Page 9 - Journal Culturel de Metz - 2017-03
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Hilaire Germain Edgar de Gas, dit Degas - l'œuvre : "L'Étoile" ou "La danseuse sur scène" (vers 1876 / 77) – H.58,4 cm x L.42 cm – Musée d'Orsay, Paris

L'œuvre peinte : de 1876 à 1886, Degas utilise souvent une technique d'estampage, appelée monotype. Pour cette toile, il utilise du pastel sur monotype, qui est moins fatiguant pour ses yeux.
                                   Degas a produit de nombreux monotypes : il a contribué à diffuser cette technique, qui sera particulièrement travaillée au XXe siècle.

                        Technique d'impression : elle est originaire d'Italie, le monotype fut inventé par Giovanni Benedetto Castiglione, dit Le Benédette (1609-1664, peintre,
                                   graveur et imprimeur) vers 1648. Les impressionnistes et ceux qui sont proches d'eux, sont nombreux à avoir utilisé cette technique.

Autoportrait, ou Degas saluant (1863)  "L'étoile" ou "Danseuse sur scène" 1876/77  Bloc-feuillet : le format horizontal modifie l'œuvre originale verticale

  Fiche technique : 13/03/2017 - réf. 11 17 097 Hilaire Germain Edgar de Gas, dit DEGAS - l'œuvre : "L'Étoile" ou "La danseuse sur scène" (vers 1876 / 77)

Création : DEGAS - d’après photo : © RMN, Musée d'Orsay, Jean Schormans - Mise en page : Marion FAVREAU - Impression : Héliogravure - Support : Papier gommé
          Couleur : Quadrichromie - Dentelure : __ x __ - Format bloc-feuillet : H 105 x 71,5 mm - Format TP : V 40,85 x 52 mm - Barres phosphorescentes : Non
                         Faciale : 1,46 € - Lettre Verte de 20g jusqu' à 100g - France - Présentation : Bloc-feuillet avec un timbre-poste - Tirage : 500 000

       Si Degas est un membre fondateur du groupe des impressionnistes, son œuvre est si variée par ses thèmes et sa pratique qu'il ne les rejoint pas
         dans leurs traits les plus connus. Sa situation d’exception n’échappe pas aux critiques d’alors, souvent déstabilisés par son avant-gardisme.

Au début des années 1860, Degas aborde le genre des peintures historiques, en ayant recours de manière très personnelle à diverses sources d’inspirations.
   Il ne délaisse pas pour autant la peinture de genre, se passionnant très tôt pour les courses de chevaux, puis pour la danse, l’opéra, les cafés-concerts
     et la vie quotidienne. La danse est un sujet qui marquera la carrière de Degas. Il est en admiration devant ces danseuses qui rayonnent sur la scène.
           Elles sont comme des étoiles dont le regard ne peut se détacher. Il les montre en préparation, derrière la scène et lors de leur prestation.
         Degas se rend sur place pour représenter du mieux qu’il peut les moindres détails, c’est pour cette raison que ses tableaux débordent de vie.

Souvenirs FFAP de la fête du timbre 2017, création de Madame Claude PERCHAT - en vente les 11 et 12 mars, dans les 89 villes organisatrices

Enveloppe grand format : Danse classique + bloc-feuillet + TàD.  Enveloppe petit format : Valse + TP "Valse" + TàD.  Carte postale : Valse + TP "Valse" + TàD.

