Page 7 - Journal Culturel de Metz - 2016-10

Le nEUROn : dans les vingt prochaines années, l’industrie européenne des avions de combat devra faire face à trois grands défis :

le besoin de développer des technologies stratégiques / la nécessité de maintenir des pôles d’excellence dans les domaines

où l’industrie européenne a développé des niches technologiques / l’objectif de maintenir du plan de charge pour ses bureaux

d’études. Face à cette situation, le gouvernement français a pris l’initiative en lançant en 2003 un projet de démonstrateur

technologique d’un véhicule de combat aérien non piloté (UCAV - "Unmanned Combat Air Vehicle"), élaboré dans le cadre d’une

coopération industrielle européenne. Le but du démonstrateur nEUROn est de donner aux bureaux d’études européens un projet qui

leur permet de développer leur savoir-faire, et de maintenir leurs compétences technologiques pour les années à venir.

Pour être totalement efficace, un point unique de décision, la Direction Générale de l’Armement française (DGA), ainsi qu’un point

unique d’exécution, Dassault Aviation comme maître d’œuvre, ont été mis en place pour assurer la gestion du programme.

Les gouvernements italien, suédois, espagnol, grec et suisse, conjointement avec leurs équipes industrielles, Le nEUROn lors de ses démonstrations – 2015

Alenia, SAAB, EADS-CASA, Hellenic Aerospace Industry (HAI) et RUAG, ont rejoint l’initiative française.

24 octobre : Emission Commune France - Portugal - la rue Royale à Paris et la rue Augusta à Lisbonne

Le "Siècle des Lumières", de la mort de Louis XIV (sept.1715), à la Révolution française (mai 1789 à nov.1799), apporte un embellissement important
dans l'architecture des villes. Ce mouvement émane de l’Europe toute entière et non d'un pays. En effet, au cours du XVIIIe siècle, la cité s’affirme,
dans nombre de villes européennes entre 1715 et 1789, par son élégance et sa beauté au travers des places, des bâtiments et des promenades publiques.

Cette étape a été précédée par celle du XVIIe siècle, qui a vu la libéralisation d’espace grâce à la démolition des remparts enserrant les cités.
Au Portugal, les premières manifestations des Lumières émergent déjà dans la seconde moitié du XVIIe siècle, et connaissent leur apogée sous le roi Joseph 1er,

le "Réformateur" (roi du Portugal de juil.1750 à fév.1777) qui modernisa son pays économiquement et artistiquement avec l'aide de son Premier ministre
Sebastião José de Carvalho e Melo, comte d'Oeiras, marquis de Pombal (mai 1755 à mars 1777, l'un des hommes politiques les plus important de l'histoire portugaise).

Timbre à date - P.J. : 21/10/2016
au Carré d'Encre (75-Paris)

Rue Augusta et l'Arc de triomphe à Lisbonne (Portugal) Conçu par : Claude PERCHAT Rue Royale et façade de l'église de la Madeleine à Paris (France)
Les 2 rues et édifices, en perspective

Fiche technique : 24/10/2016 – Emission Commune, France - Portugal - Les rues Royale (Paris) réf. 11 16 032 et Augusta (Lisbonne) réf. 11 16 033
s'inscrivent dans la pensée urbanistique de l'époque des Lumières – de larges perspectives offertes à la vue des édifices prestigieux les bordants.

Conception graphique et gravure : Yves BEAUJARD - Impression : Taille-Douce - Support : Papier gommé - Couleur : Polychromie - Dentelé : __ x __
Format des 2 TP : H 52 x 31,77 mm (48 x 28) - Barres phosphorescentes : 2 / TP - Faciale des 2 TP : 0,80 € - Lettre Prioritaire jusqu'à 20g - France
et 1,00 € Lettre Prioritaire Internationale jusqu'à 20g – Europe - Présentation : 40 TP / feuille - Tirage : 1 000 000 de chaque TP

Visuel du TP à 0,80 € : la "Rua Augusta" à Lisbonne, fut le joyau du plan de reconstruction imaginé par le marquis de Pombal, après le violent tremblement de terre de 1755
qui ravageât la plus grande partie de la cité - La perspective de cette rue met en valeur l’Arc de triomphe richement sculpté. On y distingue la monumentale horloge
qui est le symbole de la puissance du Portugal dans le domaine de l'horlogerie. On retrouve les façades peintes en jaune et le détail des dessins des pavés dans la rue.

Visuel du TP à 1,00 € : la "Rue Royale" à Paris, fut conçue par l'architecte du Roi, Ange-Jacques Gabriel et construite entre 1758 et 1785 à l'endroit où s'élevaient jusqu'en 1733
la porte Saint-Honoré et les anciennes fortifications de la cité - La perspective de cette rue, longue de 282 m, met en valeur la façade monumentale de l'église de la Madeleine.

De part et d'autre, les immeubles haussmanniens, éclaire élégamment la rue, par la couleur des blocs de pierre appareillés, en provenance de nombreuses carrières situées parfois
loin de la capitale. L'extrémité Sud de la rue, avec ses deux hôtels à colonnades, offre une très belle perspective sur la place de la Concorde, l'obélisque et l'Assemblée nationale.

Lisbonne - quartier de la Baixa (ville basse) : il se situe dans le cœur de la ville basse et fut complètement reconstruit après le tremblement de terre de 1755.
La rue Augusta, relie la Praça do Comércio (place du Commerce, ancienne place royale) bordant l'estuaire du fleuve Tage, à la Praça de D. Pedro IV
(place Don Pedro IV - place Rossio, nom historique). Cette rue piétonne et commerçante, début au Sud, sous un Arc de triomphe (ancien accès au port).

La reconstruction de la Baixa : Joseph Ier de Portugal, le Réformateur (1714 à 1777) modernisa son pays économiquement et artistiquement avec l'aide
de son Secrétaire d'Etat à l'Intérieur Sebastião José de Carvalho e Melo, comte d'Oeiras, marquis de Pombal, qu'il nomma à ce poste de mai 1755 à mars 1777.

Marquis de Pombal A la suite de l'important séisme, du raz-de-marée qui suivit et 1755, séisme et tsunami provoquent la destruction de Lisbonne (19es.)
des incendies qui ont détruit une grande partie de la ville

le 1er nov. 1755, le marquis de Pombal prend immédiatement
les choses en main alors que la famille royale fuit Lisbonne.

Il va faire construire, pour la première fois, des bâtiments
antisismiques. Cet événement lui permet, enfin, dans le domaine
politique de se défaire de tous ses opposants et de gouverner seul.

Dans le cadre de la reconstruction, il décide de la création d'une
nouvelle grande place, destinée à rivaliser avec les plus grandes
places royales d'Europe. Eugénio dos Santos (1711-1760, ingénieur
militaire et architecte) et son assistant Carlos Mardel (1696-1763,

ingénieur et architecte) furent responsables de la conception
de la nouvelle place. D'un côté elle ouvre sur l'estuaire du Tage,
les autres côtés sont bordés par des bâtiments gouvernementaux

avec de belles arcades donnant sur la place.

La place du Commerce s'ouvre sur la Baixa, par un arc de triomphe et sur l'estuaire du Tage, par un embarcadère où autrefois épices et or des colonies étaient débarqués.