Page 8 - Journal Culturel de Metz - 2017-03
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Information pratique : Premier Jour, les samedi 11 et dimanche 12 mars 2017, dans notre région :
54 Meurthe-et-Moselle – HEILLECOURT : à la Maison du temps libre - 11, rue Gustave Lemaire - 54180 Heillecourt
55 Meuse - REVIGNY SUR ORNAIN : Le Madison - 40, rue de la Tresse Prolongée – 55800 Revigny-sur-Ornain
88 Vosges – ST-DIE-DES-VOSGES : Espace Copernic - place Jules Ferry – 88100 Saint-Dié-des-Vosges
57 Moselle – METZ : 1, rue des Récollets – Salle Capitulaire du "Cloître des Récollets" – 57000 Metz
Cloître des Récollets : au moyen-âge, sur la colline Sainte-Croix (183 m), berceau historique
de la cité de "Mettis", se sont implantés de nombreux édifices religieux,
dont le cloître des Récollets, datant des XIIIe/XIVe siècle, de style gothique.
Fondé par des moines de l’Ordre des Cordeliers (Ordre franciscains, portant sur leur robe
de bure brune ou grise, une grosse corde) qui s’installèrent sur la colline Sainte-Croixvers1230.
Le cloître fut occupé à partir de 1602 et jusqu’à la Révolution par des Frères mineurs récollets
(ordre inspiré par St-François d'Assise) qui s’y établirent à leur place.
Le cloître est ouvert sur le jardin central et son puits. Les galeries gothiques et la salle
capitulaire ne sont pas voûtées, mais plafonnées à l'aide de poutres en bois soutenus
par des piliers de bois massif. On peut remarquer un gisant et des pierres tombales enchâssés
dans les murs du cloître, ainsi que d'anciennes colonnes à décors floraux placées
de façon isolée dans les jardins (appartenant probablement à l'ancienne chapelle).
Au XVIIe siècle l'édifice est en partie remanié avec des matériaux réemployés.
La porte donnant sur la rue des Murs, conservée après le réaménagement des années 1960,
témoigne de l'architecture classique adoptée. L’église du couvent et la quatrième galerie
du cloître furent détruites en 1804. Depuis 2002, les archives municipales y sont abritées.
La "Fête du Timbre" de mars 2017, est organisée dans 89 villes de France
Pour clôturer la série sur le thème de la "Danse", entamée en 2014, ce seront la "Valse" et la "Danse Classique" qui la termineront.
Timbre à date - P.J. : Fiche technique : 13/03/2017 - réf. 11 17 900 - Fête du Timbre 2017 - Le timbre fait sa danse (4/4)
les 11 et 12.03.2017 TP, la "Valse" (en allemand, "Walzer", soit "Tourner en cercle") est une danse tourbillonnante,
dans 88 villes en France
souvent écrite sur une mesure à trois temps. Les "Valses viennoises", sont apparues dans la seconde
et le 11.03.2017 moitié du XVIIIe siècle dans les pays germaniques, détrônant les danses de Cour (menuet ou gavotte)
au Salon Philatélique de Printemps
Création : Stéphane LEVALLOIS - d’après photo : Jean Daniel Sudres - Gravure : Elsa CATELIN
et au Carré d'Encre, Paris (75) Mise en page : Valérie BESSER - Impression : Taille-Douce, 2 poinçons - Support : Papier gommé
Couleur : Polychromie - Dentelure : __ x __ - Format : V 30 x 40,85 mm (25 x 36)
Barres phosphorescentes : 1 à droite - Faciale : 0,73 € - Lettre Verte jusqu'à 20g, - France
Présentation : 48 TP / feuille - Tirage : 1 100 016
Conçu par : Mathilde LAURENT Stéphane Levallois (25/08/1970 à Paris) : en 1988, Ecole Supérieur
d'Art Graphique de Penninghen à Paris, ou il va enseigner durant trois ans.
Il effectue des stages d'images de synthèse et réalise des affiches de cinéma.
Depuis 2000, il évolue dans la Bande Dessinée et travaille également pour
le septième art, les jeux vidéo, la haute-couture, l'illustration, la publicité
et la philatélie (Phil@poste).
2014 : bloc-feuillet des capitales européennes "Vienne"
en 2015 : bloc-feuillet Fête du Timbre, ballet Preljocaj "les Nuits"
TP, 70e anniversaire du 8 mai 1945 – collector "Magicien d'Oz"
La Valse : c'est une danse populaire austro-hongroise aux racines très lointaines.
En effet, à la Cour de Vienne au XIIIe siècle, le minnesänger Neidhart von Reuental (v.1180-v.1247,
poète lyrique) composa des chansons dont le rythme annonçait clairement celui de la valse.
