Page 2 - Journal Culturel de Metz - 2016-04
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Fiche technique : 05/11/2012 - retrait : 30/08/2013 – Timbres Passion 2012
 Belfort, le Lion et la Citadelle, Auguste Bartholdi le sculpteur et deux de ses œuvres.
  Création et gravure : Pierre ALBUISSON - d´après : sculpture de Frédéric Auguste
Bartholdi (1834-1904) - Impression : Taille-Douce 2 poinçons - Couleur : polychrome
Format du timbre : H 66 x 30 mm / H 40 x 30 (35 x 26) + vignette V 26 x 30 (23 x 26)

      Dentelure : 13 x 13¼ - Barres phosphorescentes : 2 - Valeur faciale : 0,60 €
   Lettre Prioritaire 20g – France - Présentation : 36 TP / feuille - Tirage : 1 800 000

Le Lion de Belfort (1875-1879, classé MH 1931) : c'est une sculpture monumentale en
ronde-bosse du sculpteur alsacien Auguste Bartholdi (1834-1904), située au pied de la

      falaise supportant la citadelle. Elle représente un lion couché, la patte posée
sur une flèche qu'il vient d'arrêter. Il semble visiblement prêt à se dresser et repose sur
 un piédestal en rocaillage. Cela commémore la résistance de la ville assiégée par les

   Prussiens durant la guerre de 1870, et à l'issue de laquelle la zone, correspondant
    à l'actuel Territoire de Belfort, sera la seule partie de l'Alsace à rester française.

        La sculpture, longue de 22 m et haute de 11 m, ce qui en fait la plus grande statue de pierre de France, elle est constituée de blocs de grès rose de Pérouse
(type de grès rouge des Vosges) sculptés individuellement, puis déplacés sur une terrasse verdoyante et adossée à la paroi calcaire grise de la falaise sous la citadelle
 pour y être assemblés. Suite aux protestations allemandes, alors que l'Europe est dominée par Otto Von Bismarck, le fauve, qui devait à l'origine faire face à l'ennemi,
a la tête tournée vers l’Ouest, le dos tourné à l'adversaire, dans une attitude dédaigneuse. Entre ses pattes, il place une flèche tournée vers la frontière allemande.

   Contrairement à une légende reçue, le lion a bien sa langue : cela a été vérifié lors de travaux au début des années 2000. L'œuvre symbolise la résistance héroïque
         de la place de Belfort menée par le colonel Denfert-Rochereau pendant le siège de la ville par l'armée prussienne (de décembre 1870 à février 1871).

                                                                                                                                      Blocs de la CNEP (Chambre syndicale française
                                                                                                                                           des Négociants et Experts en Philatélie)

                                                                                                                                   du 36e Salon Philatélique de Printemps "Belfort 2016"

                                                                                                                              Visuel : un plan aquarellé des fortifications de Belfort en 1706
                                                                                                                                 + un ID Timbre de la "Statue des Trois Sièges" à Belfort

                                                                                                                                            Fiche technique : du 01 au 03/04/2016
                                                                                                                                   Le 36e Salon Philatélique de Printemps "Belfort 2016"
                                                                                                                               Bloc CNEP - Belfort, plan de 1706 (travaux terminé en 1703)

                                                                                                                                                                         © archives municipales - Belfort

                                                                                                                                        Création et mise en page : Claude PERCHAT
                                                                                                                                       Impression : Offset - Support : Papier cartonné
                                                                                                                            Couleur : Polychromie - Format du bloc-souvenir : H 85 x 80 mm
                                                                                                                                  (80 x 75- avec le nom du créateur en marge : bas droit)
                                                                                                                                       Présentation : Bloc-feuillet numéroté au verso,
                                                                                                                            avec 1 ID Timbre intégré - Prix de vente : 7,50 € - Tirage : 11 000

                                                                                                                                     Fiche technique : type ID Timbre intégré - Belfort
                                                                                                                                   la "Statue des Trois Sièges" (inauguré le 15 août 1913)
                                                                                                                                    Une résistance attribuée aux trois commandements :
                                                                                                                               du général Lecourbe (1759-1815), du commandant Legrand
                                                                                                                                (1759-1824) et du colonel Denfert-Rochereau (1823-1878).