14 mars 2017 : Loi sur l'Organisation du Crédit au Commerce et à l'Industrie - 1917-2017

100 ans de coopération et d’innovation au service de l’économie régionale (J.O. Lois et Décrets - 16 mars 1917)

         Vote le 13 mars 1917 de la loi fondamentale à l’initiative d’Etienne Clémentel, Ministre du Commerce, de l’Industrie, de l’Agriculture, du Travail,
        des Postes et Télégraphes (6ème cabinet Briand, du 29 oct.1915 au 20 janv.1920) sous la présidence de Raymond Poincaré (du 18 fév.1913 au 18 fév.1920)
les Banques Populaires sont dotées d’un statut de sociétés coopératives ; elles ont pour objectif de développer le crédit au commerce, à l’artisanat et aux PME.
      La même loi créée les Sociétés de Caution Mutuelle. Parallèlement, en région les Caisses d’Epargne aident certaines Banques Populaires à s’installer :

            prêt de locaux, de mobilier, et au total une très faible participation de moins 2 % de 80 millions d’euros, du capital des Banques Populaires.

                                                    Fiche technique : 14/03/2017 - réf. 11 17 030 - Série : commémorative                 Timbre à date - P.J. :
                                          Centenaire de la loi sur l'organisation du crédit au commerce et à l'industrie 1917-2017               13/03/2017

                                                  100 ans de coopération et d’innovation au service de l’économie régionale             au Carré d'Encre (75-Paris)

                                        Création : Bruno GHIRINGHELLI – Impression : Héliogravure - Support : Papier gommé                       Conçu par :
                                            Couleur : Qudrichromie - Format : H 40,85 x 30 mm (38 x 26) - Dentelure : __ x __            Bruno GHIRINGHELLI
                                           Barres phosphorescentes : 2 - Faciale : 0,85 € - Lettre Prioritaire jusqu'à 20 g - France
                                                                  Présentation : 42 TP / feuille - Tirage : 800 016

                                       Visuel : symbolique de la solidarité, par le faible taux en %, de l'aide des Caisses d'Epargne,
                                       à certaines Banques Coopératives, de s'installer et permettre la création du Crédit Coopératif.

                                                    La représentation du petit et du moyen commerce, sous la main droite,
                                                         et de la petite et de la moyenne industrie, sous la main gauche.

    Fondation de la banque populaire en France : né à Besse, Ludovic de Besse (Alphonse Elisée Chaix) devient abbé de l’ordre des Capucins
   en 1851. En 1875, il crée la société protectrice du travail et de la vertu qui encadre de jeunes ouvrières. Envoyé à Angers, il fonde en 1878
ce qui est encore considéré comme la première Banque Populaire : la "Banque des Travailleurs Chrétiens". Après plusieurs voyages en Italie

      et la lecture des ouvrages de Seinguerlet concernant les banques coopératives allemandes, il se lance dans l'aventure en créant à Paris
le "Crédit Mutuel et Populaire" qui édite un journal, l’Union Economique. La première publication de diffusion d’informations et de conseils

  sur les banques populaires. De 1880 à 1886, à son initiative, 17 banques se constituent. De 1889 à 1893, le journal se transforme en Bulletin
      du Centre Fédératif du Crédit Populaire. Le père Ludovic de Besse se retire en 1903 au couvent des capucins de San Remo (Italie).
             Toute son œuvre est inspirée des expériences de Luigi Luzzatti (1841-1927, juriste, économiste et homme politique italien).
             Dès 1889, il colla-bore et anime avec Charles Rayneri et Eugène Rostand (1843-1915), le réseau français, qui n'aboutira pas
                                                       à l'ampleur des réseaux existant en Allemagne et en Italie.

Le "mutualisme" à l'origine des banques populaires françaises : suite à la Première Guerre mondiale, les petites et moyennes entreprises sont éprouvées par les difficultés
    et les restrictions, elles ont besoin de capitaux que les grands établissements bancaires ne sont pas prêts à leur fournir. Le ministre du Commerce Etienne Clémentel
   remet au goût du jour le projet de loi déposé en 1911 par Joseph Marie Auguste Caillaux (1863-1944, homme politique). Inspiré par la loi Méline sur le Crédit agricole (1884), il prévoit

 une organisation à trois niveaux : des sociétés de caution mutuelle (SCM) regroupant les artisans et commerçants, les banques populaires et une caisse centrale. La loi est votée le 13 mars 1917.
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