Page 10 - Journal Culturel de Metz - 2017-03
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Étienne Clémentel, né le 29 mars 1864 à Clermont-Ferrand (63-Puy-de-Dôme) - il décède le 25 déc.1936
à Prompsat (Puy-de-Dôme). C'est un homme politique français de la IIIe République, plusieurs fois ministre.
Il est considéré comme l'un des pères de la technocratie et de l'intervention de l'État dans l'économie en France,
ayant regroupé sous son autorité, de 1915 à 1919, la plupart des ministères traitant des questions économiques.
Le 13 mars 1917, le ministre Etienne Clémentel, fait voter une loi qui a pour objet l’organisation du crédit
au Commerce et à l’Industrie. Les banques populaires reçoivent la mission d’accompagner les entrepreneurs
pour favoriser la reconstruction économique de la France et leur donner la réponse qu’ils ne trouvent pas
dans le système bancaire de l’époque. C’est la naissance officielle des "Banques Populaires".
Étienne Clémentel – bronze H.55,4 cm x L. 54,8 cm x P. 30,2 cm : œuvre réalisée par la fonderie Alexis Rudier
(vers 1916-17), dite "premier état". Il fut très lié à Auguste Rodin (1840 -1917, sculpteur, peintre, graveur,
ornementaliste) auquel il fut présenté par le peintre Henri Charles Étienne Dujardin-Beaumetz (1852-1913,
peintre et homme politique) vers 1905. Désigné par le sculpteur comme l'un de ses exécuteurs testamentaires,
Clémentel contribua à la création du musée Rodin, dans l'ancien "Hôtel Biron" de 1732 à Paris en 1919.
Cent ans plus tard, la flamme est toujours vive, et les banques populaires toujours aux côtés de ceux qui entreprennent. Elles sont engagées au service du développement
régional et sont un acteur majeur de l’activité économique de la France. Elles ont su rester visionnaires et innovent en permanence pour faire face aux défis de demain.
20 mars 2017 : Cinquante-cinq ans du cessez-le-feu en Algérie 1962-2017
En annonçant le 2 octobre 1961 "l'institution de l'Etat algérien souverain et indépendant par la voie de l'autodétermination",
Charles de Gaulle (nov.1890-nov.1970, militaire, résistant, écrivain et homme d'Etat, président de la Ve République du 8 janv. 1959 au 28 avril 1969)
a rendu possible les négociations entre l'Etat français et le Gouvernement provisoire de la République algérienne.
C'est à Evian-les-Bains (74-Hte-Savoie), que se réunissent au printemps suivant les représentants des deux parties, du 7 au 17 mars 1962.
Au nom de la France, les pourparlers sont menés par Louis Joxe (1901-1991, homme politique), ministre des Affaires algériennes,
tandis que la délégation algérienne est présidée par Krim Belkacem (1922-1970, chef historique du Front de Libération Nationale Algérien).
Le général de Gaulle, après huit années de guerre, annonce, le 18 mars 1962, le cessez-le-feu qui doit prendre effet le 19 mars en Algérie
et l'organisation prochaine d'un référendum qui devra consacrer le choix fait sur l'avenir des relations entre la France et l'Algérie.
Timbre à date - P.J. : Fiche technique : 20/03/2017 - réf. 11 17 __ - Série : commémorative
15/03/2017 Cinquante-cinq ans du cessez-le-feu en Algérie 1962-2017 - Mémorial National de
la Guerre d'Algérie et des Combats du Maroc et de la Tunisie, quai Branly à Paris (7ear.).
au Carré d'Encre (75-Paris)
Création : YOUZ – Impression : Héliogravure - Support : Papier gommé
Conçu par : YOUZ Couleur : Quadrichromie - Format : V 30 x 40,85 mm (26 x 38) - Dentelure : __ x __
Barres phosphorescentes : 2 - Faciale : 1,30 € - Lettre Prioritaire Internationale
jusqu'à 20 g - Monde - Présentation : 48 TP / feuille - Tirage : 701 400
Visuel : le Mémorial inauguré le 5 déc. 2002.a été conçu par Gérard Collin-Thiébaut (né en1946
à Lièpvre, 68-Ht-Rhin). C'est un artiste particulier, travaillant dans différents domaines de l'Art.
Le Mémorial permet de commémorer les conflits d'indépendance ayant eu lieu en Afrique française
du Nord (AFN) de 1952 à 1962 : ceux localisés dans les départements français d'Algérie et du Sahara,
rétrospectivement appelés la "guerre d'Algérie" (1954-1962), et ceux situés dans les deux protectorats
français du Maroc et de Tunisie, nommés "combats de Tunisie et du Maroc" (1952-1956, puis 1961
pour la crise de Bizerte). Il honore la mémoire des 23 000 soldats morts pour la France
(français et harkis), ainsi que celle des "victimes civiles" des différents conflits.
