Page 13 - Journal Culturel de Metz - 2016-10
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Les constructions : 1902 : Lebaudy I / 1904 : Lebaudy II / 1905 : Lebaudy III
                    1906 : Lebaudy IV / 1906 : La Patrie / 1908 : La République / 1909 : La Russie

                        1090 : La Liberté / 1910 : Lebaudy Autichien M2 / 1910 : Morning Post
                       1911 : Capitaine Marshall / 1912 : Selle de Beauchamp / 1914 : Tissandier

                      Caractéristiques : son enveloppe asymétrique (long : 56,60 m, Ø : 9,80 m, volume :
                        2 285 m3, vitesse : 42 km/h), gonflée à l’hydrogène, est attachée par des cordages
                        à une plateforme en tubes d’acier, une 1ère dans le monde du ballon, à laquelle est

                      suspendu un panier en forme de bateau pour 3 personnes, également en tubes d’acier
                    et très solidement construit. Un unique moteur Mercedes-Benz de 40 ch (30 kw) entraîne

                        2 hélices latérales à environ 1.200 t/min. Des plans stabilisateurs et un gouvernail
                      complètent la plateforme du dirigeable dont les extrémités de l’enveloppe, rebiquant

                                     involontairement vers le bas, lui donnent un aspect curieux.

Juchmès, le pilote    Le ballon est vite appelé "Le Jaune", la couleur jaunâtre de l'enveloppe, donnée par    12 nov. 1903 : L'aéronat Lebaudy "Le Jaune", au Champ-de-Mars à Paris
                    la peinture spéciale (à base de chromate de plomb) qui protège le caoutchouc du soleil.

Il s’agit d’un appareil de taille moyenne, la moitié de celle du Zeppelin, comportant un système de ballonnet compensateur oblong, segmenté (300m3), situé en bas
   et au centre de l’enveloppe. Ce prototype, souvent amélioré, est longuement testé et volera jusqu’en 1910, record de durée pour un dirigeable de cette époque.

                                                  Après les derniers essais de 1904, toujours positifs, les frères Lebaudy prêtent l’aéronat
                                                   au Ministère de la Guerre. Baptisé Lebaudy III en 1905, il vole sous contrôle militaire
                                               à Moisson, Meaux, Châlons et Toul. La réception du matériel militaire se tient officiellement
                                            le 6 juillet à Châlons. Puis l’enveloppe est hélas déchirée contre un arbre et les restes transportés
                                             à Toul, où le dirigeable est reconstruit. Sa 4ème enveloppe est cette fois-ci de 3 couches, et il est
                                           rebaptisé Lebaudy IV. Pour le protéger, un hangar transportable en toile de marque "Lebaudy", suit
                                                  tous ses déplacements jusqu'à Toul. Il sera ensuite installé dans un hangar de la Justice
                                                   dont ont creuse le sol en forme de V, pour pouvoir installer le volumineux dirigeable.

                                                En 1906, le Lebaudy IV est offert gratuitement à l’armée par les frères Lebaudy et devient
                                               le 1er dirigeable militaire français existant et en service. Son premier vol non civil l’emporte
                                              le 13 novembre, à la vitesse de 42km/h. Bien plus tard, le 6 octobre 1908, il établira un record
                                            d’altitude pour dirigeable. Dès 1906, son frère jumeau est construit, le "Patrie", second dirigeable
                                            militaire opérationnel (1er vol le 16 novembre). Plusieurs des particularités mécaniques inaugurées

                                                 sur ces Lebaudy se retrouveront sur les appareils semi-rigides et non rigides qui suivirent
                                                jusqu’en 1914. Les ateliers Lebaudy produiront une douzaine de ces aéronats, dont 6 pour
                                                l’armée française. Les vols s'effectuent entre 1000 et 1500 m, au-dessus des zones hostiles.

                                                                                                                                            Fiche technique : 21 au 23/10/2016 – vignette LISA
                                                                                                                                                         "Timbres Passion - Toul 2016"

                                                                                                                                      Création : Geneviève MAROT - d’ap. photos : Mairie de Toul
                                                                                                                                      Impression : Offset ou Flexographie - Couleur : Quadrichromie
                                                                                                                                     Types : LISA 2 - papier thermosensible - Format panoramique :

                                                                                                                                            H 80 x 30 mm (72x24) - Barres phosphorescentes : 2
                                                                                                                                  Faciale : gamme de tarifs à la demande - Présentation : Logo à gauche

                                                                                                                                     et France à droite + G. MAROT et Phil@poste - Tirage : 30 000

                                                                                                                                              Visuel : à gauche : le vignoble des Côtes de Toul,
                                                                                                                                 la chapelle Saint-Martin de Bruley et la rose "Toul", de couleur fuchsia.

                                                                                                                                     à droite : le port fluvial de Toul, sur le canal de la Marne au Rhin

          "Toul", une rose de couleur fuchsia pour la ville : le maire est un passionné de roses et souhaitait une mise en valeur des espaces verts, notamment
     les jardins de l'Hôtel de Ville, ancien palais épiscopal édifié vers 1735 à la demande de Scipion-Jérôme Bégon (évêque de Toul de 1723 à 1753). Le bâtiment
est confisqué à l'évêché en 1791, et acheté pour y installer l'Hôtel de Ville, la sous-préfecture et le tribunal. La façade arrière du corps principal avec son avancée
    polygonale coiffée d'un dôme à pans, est inspiré de celle du château de Vaux-le-Vicomte (avancée reprise sur un TP du carnet "Mairies de France" - 10/12/2015).

       Timbre à date - P.J. : 21 au 23/10/2016
    Salon "Timbre Passion – Toul" (54-M.-et-M.)
    21 et 22/10/2016 au Carré d'Encre (75-Paris)

Conçu par : Jean-Jacques et Martial (APM)

Conçue par le rosiériste André Eve (45-Pithiviers-le-Vieil), cette rose possède des pétales de couleur rose fuchsia. D’un diamètre de 8 cm et de forme globuleuse,
 elle fait partie des roses anciennes et peut atteindre une hauteur de 80 cm. Il faut environ 8 ans pour sélectionner et ensuite développer une nouvelle variété.
      La rose "Toul", sera prochainement produite par des pépiniéristes agréés par le rosiériste obtenteur, avant d’être commercialisée, chez les fleuristes
        et les horticulteurs du secteur. La rose "Toul", en forme de pivoines, au parfum puissant, fleurie de juin aux gelées et résiste bien aux maladies.
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