Page 7 - Journal Culturel de Metz - 2017-03
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10 mars 2017 : Germaine RIBIÈRE 1917-1999
Germaine Ribière, née à Limoges (87, Hte-Vienne) en 1917, décède à Paris, le 20 nov.1999. C’est une grande dame de la Résistance et de l’amitié Judéo-chrétienne.
Appartenant à une famille profondément chrétienne, cette empreinte l'a marquée durant toute sa vie, au service des autres. Durant la période sombre du nazisme,
elle sauva de nombreux Juifs, surtout des enfants. Décorée de la Légion d’Honneur en 1956, elle fut reconnue "Juste parmi les Nations" le18 juillet 1967.
Fiche technique : 13/03/2017 - réf. 11 17 008 - Série commémorative : Timbre à date - P.J. :
centenaire de la naissance de Germaine RIBIÈRE, 1917-1999 – Jeune catholique française, les 10 et 11.03.2017
à Limoges (87-Hte-Vienne)
membre de la Jeunesse Etudiante Chrétienne et des Amitiés Judéo-chrétiennes. au Salon Philatélique de Printemps
Résistante à l'antisémitisme racial, sous le gouvernement de Vichy et l'occupation allemande. et au Carré d'Encre (75-Paris)
Elle sera reconnue comme "Juste parmi les Nations", le 18 juil.1967. Conçu par : Mathilde LAURENT
Création et gravure : Sophie BEAUJARD - Impression : Taille-Douce - Support : Papier gommé
Couleur : Polychromie - Dentelure : __ x __ - Format : V 30 x 40,85 mm (25 x 36)
Barres phosphorescentes : 2 - Faciale : 1,10 € - Lettre Prioritaire Internationale jusqu'à 20g, Europe
Présentation : 48 TP / feuille - Tirage : 900 000
Visuel TP : Germaine RIBIÈRE, jeune adepte du Témoignage chrétien, fit partie
d'un réseau de résistance, en aide aux familles juives, particulièrement aux enfants.
(Portrait d'après une photo d'archives familiales)
Premier plan : évocation du sauvetage et de la protection d'enfants juifs à travers le pays.
En fond : Limoges (87-Hte-Vienne), la gare des Bénédictins, vue depuis le parc du Champ de Juillet.
Première gare ouverte en juin 1856 par la Compagnie du chemin de fer de Paris à Orléans. La nouvelle
gare est un chef d'œuvre d'architecture de l'Art déco, inauguré en mai 1929 (M.H. le 15 janv.1975)
Après des études secondaires à Poitiers, elle devient étudiante à Paris où elle est l'une des dirigeantes de la Jeunesse Etudiante
Chrétienne Féminine (JECF). Alertée très tôt sur l’idéologie nazie, elle lit en mars 1937, l’encyclique à tous les évêques, de Pie XI
(pape, fév.1922-fév.1939) "Avec une brûlante inquiétude" ("Mit brennender Sorge"), qui l’enracine dans l’idée que le IIIe Reich
est aussi foncièrement hostile au christianisme, dont il ne se lasse de dénoncer les racines juives.
Dès l’été 1940, Germaine Ribière se refuse à accepter la victoire allemande. Commence alors pour elle la grande aventure
de la Résistance qui la conduira de Paris à Lyon, de Toulouse à Grenoble, de France en Belgique et plus souvent encore en Suisse,
au mépris des lignes de démarcation et des frontières. Mais, c’est l’Amitié chrétienne et l’aide incessante aux juifs persécutés, qui
la sollicitent davantage. Elle trouve des refuges pour les malheureux pourchassés, des familles et des institutions religieuses pour
accepter de très nombreux enfants. Elle distribue faux papiers et tickets d’alimentation, et surtout elle fait passer la frontière Suisse
à un nombre important de juifs traqués. Ses initiatives pour faire échapper les victimes aux mains de la police française
et de la Gestapo sont multiples. Plusieurs proches sont arrêtés, dont le Père Chaillet (1900-1972, prêtre, Compagnie de Jésus).
Germaine Ribière, 10 mars 1968, à Yad Vashem(Israël) Tour à tour, pour réaliser ses actions de résistance humanitaire, elle va se transformer en infirmière,
femme de ménage, et autres fonctions. Elle va surtout sauver de très nombreux enfants.
