Page 11 - Journal Culturel de Metz - 2016-10
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Rendez-vous " Salle de l’Arsenal" à TOUL (54) - entrée gratuite
avenue du Colonel Péchot, de 9h00 à 18h00 – dimanche : 17 h
Challenge Pasteur dans différentes classes de compétition
Trophée Léonard de Vinci avec la Classe ouverte
Concours nationaux 2016 - deux compétitions réservées aux adultes :
Championnat de Philatélie Thématique : Théma-France X
2e édition du championnat de France de Philatélie Polaire.
La Poste : vente en avant-première du timbre et de la LISA
oblitérations Premier Jour et bureau temporaire
Postes étrangères : Allemagne, Luxembourg et Monaco
Présence de l'Art du Timbre Gravé, représentant les graveurs de TP.
et des associations spécialisées (GAPS, AFPT, etc…)
15 négociants français et étrangers
Des animations pour tous : Magic Circus et le Grand Manège
Quatre expositions : Histoire postale de Toul, Boîtes à timbres et encriers,
La Poste en 14/18 et les expéditions polaires
Des conférences par le Cercle d’Etudes de Philatélie Polaire - seront représentés : la viticulture du toulois – la verrerie de Vannes le Châtel – le rosiériste, vente de la Rose "Toul"
un stand militaire du 516e RT , avec des véhicules et du matériel à l'extérieur de la salle – d'autres activités et visites du patrimoine et des entreprises artisanales sont au programme.
Cathédrale Saint-Etienne : la 1ère cathédrale, dédiée à St-Étienne et Notre-Dame, est édifiée dans la seconde moitié du Ve siècle.
Le groupe épiscopal comprend à l’origine 3 églises : la 1ère consacrée à la Vierge, la 2ème à St-Étienne et la 3ème, qui servait
de Baptistère, à St-Jean-Baptiste. Entre 963 et 967, l'évêque Gérard fait entreprendre la construction d'une cathédrale Romane
sur l'emplacement des 3 églises, ne formant plus qu'un seul édifice. Aux XIe et XIIe siècles, la cathédrale subit diverses
transformations, avec la probabilité de plans Roman-Rhénan. Les tours de la façade fond 65 m de haut, la nef fait 98 m de long
pour une hauteur de voûte de 32 m, le transept fait 56 m de large. Malgré une construction sur plus de 3 siècles, l'édifice,
hors façade, présente une grande homogénéité de style. Le XIIIe siècle voit l'édification du chœur, du transept, de la dernière
travée de la nef et de la 1ère travée de la galerie est du cloître. Au XIVe siècle, les 4 travées suivantes de la nef sont construites.
Au XVe siècle, la magnifique façade de style Gothique Flamboyant est construite ainsi que les 2 premières travées de la nef.
Chevet, dit "chevet lorrain", de la cathédrale St-Etienne Une gargouille de la Tour Sud, observe la couronne de la Tour Nord Depuis le jardin de l'ancien palais épiscopal
Au XVIe siècle, 2 Chapelles Renaissances sont ajoutées à l'avant des collatéraux Nord et Sud de la nef, la chapelle de Tous-les-Saints, devenue la sépulture
de Jean Forget, chapelain et chantre du chapitre des chanoines, et la chapelle des Évêques avec sa voûte plate à caissons, supportée par de simples arcs surbaissés
(en attente de restauration). A la Renaissance, la cathédrale se voit complétée par la construction du dôme dit "à la Boule d'Or", sur la toiture, à la croisée du transept.
Le cloître a été construit entre 1221 et 1561. Maître Pierre Perrat,(v.1340-1400, architecte à Metz, Toul et Verdun) a participé à sa réalisation depuis 1381.
De 54 m sur 42 m, il est l'un des plus grands de France. Une série de gargouilles permet l'évacuation de l'eau, via des chéneaux, une avancée technologique très moderne
pour cette époque (elle fut étudiée par Eugène Emmanuel Viollet-le-Duc, dit Viollet-le-Duc, 1814-1879, architecte des restaurations et des écrits théoriques).
Collégiale Saint-Gengoult de style gothique et son cloître de style flamboyant-Renaissance (visuel de la vignette du TP)
De style gothique d'inspiration champenoise, les travaux d’édification de la Collégiale commencèrent dans les années 1240 alors que la Cathédrale Saint Etienne
est déjà avancée. Le gros de l’ouvrage s’achèvera dans les années 1510 avec une dernière tranche de travaux qui pare l’ensemble de son portail et de sa grande rose.
La façade restera inachevée à cause d’une conjoncture difficile au début du XVIe siècle : famine puis peste. Financée en partie par les bourgeois de Toul,
la Collégiale symbolise une certaine autonomie face à l’évêque. L’architecture de la Collégiale est soulignée par la richesse du décor de ses vitraux.
Les verrières de l’abside et des absidioles datent de l’époque de la construction du chœur au XIIIe siècle et était, à l’époque, la plus grande surface vitrée de Lorraine.
Saint-Gengoult, depuis la tour Nord de la cathédrale Cloître de style flamboyant construit au début du XVIe siècle Détail, repris sur la vignette du TP
Jouxtant l'édifice, un superbe cloître est édifié dans les années 1510 et fut achevé vers 1522. Il représente
un écrin préservé, mêlant habilement gothique flamboyant et style Renaissance. Le décor des galeries est
formé par les 78 clés de voûte, dont les motifs sont tous uniques. Les baies sont finement ornées : monstres,
dragons, allégories sont sculptés sur les chapiteaux et gâbles. Un agréable jardin médiéval enrichit le site.
Curiosité architecturale de la collégiale : la porte de guingois construite en 1513, elle expérimente le principe
de la perspective en architecture. Sur le dessus cette porte, on peut y lire l'inscription "mensura in rebus optima"
(La mesure dans le meilleure). C'est la devise d'un architecte de génie, sous l'égide avisée d'Hugues des Hazards,
évêque de Toul de 1506 à 1517, dont l'adage était "moderata durant" (les choses ordonnées durent). Il est probable
que cet architecte était un proche de Jean Pèlerin, dit Le Viator (v.1445-v.1524, secrétaire de Louis XI, puis
chanoine de la cathédrale St-Etienne de Toul), il fut l'auteur d'un traité d'architecture "De Artificiali Perspectiva",
imprimé à Toul, par Pierre Jacobi, en 1505. Une autorité à la Renaissance, dans le domaine des Arts.

