Page 1 - Journal Culturel de Metz - 2017-03
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LORRAINE         Journal P H I L A T É L I Q U E , A R T I S T I Q U E et C U L T U R E L                                                             METZ
                    CLUB PHILATELIQUE " DIVODURUM" de la C.A.S. de METZ - RÉGIE
                                et AMICALE PHILATELIQUE de METZ - Mars 2017

           Deux événements philatéliques majeures ce mois-ci. Á Paris, le 37e Salon Philatélique de Printemps et la 5e Biennale Philatélique
          "Paris 2017 - Montmartre" avec plusieurs émissions postales, de nombreux stands de négociants et la participation de plusieurs Postes.
          La Fête du Timbre 2017, dans 89 villes du territoire national : avec l'émission d'un bloc-feuillet et d'un timbre-poste gravé sur le thème

               en cours depuis trois ans, "La Danse" – des animations, des jeux et un tirage au sort seront proposés sur les stands de la FFAP.

          9 au 11 mars 2017 : 37e Salon Philatélique de Printemps - 5e Biennale Philatélique - Paris 2017 "Montmartre"
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détermination l'éPdruinccaiptaioutné dd'Aensdofirlrlee s: haoummPaagsekàilsataprne.mière série de timbres (1932) de la Principauté – 40 ans de "Philandorre 1977-2017.

au fond la casa De la Torre y Mier / Díaz                    Fiche technique : du 09 au 11/03/2017                     Timbre à date - P.J. :
                                               37e Salon Philatélique de Printemps – Paris 2017 "Montmartre"            du 09 au 11.03.2017
                                                                                                                        au Salon Philatélique
                                                        Blocs de la CNEP (Chambre syndicale française
                                                             des Négociants et Experts en Philatélie)                        de Printemps
                                                                                                                         et au Carré d'Encre
                                                      5e Biennale Philatélique "Paris 2017 - Montmartre"
                                                                                                                               (75-Paris)
                                           Escalier et funiculaire, dans un écrin de verdure, permettant d'accéder
                                              à la basilique du Sacré Cœur, au sommet de la butte Montmartre,                Conçu par :
                                                          point culminant terrestre de Paris (130,53 m).                 Arlys CREATION

                                             Mise en page : Arlys CREATION, d'après photo : Christie’s Images              La basilique du
                                           et Bridgeman Images - Impression : Offset - Support : Papier cartonné    Sacré-Cœur de Montmartre

                                             Couleur : Polychromie - Format du bloc-souvenir : H 85 x 80 mm              Façade méridionale
                                                (80 x 75- avec le nom du créateur en marge : bas et côté droit)         La partie supérieure
                                                         Présentation : Bloc-feuillet numéroté au verso,             de l'édifice (1881 à 1903)
                                                                                                                        Fronton du portique
                                             avec 1 ID Timbre intégré - Prix de vente : 7,50 € - Tirage : 11 000     Coupole à 55 m (Ø 16 m)
                                                                                                                      et 4 petits dômes (1891)
                                                            Fiche technique : type ID Timbre intégré                Grand dôme (1898) à 83 m.
                                                           Reprise de l'affiche "Tournée du Chat noir"
                                                        créée par Théophile-Alexandre Steinlen en 1896

                                           Phil@poste - Impression : Héliogravure - Support : Papier autoadhésif
                                             Couleur : Polychromie - Format du timbre : portrait V 37 x 45 mm
                                                    (32 x 40) - zone de personnalisation : V 23,5 x 33,5 mm
                                              Dentelure : Prédécoupe irrégulière - Barres phosphorescentes : 2
                                                        Faciale : Lettre Prioritaire jusqu'à 20 g – France
                                               Présentation : Demi-cadre gris vertical avec micro impression :
                                                               Phil@poste et 5 carrés gris à gauche
                                                         + les mentions légales : FRANCE et La Poste

          Le bloc CNEP : l'image reproduit une des œuvres de Lucien Génin, né le 9 nov.1894 à Rouen (76-Seine-Maritime) et décédé le 26 août 1953 à Paris.
      Lucien Génin, est un peintre postimpressionniste français. Réformé en 1914, il suit l'enseignement de l'Ecole des Beaux-arts de Rouen ; puis en 1919, l'Ecole
 des Arts Décoratifs de Paris. Il s’installe définitivement à Montmartre et se fixe au "Bateau-Lavoir" (cité d'artiste depuis 1904). Il deviendra le "Peintre des Parisiens",
      il les peint dans les ruelles de Montmartre, dînant le soir place du Tertre, chantant au Lapin Agile, en auto sur les boulevards, badauds entourant haltérophiles
et chanteurs des rues ; il les suit sur les bords de Marne aux premiers rayons du soleil et dans le Midi de la France, l'été. L'un de ses nombreux tableaux obtient, en 1932,
  le prix de l'Institut d'Art de Chicago. L'œuvre : l'un des tableaux de "Montmartre et la Basilique du Sacré-Cœur" - huile sur toile - V 60 x 73 cm (collection privée).