Mémorial inauguré par le président Jacques Chirac, le 5 déc.2002
Le mémorial est constitué de trois afficheurs électroniques verticaux
enchâssés dans trois colonnes de 5,85 m, faisant défiler, respectivement
dans chacune des trois couleurs du drapeau national, des informations
relatives aux personnes et événements commémorés :
- première colonne défilent en continu les noms et prénoms des 23 000
soldats et harkis, morts pour la France en Afrique du Nord.
- deuxième colonne passent des messages rappelant la période
de la guerre d’Algérie et le souvenir de tous ceux qui ont disparu
après le cessez-le-feu. Le 26 mars 2010, le président de la République
et son gouvernement ont décidé d'inscrire sur cette colonne les noms
des victimes civiles de la manifestation de la rue d'Isly à Alger,
(massacre par le 4e R.T. de l'armée française, de citoyens civils
français, non armés, partisans du maintien du statu quo de l'Algérie
française – 67 morts et près de 200 blessés), le 26 mars 1962.
- troisième colonne, grâce à l'utilisation d'une borne interactive située au pied du monument, les visiteurs peuvent voir s'afficher
le nom d'un soldat recherché parmi l'ensemble des noms de la liste.
-gravé au sol : "À la mémoire des combattants morts pour la France lors de la guerre d'Algérie et des combats du Maroc et de la Tunisie,
et à celle de tous les membres des forces supplétives, tués après le cessez-le-feu en Algérie, dont beaucoup n'ont pas été identifiés".
- il y a également une plaque où figure : "La Nation associe les personnes disparues et les populations civiles victimes de massacres ou d'exactions
commis durant la guerre d'Algérie et après le 19 mars 1962 en violation des accords d'Évian, ainsi que les victimes civiles des combats du Maroc et de Tunisie,
à l'hommage rendu aux combattants morts pour la France en Afrique du Nord".
25 mars 2017 : Maurice FAURE 1922-2014 – Professeur, Docteur en Droit, Résistant et Homme Politique
Maurice Faure, né le 2 janv.1922 à Azerat (24-Dordogne) – décède le 6 mars 2014 à Cahors (46-Lot)
Il fait ses études au lycée de Périgueux, puis aux facultés de Lettres et de Droit de Bordeaux et Toulouse. Il devient professeur agrégé d'histoire et géographie,
puis Docteur en Droit. En juin 1944, après le Débarquement, il s'engage dans la Résistance. Membre d'un Corps franc pyrénéen, il participe aux combats
de la Libération et notamment à la campagne des Vosges. De 1945 à 1950, il enseigne au lycée et de 1948 à 1951, à l’Institut d’Études Politiques de Toulouse.
Fiche technique : 27/03/2017 - réf. 11 17 002 - Série : Personnalités politiques Timbre à date - P.J. : 25/03/2017
Maurice FAURE 1922-2014 - Professeur, Docteur en Droit, Résistant et Homme Politique à Cahors (46-Lot)
Naissance le 2 janv.1922 à Azerat (24-Dordogne) – décès le 6 mars 2014 à Cahors (46-Lot)
au Carré d'Encre (75-Paris)
Création : Pierre ALBUISSON – Impression : Taille-Douce - Support : Papier gommé
Couleur : Polychromie - Format : V 30 x 40,85mm (26 x 38) - Dentelure : __ x __ Pont Valentré (XIVe siècle) sur le Lot
Conçu par : Mathilde LAURENT
Barres phosphorescentes : 2 - Faciale : 0,85 € - Lettre Prioritaire jusqu'à 20 g - France
Présentation : 48 TP / feuille - Tirage : 900 000
Visuel du Timbre à Date : le pont Valentré (pont de Balandras), également appelé "pont du Diable".
C'est un pont fortifié construit de 1308 à 1378. Restauré en 1879, il a bénéficié de la sculpture d'un petit diable,
dans l'action de desceller une pierre, au sommet de la tour centrale, en souvenir de la légende). Il permet
le franchissement du Lot, à l'Ouest de la ville de Cahors, sur la "via Podiensis" (voie du Puy) du pèlerinage
de Saint-Jacques-de-Compostelle. C'est un exemple de l'architecture militaire (les châtelets) du Moyen-âge,
avec six grandes arches ogivales gothiques. Cinq de ses piles sont précédés à l'amont, d'avant-becs crénelés
remontants jusqu'au tablier, dont 3 sont surmontées de tours-portes carrées à créneaux et mâchicoulis,
dominant l'eau de 40 m. Deux barbacanes protégeaient son accès, mais une seule à été conservée côté ville.