uni. Ce TGV existe dans deux versions différentes selon la composition : la version "3 Capitales"
de 18 voitures encadrées par 2 motrices, chaque rame mesure 393,72 m de long et peut transporter jusqu'à 750 passagers à 300 km/h.
et la version "North of London" (NOL) à 14 voitures seulement.
Historique et chronologie de l'aventure du "Pas de Calais" (ou "Détroit de Douvres") pour relier la France (Flandres) à l'Angleterre (Kent).
Remarque : il s'agit d'une chronologie des dates les plus importantes
Entre 1801 et 1802, ce ne sont pas moins de 138 projets qui ont été présentés.
A deux reprises, en 1881 et en 1975, des travaux ont été commencés, puis abandonnés
par les britanniques par peur d’une invasion ou par refus de s’engager financièrement.
La Manche, un bras de mer peu profond : au maximum 54 m sous le niveau,
avec deux hauts-fonds et large de 33 km. Cela n’a pas cessé de susciter l’imagination
de nombreux ingénieurs français et anglais : tunnels immergés, tube de surface,
tunnels forés, bateau sous-marin à voie ferrée, pont mobile…
1802 : sous Bonaparte, l'ingénieur des Mines, Albert Mathieu-Favier,
conçoit le premier grand projet de lien fixe sur le principe d’un tunnel foré composé
de 2 galeries superposées : l’une, pavée et éclairée par des becs à huile, était destinée
aux malles-poste et l’autre servirait à l’écoulement des eaux d’infiltration.
1803 : l’anglais Henry Mottray dévoile un autre projet de lien transmanche,
un tunnel sous-marin composé par l’assemblage de sections métalliques.
1830 : à partir de cette date, avec l’avènement des trains à vapeur et la construction du réseau ferré britannique, que surgissent
les premières idées d’un tunnel ferroviaire. Le français, Aimé Thomé de Gamond, ingénieur des Mines, passa près de 30 ans de sa vie
à concevoir 7 différents projets avant le milieu du XIXe siècle.
25 août 1855 : au cours de la visite d’Etat à Versailles, la Reine Victoria et Napoléon III approuvent le projet du tunnel sous-marin
conçu par Thomé de Gamond, qui sera présenté ensuite à l’Exposition Universelle de Paris de 1867.
1880 : la première tentative de forage est lancée en 1880 lorsque la perforatrice "Beaumont & English" creuse des tunnels sous la mer
des deux côtés de la Manche.
25 juillet 1909 : Louis Charles Joseph Blériot (1872-1936) est le premier à réussir la traversée en aéroplane, du Détroit du Pas-de-Calais,
entre Calais et Douvres (sur Blériot XI - 38 km en 37 mn - 61,6 km/h).
Fiche technique : 01/09/1934 - Retrait : 21/11/1934 - Poste Aérienne
Louis Charles Joseph Blériot (1872-1936) - 25 juillet 1909
25e anniversaire de la première traversée en aéroplane du Détroit du Pas-de-Calais,
entre Calais et Douvres (sur Blériot XI - 38 km en 37 mn - 61,6 km/h).
Dessin et gravure : Achille OUVRÉ - Impression : Taille-Douce rotative
Support : Papier gommé - Couleur : Lilas - Format : H 41 x 26 mm (36 x 21)
Dentelure : 13 x 13 - Présentation : 25 TP / feuille (5 bandes de 5 TP)
Faciale : 2,25 f - Tirage : 8 000 000
Fiche technique : 03/07/1972 - Retrait : 16/03/1973 - série des Personnages célèbres
Louis Charles Joseph Blériot (1872-1936), né à Dehéries, près de Cambrai
Les pionniers de l'aéronautique - Constructeur et pilote d'aéroplanes
Ingénieur de l'École centrale, constructeur de phares d'automobiles, il est attiré vers l'aviation par l'appareil
que présente à l'exposition de 1900, Clément Ader. Il construit alors son premier avion ornithoptère ou à ailes battantes
actionnées par un moteur à acide carbonique : c'est l'étrange machine représentée dans la partie inférieure du timbre.
Dessin : Pierre BEQUET - Gravure : Michel MONVOISIN - Impression : Taille-Douce - Support : Papier gommé
Couleur : Noir, rouge vif, rouge foncé - Format : V 26 x 40 mm (22 x 36) - Dentelure : 13 x 13
Présentation : 50 TP / feuille (10 bandes de 5 TP) - Faciale : 0,50 F + 0,10 F surtaxe au profit de :
la Croix-Rouge française - Tirage : 4 500 000 (3 700 000 de séries)
Fiche technique : 27/07/2009 - Retrait : 29/07/2011 - Poste Aérienne - Louis Charles Joseph Blériot (1872-1936) - 25 juillet 1909 / juillet 2009
centenaire de la première traversée en aéroplane de la Manche (sur Blériot XI - 38 km en 32 mn - 61,6 km/h).
Dessin : Jame's PRUNIER - Gravure : Yves BEAUJARD - d'après photo : fonds de famille - Impression : mixte Taille-Douce / Offset - Support : Papier gommé
Couleur : Polychromie - Format : H 52 x 31 mm (47 x 27) - Dentelure : 13¼ x 13 - Barres phosphorescentes : 2
Présentation : 40 TP / feuille (8 bandes de 5 TP) - Valeur faciale : 2,00 € - Tirage : 2 800 000
Remarque : existe également en bloc-feuillet de 10 TP (5 bandes de 2 TP) avec impressions dans les marges - Impression : mixte Taille-Douce / Offset
Support : Papier gommé - Format : V 130 x 185 mm - Dentelure : 13¼ x 13 - Barres phosphorescentes : 2 - Valeur : 20,00 € - Tirage : 35 000
Louis Blériot se consacre à la fabrication en série de ses avions et à des vols de démonstration à l'étranger. Pendant la guerre de 1914-1918,
après la construction de l'usine de Suresnes, il prend la direction de la Société Spad. Après la guerre, les Usines Blériot produisent de nombreux prototypes
et appareils de série, parmi lesquels il faut citer un monoplan de transport qui fut le premier appareil français à train d'atterrissage escamotable,
un avion de transport bifuselage à roues intégrées, un avion de raid qui réalisa des records de durée et de distance en ligne droite et en circuit fermé,
enfin le fameux "Santos-Dumont", hydravion de 20 tonnes, qui effectua de nombreuses traversées de l'Atlantique Sud en 1934-1936.