                                         La "Tournée du Chat noir", affiche créée en 1896 par le peintre suisse Théophile-Alexandre Steinlen
                                       pour promouvoir le célèbre cabaret "Chat Noir" de Montmartre (au pied de la butte Montmartre), fondé
                                     en nov.1881, par Rodolphe Salis. La "Goguette du Chat Noir" (groupe festif), se réunissait dans ce cabaret.

                                        Pour assurer la promotion du cabaret, Rodolphe Salis et Émile Goudeau créent la revue hebdomadaire
                                        "Le Chat noir" (janv.1882 à sept.1897). Elle incarna l'esprit "fin de siècle" et avait pour collaborateurs
                                      les chansonniers et les poètes qui se produisaient dans le cabaret ainsi que les artistes qui l'avaient décoré :
                                     Emmanuel Poiré, dit Caran d'Ache (1858-1909, dessinateur humoristique, caricaturiste, dessinateur de presse)
                                      y représentait des scènes militaires et Adolphe Léon Willette (1857-1926, peintre, caricaturiste, lithographe,
                                  illustrateur) des "Pierrots et Colombines". Dans la revue, des signatures d’auteurs célèbres comme Paul Verlaine
                                        (1844-1896), Jean Richepin (1849-1926) ou encore Léon Bloy (1846-1917), le tout illustré, entre autres,
                                       par Théophile-Alexandre Steinlen (1859 à Lausanne, Suisse – s'installe à Paris en 1881, loge à Montmartre,
                                       il sera naturalisé français en 1901 – décès en déc.1923 à Paris, peintre, graveur, illustrateur, affichiste et sculpteur).

                                                 Information : certaines de ses œuvres sont exposées au musée des Beaux-arts de Nancy.

  Photo: Steinlen dans son atelier (1913, photo de l'agence Meurisse – BNF Paris) - Affiche : cette lithographie en couleur (1896 - V 40 x 62 cm) représente un chat noir,
              sur fond jaune et rouge. Elle a été reproduite sur de nombreux supports et des exemplaires originaux sont conservés dans de nombreux musées.

"                                             Funiculaire de Montmartre : sa construction est décidée par le conseil municipal de Paris en 1891, afin de desservir
                                               la Basilique du Sacré-Cœur, construite au sommet de la butte-témoin de Montmartre et inaugurée le 5 juin 1891.
  1905-la basilique du Sacré-Cœur
   et le premier funiculaire à eau.    Il desservira deux stations terminus et utilisera un contrepoids d'eau pour se déplacer. Sa mise en service a lieu en juillet 1900,
                                       et son exploitation est confiée aux établissements Decauville par une concession qui prend fin en 1931. Cependant, n'ayant pu
                                       obtenir l'autorisation préfectorale pour circuler, le funiculaire est fermé jusqu'en mars 1901. Le funiculaire possède deux voies
                                     à écartement standard munies d'une crémaillère Strub employée pour le freinage. Le système est actionné par deux cuves étanches
                                         d'une capacité de cinq mètres cubes d'eau situées sous le plancher de chacune des cabines. La cuve d'une cabine est remplie
                                       à la station haute ce qui permet sa descente par effet de gravité avec le poids cumulé des voyageurs et de l'eau, entraînant dans
                                       la montée la cabine opposée. Une machinerie à vapeur située à la station basse actionne des pompes refoulant l'eau à la station
                                     supérieure. Les cabines ont une capacité de quarante-huit passagers répartis en quatre compartiments fermés disposés en escalier,

                                           les deux plates-formes d'extrémité étant réservées au conducteur (pour le serre-frein). Elles sont retenues par un système
                                          de freinage établi sur la crémaillère. Ce système transporte un million de voyageurs par an, durant une trentaine d'années.

                                        À l'échéance de la concession, la ville de Paris et le département de la Seine chargent la Société des Transports en Commun
                                        de la Région Parisienne d'exploiter et de moderniser les infrastructures. L'ensemble du système est remplacé par deux cabines
                                      fonctionnant à l'électricité, et l'exploitation reprend en février 1935. La traction est assurée par un treuil, actionné par un moteur

                                           électrique de cinquante chevaux, qui permet aux cabines, d'une capacité de cinquante personnes, d'effectuer le parcours.

                                          En 1991, seconde rénovation : les stations sont totalement reconstruites sur les plans de l'architecte François Deslaugiers
                                            (1934-2009) et les travaux seront réalisés par la société d'ascenseurs Schindler, avec une importante utilisation du verre

                                         et de la transparence. Cette technologie, d'un ascenseur incliné à traction électrique, n'est donc plus un véritable funiculaire.
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