A cette époque, un fifre et un tambourin donnaient le rythme, accompagnant ainsi les danseurs
qui assuraient eux-mêmes le chant tout en virevoltant. Dès le XVIe siècle, de nombreux écrits mentionnent la
pratique de danses "par deux" et "tournantes". La plupart les condamnent, et les jugent licencieuses.
Selon B. Weigl ("Histoire de la Valse", 1910) : "La valse, en tant que danse tournée à trois temps, tirerait
son origine des Tanzlieder des XVIe et XVIIe siècles, des Ländler populaires et d'un certain type d'allemande
à trois temps". L'Allemande est reconnue comme l'un des ancêtres de la valse. A l'origine, elle se danse
lentement sur un rythme binaire. Plus tard, un rythme à trois temps lui donnera un caractère bien plus vif.
Le terme de valse "Walzer" apparaît au XVIIIe siècle et désigne les figures finales des Ländler.
Il est d'ailleurs tout à fait possible que la valse se soit développée à partir de l'allemande dans les villes
et à partir du Ländler à la campagne. Ses danses vont inspirer les compositeurs viennois.
Johann Strauss (Vienne 1804-1849) est un compositeur et chef d'orchestre autrichien. Il est universel-
lement connu pour ses valses, qu'il contribue à populariser avec Joseph Lanner (1804-1849,
compositeur, violoniste, chef d'orchestre), établissant ainsi les bases qui permettront à ses fils Johann
Strauss II (1825-1899), Josef Strauss (1827-1870) et Eduard Strauss (1835-1916) de poursuivre
la dynastie musicale. Sa plus fameuse valse est probablement le "Loreley-Rhein-Klänge, Walzer"
(1843). Son œuvre la plus célèbre est cependant la "Marche de Radetzky" (1848, référence à Joseph
Radetzky von Radetz, 1766-1858, officier général supérieur), jouée imperturbablement chaque année
par l'Orchestre philharmonique de Vienne lors du traditionnel Concert du nouvel an.
Fiche technique : 10/04/2000 - retrait : 12/01/2001 - série : célébrités artistiques et œuvre
Camille CLAUDEL (1864-1943) - "La Valse" (1895, bronze de 43,2 x 23 x 34,3 cm - Musée Rodin, Paris).
Oeuvre : Camille CLAUDEL - d’après photo : musée Rodin / Adam Rzepka © ADAGP, Paris 2000
Mise en page : Aurélie BARAS - Impression : Héliogravure - Support : Papier gommé
Couleur : Rouge, jaune, noir et gris - Dentelure : 13½ x 13 - Format : V 41 x 53 mm (36,85 x 48)
Barres phosphorescentes : Non - Faciale : 6,70 F (1,02 €) - Présentation : 30TP / feuille - Tirage : 4 500 000
Camille Claudel : sculptrice française, elle entretient une relation passionnelle et tumultueuse
avec le sculpteur Auguste Rodin (1840-1917). Cet amour impossible, ainsi que son internement psychiatrique
en 1913, la murant dans un silence total, contribuent à sa célébrité.
Bloc-feuillet : "L'Étoile" ou "La danseuse sur scène" (vers 1876/77) - Degas - 1834-1917
Fiche technique : 13/06/1960 - retrait : 26/11/1960 - série : célébrités artistiques - DEGAS (1834-1917)
Hilaire Germain Edgar de Gas, dit Edgar Degas, né à Paris le 19 juillet 1834 et décède à Paris le 27 septembre 1917.
Artiste peintre impressionniste, graveur, sculpteur et photographe – palette, pinceaux, modèle et certaines de ses œuvres.
Création : Charles MAZELIN - Gravure : Claude HERTENBERGER - Impression : Taille-Douce rotative - Support : Papier gommé
Couleur : Bleu-noir et bleu-vert - Dentelure : 13 x 13 - Format : H 40 x 26 mm (36 x 22) - Faciale : 0,50 F + 0,15 F de surtaxe
au profit de la Croix-Rouge française - Présentation : 50 TP / feuille - Tirage : 1 600 000 de séries
Autres TP : 19 mai 1970 : Edgar Degas (1834-1917) "Danseuse au bouquet saluant sur la scène" - Dessiné et gravé par Pierre Gandon
6 février 2006 : carnet "Les impressionnistes" - Degas, "Danseuses" 1884/85 - mis en page : Sylvie Patte et Tanguy Besset
9 mars 2012 : carnet "Journée de la femme 2012" - Degas, Portrait de jeune femme (détail) - mis en page : Etienne Théry
4 mai 2012 : E.C. France - Hong Kong - Degas, "Le Champ de courses", Jockeys amateurs près d'une voiture – m.en p. : Aurélie Baras