La guerre terminée, son engagement auprès des juifs, et plus tard d’Israël, ne faiblit pas et c’est elle que
le cardinal Gerlier et le Père Chaillet, avec l’accord du grand rabbin Kaplan, chargent d’une délicate mission
en vue de retrouver et ramener en France, en 1953, deux orphelins cachés en Espagne, de manière
à ce qu’ils soient rendus à leur famille juive. En reconnaissance de son dévouement et du courage montré
dans cette affaire, elle fut décorée de la Légion d’honneur en 1956. Mais ce qui la toucha bien davantage,
ce fut en 1967, d’être reconnue "Juste parmi les Nations" par l’Etat d’Israël.
En France – Paris, quartier du Marais : l’allée des "Justes parmi les Nations" est située en bordure
du Mémorial de la Shoah, et a été inaugurée le 14 juin 2006. Le Mur des Justes, situé dans l'allée, porte
les noms de près de 3800 hommes et femmes qui, au péril de leur vie, ont contribué au sauvetage de Juifs
en France, sous le gouvernement de Vichy et l'occupation nazi, durant la Seconde Guerre mondiale.
Mémorial de Yad Vashem : c'est un mémorial israélien situé à Jérusalem, construit en mémoire des victimes juives de la Shoah perpétrée par les nazis
pendant la Seconde Guerre mondiale. Le Parlement israélien, la Knesset, a décidé sa construction en 1953 en votant la "loi du mémorial".
"Et je leur donnerai dans ma maison et dans mes murs une place (Yad) et un nom (Shem) qui ne seront pas effacés" (livre d'Isaïe).
Le mémorial se trouve dans la forêt de Jérusalem, sur le versant Ouest du mont Herzl (804m, "Mont de la Mémoire").
Jérusalem - Yad Vashem le site de la Mémoire Yad Vashem - Salle de Mémoire Yad Vashem - Jardin des Justesdes Nations
Crypte du Souvenir : cette imposante structure en basalte permet aux visiteurs de rendre hommage à la mémoire des martyrs. Sur le sol, les noms symboliques de 22 lieux de mort
institués par les nazis : camps de transit, de concentration et d’extermination, ghettos et lieux de massacres choisis parmi les centaines existant en Europe. Une flamme du souvenir
brûle éternellement, auprès de cendres de victimes rapportées des camps d’extermination. Architecte : Arie Elhani - Flamme éternelle : Kosso Eloul
Jardin des "Justes des Nations" : dans tout le site de Yad Vashem, des arbres ont été plantés en l’honneur des non-juifs qui ont agi selon les principes d’Humanité les plus nobles
en risquant leur vie pour sauver des juifs pendant la Shoah. A côté de chaque arbre, un panneau rappelle le nom et le pays d’origine du Juste nommé.
11 et 12 mars 2017 : Fête du Timbre 2017, "Le Timbre fait sa Danse"
La Valse et la Danse Classique avec "l'Étoile" ou "la Danseuse sur Scène", une œuvre d'Edgar Degas (vers 1876-77)
C´est en 1935 que la Fédération Internationale de Philatélie a proposé lors de son congrès, à Bruxelles, la création d´une journée
du timbre dans chacun de ses pays membres, ce projet a été validé par le congrès de la FFAP à Paris en 1937.
La première journée du timbre aura lieu en 1938. Interrompue durant les années 1940 et 1941, le premier Timbre à Date illustré
paraît en 1942 sur une carte de la Fédération des Sociétés Philatéliques Françaises sur le thème "Restons groupés".
Le 9 déc.1944, la Poste émet le Premier Timbre consacré à la Journée du Timbre, dans une quarantaine de villes, avec pour visuel
le "blason" de Jean-Jacques Renouard de Villayer (1607-1691, juriste et membre de l'Académie française en 1659) qui, membre
du Conseil d'Etat, créa en juin 1653, la Petite Poste de Paris, avec les premiers facteurs et l'installation de boîtes aux lettres.
En 2000, la "Journée du Timbre" change de nom, et devient la "Fête du Timbre", avec les illustres héros de la BD.
A partir de 2010, le thème sera lié au développement durable, mettant à l'honneur les quatre éléments : Eau, Terre, Feu et Air.
Depuis 2014, c'est la "Danse" qui est à l'honneur : le corps peut réaliser toutes sortes d'actions comme tourner, se courber, s'étirer,
ou sauter. En les combinant selon des dynamiques variées, on peut inventer une infinité de mouvements différents. Le corps passe
à l'état d'objet, il sert à exprimer les émotions du danseur à travers ses mouvements, l'art devient le maître du corps.