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ici. Ces derniers leur confient quelques pour annoncer leur arrivée en Islande.
lettres. Le 2 août, ils retournent à leur 3 août 1935 : Bildudal – Reykjavik
avion. Après le plein des réservoirs, l’appareil
On trouve également quelques courriers décolle en début de soirée pour un vol
(fig. 11) ayant fait tout le parcours aérien d’une heure et demi vers Reykjavik. Au-
(New York-Bergen) avec la griffe violette dessus de la capitale islandaise, ils es-
“ANGMAGSSALIK” et l’oblitération de saient de trouver une place pour amerrir.
Reykjavik du 5 août 1935 au recto. Au ver- De nombreux bateaux sont dans le port,
so, oblitération mécanique de Brooklyn leurs passagers attendent l’arrivée des
du 13 juillet, oblitération mécanique deux héros. Thor Solberg pose l’avion à
KRAG de Bergen du 16 août 1935 réali- l’extérieur du port et est immédiatement
sée pour ce vol et griffe violette “THOR entouré par de petites embarcations.
SOLBERG” ; il s’agit probablement de Les aviateurs sont accueillis par le vice-
courriers personnels du pilote. consul de Norvège en Islande, Wilhelm
Fegth et par la population de Reykjavik
2 août 1935 : Angmagssalik – Bildudal qui salue les héros des États-Unis.
Après avoir fait le plein des réservoirs
avec l’aide de la population locale et Fig. 11 recto et verso
malgré les prévisions météorologiques
instables sur l’Islande, ils décident de
partir rapidement car les icebergs, dans
le fjord, dérivent dangereusement vers
l’avion.
Comme la radio de nouveau ne fonction-
nait plus, ils ont survolé Angmagssalik
pour que l’opérateur radio local puis-
se informer l’Islande que le Leiv Eiriksson
venait de quitter le Groenland. Compte
tenu des mauvaises conditions mé-
téorologiques à l’approche de Reykjavik,
Solberg décide d’aller à Bildudal, au
nord de la capitale. En altitude, il rencon-
tre du brouillard mais aussi de la glace ;
il doit alors descendre et fait face à de
violentes pluies. Solberg fait à nouveau
une démonstration de toutes ses com-
pétences de vol sans visibilité et survole,
à basse altitude, des bateaux de pê-
cheurs. Après huit heures de navigation,
ils aperçoivent enfin la terre et se posent
dans le fjord Arna, près de Bildudal
(aucun courrier connu). Ils peuvent ap-
précier un dîner raffiné et prennent un
contact téléphonique avec Reykjavik

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