Page 1 - Journal Culturel de Metz - 2016-04
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LORRAINE Journal P H I L A T É L I Q U E et C U L T U R E L METZ
CLUB PHILATELIQUE " DIVODURUM" de la C.A.S. de METZ - RÉGIE
et AMICALE PHILATELIQUE de METZ - Avril 2016
Belgique (België), le 22 mars 2016 : Bruxelles (Brussel), une Capitale Européenne Meurtrie.
Durant cette période, ou l'obscurantisme de certains individus utilisant la religion musulmane
pour détruire la Culture et les Valeurs Humaines Universelles, j'adresse ma pensée
et ma solidarité aux victimes, de ces lâches et criminels attentats, ainsi qu'à leurs proches.
1er au 3 avril : 36e Salon Philatélique de Printemps "BELFORT 2016" (90)
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- Classe ouverte - Philatélie polaire - Cartes postales
Présence d'une trentaine de négociants en timbres dont certains viendront de Suisse et d’Allemagne.
Animation Jeunesse – Jeux – exposition exceptionnelle sur le thème du Cirque
Histoire : Le Territoire de Belfort (90) est une zone géographique située entre les massifs des Vosges et celui du Jura. Elle forme une frontière entre
la plaine d'Alsace et le bassin du Doubs, appelé la "Trouée de Belfort". Cette zone est un lieu de passage pour les hommes depuis la préhistoire, ce qui explique
la richesse archéologique de ce territoire. À l'époque romaine, deux voies traversent la région, dont celle passant par le site d'Epomanduodurum (Mandeure,
25-Doubs), citée par la table de Konrad Peutinger (1465-1547, humaniste, historien et cartographe), appelée également "carte des étapes de Castorius" (routes
et villes principales de l'Empire romain, du cursus publicus) et publiée en 1753 par Franz Christoph von Scheyb (1704-1777, théoricien de l'art allemand).
Cette zone est particulièrement importante lors des périodes d'opposition entre la France et l'Allemagne (ancien Saint-Empire romain Germanique).
Elle pouvait servir de verrou contre les invasions venant de l'Est. La fortification de cette trouée fut une méthode stratégique pour empêcher l'invasion
de la France. Elle est principalement constituée des places fortes de Belfort et de Montbéliard (25-Doubs), ainsi que de leur ceinture fortifiée.
Suite aux conquêtes françaises, le roi Louis XIV (règne de 1643 à 1725) fera renforcer les principales places fortes : Belfort, Besançon, Salins et Joux
par Monsieur de Vauban (Sébastien Le Prestre, marquis de Vauban, 1633-1707, ingénieur et architecte militaire du royaume).
aCuesfopnldaclaescvasearrDonet ldaeTloarfrienydMu iXerV/IIDIíeaazu milieu du XIXe, des modernisations ou des élargissements, les ingénieurs militaires restant fidèles aux forts bastionnés.
Fiche technique : 04/04/2016 - réf. 11 16 004 - Série - Commémoratif :
36e Salon Philatélique de Printemps – Belfort (90)
La place d'Armes, élément majeur de toutes villes conçues par Vauban (vers 1690),
occupe une position centrale, en tant qu'espace de rassemblement militaire.
Sur la place : la cathédrale Saint-Christophe, la Mairie et le kiosque à musique, situé
devant celle-ci - Fond du TP : le Lion, au pied de la Citadelle surplombant la ville.
Création et gravure : Line FILHON - d'après photos : Fernand Lienhard
Impression : Taille-Douce - Support : Papier gommé - Couleur : Polychromie
Format du timbre : H 60 x 25 mm (54 x 22) - Dentelure : ___ x ___
Barres phosphorescentes : 1 à droite - Faciale : 0,70 € - Lettre Verte,
jusqu'à 20g - France - Présentation : 40 TP / feuille - Tirage : 1 500 000
Détail du TP : la Mairie : ancien hôtel particulier, construit en 1724, pour François-Bernardin Noblat (1714-1792), Timbre à date - P.J. :
subdélégué de l'intendant d'Alsace, bailli et prévôt royal de Belfort. 01 au 03.04.2016
à Belfort (90)
La Cathédrale Saint-Christophe : d’abord construite en tant qu’église abbatiale Saint-Denis (rebaptisée par la suite, Saint-Christophe). 01 et 02.04.2016
Elle a été bâtie de 1727 à 1750, par l'entrepreneur Henri Schuller (ou Shuler), sur les plans de Jacques Philippe Mareschal (1689-
au Carré d'Encre - Paris (75)
1778, ingénieur royal, responsable de la construction des bâtiments de la place). La carrière de grès rose d’Offemont, proche
de la ville, a fourni la pierre nécessaire. Le 16 oct. 1727, le prévôt de la collégiale Jean-Claude Noblat, délégué de son altesse Conçu par : Mathilde LAURENT
de Grimaldi, procéda à la bénédiction du terrain et de la première pierre de l’édifice. L'église est ouverte au culte en1750,
mais n'est véritablement terminée qu'en 1845, date de construction de la tour Sud. Le bâtiment est classé au titre des M.H.
en 1930. L'église est érigée en cathédrale en 1979, lors de la création du Diocèse de Belfort-Montbéliard.
Façade principale : elle se divise en trois parties verticales : le porche, formant l’avant-corps par lequel on accède à la grande nef
et de part et d'autre de celui-ci, deux tours, la tour Nord 1784-1788 et la tour Sud 1844-1845, les deux sans dômes.
Le kiosque : une ville de garnison, vit au rythme de la musique militaire, et pour protéger les musiciens, un kiosque est érigé
sur la place d'Armes. Le premier de 1876, est en bois, il est remplacé par celui en acier en 1905. Il vient d'être restauré, une finition
bordeaux, tandis que les têtes de lion ont retrouvé leurs dorures d’antan. La mouchette de la sous-toiture est de couleur miel.
La statue "Quand Même", reproduite sur le TàD, a été déplacée lors de la reconstruction du kiosque, à l'autre bout de la place.
Hôtel de Ville, ancien hôtel particulier de 1724 (Fernand Lienhard) Cathédrale Saint-Christophe de 1750 Kiosque à musique, en acier de 1905 Statue "Quand Même"
Statue "Quand Même" : en 1878, le conseil municipal décide l'érection d'un monument destiné à perpétuer le souvenir de la conservation de Belfort à la France
" et la mémoire des deux grands citoyens, Thiers et Denfert, auxquels elle est due. Les élus ayant décidé d'y consacrer le reliquat provenant de la souscription
du "Lion" et ayant écarté le projet présenté par Auguste Bartholdi, plusieurs procès opposent la ville de Belfort au sculpteur et au Comité du Lion.
Le projet retenu est celui d'Antonin Mercié (1845-1916, peintre et sculpteur français) exposé en 1882 au Salon de Paris où il reçoit une critique élogieuse.
Mercié a appelé son œuvre "Quand-Même" car elle est destinée à symboliser "la lutte, quand-même" dans l'espoir que l'Alsace redevienne française
malgré la mort qui frappe sans pitié. Livrée à Belfort en janvier 1883, mais victime de rivalités politiques, l'œuvre n'est pas mise en place immédiatement.
La première pierre du socle est scellée le 16 juillet et l'inauguration officielle a eu lieu le 31 août 1884. Le sculpteur a représenté une Alsacienne
en costume traditionnel, soutenant d'une main un mobile, tenant de l'autre le fusil du blessé et tournant la tête en direction des auteurs de tant de malheurs.

