Page 2 - Journal Culturel de Metz - 2017-03
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Fiche technique : 13/03/2017 - réf. 11 17 023 - Série - Patrimoine
                     37e Salon Philatélique de Printemps "Montmartre" (75-Paris)

                    Basilique du Sacré-Cœur, square Louise Michel, Moulin Radet.

                Création et gravure : André LAVERGNE - Impression : Taille-Douce
                             Support : Papier gommé - Couleur : Polychromie

                      Format TP : H 60 x 25 mm (54 x 22) - Dentelure : ___ x ___
                 Barres phosphorescentes : 1 à droite - Faciale : 0,73 € - Lettre Verte,
                jusqu'à 20g - France - Présentation : 40 TP / feuille - Tirage : 1 500 000

                 Visuel : la Basilique du Sacré-Cœur, l'esplanade verte et les escaliers
                     au pied du monument – à droite, un montage, avec l'évocation

                   des moulins de la butte de Montmartre. Le "Moulin de la Galette"
                 est en réalité constitué de deux moulins : le "Blute-fin" et le "Radet".

            La colline de la Butte Montmartre, la Basilique du Sacré-Cœur, le square Louise Michel, le Moulin de la Galette                  Timbre à date - P.J. :
        Le quartier Montmartre, dans le 18e arrondissement de Paris, est l'un des principaux lieux attractifs de la capitale.                 du 09 au 11.03.2017
       La flânerie s'impose, en parcourant les ruelles pentues ; avec la basilique du Sacré-Cœur, la place du Tertre et ses célèbres  au Salon Philatélique de Printemps
      caricaturistes, la vigne de Montmartre, le cabaret du Lapin Agile, les deux moulins, les musées, et le panorama sur Paris…         et au Carré d'Encre (75-Paris)

     Avant d‘être rattaché à Paris en 1860, Montmartre était une commune indépendante qui tient son nom du vieux français                      Le "Moulin Radet"
    “martre” qui signifie “martyr”. On la nomme alors ainsi en hommage au martyr de Saint-Denis, premier évêque de Paris.             Conçu par : Mathilde LAURENT
    La butte Montmartre est le point culminant de la ville, avec ses 130,53 m d'altitude au sol (dans le cimetière du Calvaire).

      C'est à Montmartre que se déclenche la "Commune de Paris" du 18 mars, jusqu'à la "semaine sanglante" de mai 1871.

Aux XIXe et XXe siècle, Montmartre est un lieu phare de la peinture, accueillant de nombreux artistes de différents mouvements.

    Bâtiments, lieux et personnages : la basilique du Sacré-Cœur (1875-1923), l’église Saint-Pierre de Montmartre (1134-1147),
     l’église Saint-Jean des Abbesses (1894-1904) et nombre de communautés religieuses – cimetière du Nord (de Montmartre,
     1795-1825) - cabarets, théâtres et salles de spectacles – musées – places et ruelles – marchés - vigne et fête des vendanges
 du "Clos Montmartre" - le funiculaire - les deux moulins, "Blute-fin" (1795) et "Radet" (1834), formant l'ensemble du "Moulin

         de la Galette" (bal populaire) - de nombreux personnages et artistes célèbres sont nés, ou ont vécu à Montmartre.

Moulin "Radet"

             Basilique du Sacré-Cœur

           Depuis la nuit des temps, Montmartre a été un lieu de culte : les Druides gaulois, les Romains avec les temples dédiés à Mars et Mercure, l’Église Saint-Pierre,
                  la plus ancienne de Paris, reconstruite près de l’Abbaye Royale de Montmartre au XIIè siècle par le roi Louis VI et sa femme Adélaïde de Savoie…

   Et la Basilique du Sacré-Cœur (ou du "Vœu National" de 1870-71) : architecte, Paul ABADIE (1812-1884). Il s'inspire
de la Cathédrale Saint-Front de Périgueux et de la Basilique Saint-Marc de Venise. Elle est en forme de croix grecque, ornée
de quatre coupoles. La coupole centrale a une hauteur sous clef de voûte de 54,94 m (Ø = 16 m), le dôme central(Ht.83 m),

   est surmonté d'un lanterneau formé d'une colonnade. Les travaux commencent en 1875 pour finir en 1914, mais Abadie
   décède en 1884. Son plan sera partiellement modifié par les six architectes qui lui succédèrent. La Basilique est de style
   romano-byzantin. Les pierres extérieures, appelées "Château-Landon", proviennent des carrières de Souppes-sur-Loing
  (77-Seine et Marne) et ont la propriété particulière d’êtres très dures, d’avoir un grain très fin et de blanchir au contact de
 l’eau de pluie. Des travaux de soutènement sont nécessaires, il a fallu creuser 83 puits de 33m de profondeur, qui, comblés
de béton et reliés par des arcs, deviennent des piliers sur lesquels repose l’édifice. Les travaux de la crypte débutent en 1878,
   suivi par ceux du corps de la basilique vers 1881. L'intérieur de la nef est inauguré le 5 juin 1891. Le campanile de 90 m
  est terminé en 1912 (il bénéficie de la plus grosse cloche de France "La Savoyarde", fondue à Annecy en 1895, fonderie des frères
   Paccard - Ø = 3 m, poids : 18 835 kg), mais il faut attendre 1914 pour que l'ensemble de la façade soit achevé. La consécration,

               initialement prévue le 17 octobre 1914, est reportée à cause de l'entrée en guerre et a lieu le 16 octobre 1919.

     Les vitraux posés entre 1903 et 1920, sont détruits pendant la Seconde Guerre mondiale et remplacés par des vitraux contemporains. Le bâtiment est officiellement achevé en 1923 avec
     la finition de la décoration intérieure, notamment les mosaïques de l'abside, la plus grande de France (Emaux de Briare, 45-Loiret, surface de 473,78 m2). Les années 1930 voient le début
de la construction des annexes, sacristie, bureaux et hébergement. Le sculpteur et médailleur Hippolyte Lefèbvre (1863-1935) exécute une grande partie du décor sculpté de la basilique,
 notamment le grand-autel et les deux statues équestres en bronze disposées sur la terrasse du porche d'entrée aux trois arches, le roi Louis IX (Saint Louis, 1214-1270) brandissant

           son épée et de Jeanne d'Arc (1412-1431). La statue du Sacré-Cœur-du-Christ en argent qui se trouve à l'intérieur, est due au sculpteur Eugène Bénet (1863-1942).
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