                                                                                                                                           Phil@poste - Impression : Héliogravure
                                                                                                                                   Support : Papier autoadhésif - Couleur : Polychromie
                                                                                                                                   Format du timbre : portrait - V 37 x 45 mm (32 x 40)

                                                                                                                                           zone de personnalisation : V 23,5 x 33,5
                                                                                                                             Dentelure : Prédécoupe irrégulière - Barres phosphorescentes : 2

                                                                                                                                       Faciale : Lettre Prioritaire jusqu'à 20 g - France
                                                                                                                                            Présentation : Demi-cadre gris vertical

                                                                                                                               avec micro impression : Phil@poste et 5 carrés gris à gauche
                                                                                                                                        + les mentions légales : FRANCE et La Poste

 Le château, devenu la Citadelle de Belfort : édifié vers la fin du XIIe, début XIIIe siècle, son nom apparaît pour la première fois
         en 1226, dans le traité de Grandvillars (90), mettant fin à la guerre entre les comtes de Montbéliard et de Ferrette.

    Il est agrandi et complété au fil des siècles. A la demande de François Michel Le Tellier, marquis de Louvois (1641-1691,
    ministre de Louis XIV), Vauban ordonne des travaux importants, qui vont s'échelonner de 1687 à 1703. Il agrandit la ville

        et la fortifie pour empêcher de possibles incursions austro-allemandes. Il revient à Belfort en 1677 et en 1679 avec
  le ministre de Guerre Louvois pour organiser le pré carré (la double ligne de défenses). En juin 1686, la Ligue d'Augsbourg

           (alliance de la plus grande partie de l’Europe) se crée pour contrer les aspirations annexionnistes de Louis XIV.
     Le grand projet de fortification de Belfort devient une priorité et il s'atèle à la tâche en accélérant les travaux en 1687.

        La fortification de la ville en pentagone avec des tours bastionnées, la déviation du canal, dureront jusqu'en 1703.
                       La Citadelle occupe le site du château, dont il ne reste que le puits et la tour des Bourgeois.

                         En quinze ans, la cité a doublé de taille, elle devient un important centre administratif
        et le siège d'une délégation permanente d'Alsace. Les grandes routes traversant la région vont se croiser à Belfort.

Le roi offre la plupart de ses seigneuries alsaciennes à son Premier ministre, le cardinal Jules Raymond Mazarin (1602-1661).
 Par le jeu des héritages et descendances, Belfort se retrouve sous l'autorité de Louise Félicité Victoire d'Aumont (1759-1826,
  duchesse de Mazarin) et par son mariage avec le prince Honoré IV de Monaco (1758-1819), sous celle de la famille Grimaldi.

                                          Vauban et Louvois visitant les travaux de fortifications de Belfort en 1679 (tableau d'Albert Maignan, 1880)

     Le site subit de 1817 à 1842 des remaniements importants sur les directives du général François-Nicolas-Benoît Haxo (Lunéville 1774-Paris 1838, ingénieur militaire)

                                                                                              Monument des Trois Sièges : érigé au centre de la place de la République, en hommage aux trois
                                                                                                    Héros de la résistance de la place de Belfort : le commandant Legrand en 1813-1814
                                                                                                         le général Lecourbe en 1815 et le colonel Denfert-Rochereau en 1870-1871.

                                                                                               Conçu par Frédéric Auguste Bartholdi (1834-1904), tout comme le Lion, il n'était pas terminé
                                                                                             à la mort du sculpteur le 4 octobre 1904. Ce sont ses élèves et amis Louis Noël et Auguste Rubin
                                                                                              qui l'ont achevé. A la suite d'un différend survenu entre la veuve du sculpteur et la municipalité

                                                                                               rechignant à respecter le contrat la liant à l'artiste, le monument n'a été mis en place que bien
                                                                                           des années plus tard. Il a été inauguré le 15 août 1913. Le monument a une hauteur de 3,40 mètres.
                                                                                             La partie centrale repose sur 3 assises de pierre en grès rouge issues des anciennes fortifications

                                                                                                 du front de l’ancienne Porte de France démolie en 1891. Elle supporte un motif principal.
                                                                                              Autour, s’élèvent, chacune sur un socle, les statues en bronze de 2,80 m de haut des 3 défenseurs

                                                                                                     de la ville. Elles sont érigées en face de chacun des pans coupés du groupe principal.

                                                                                           Le groupe central en bronze est composé de deux allégories. En face principale (face à la Préfecture),
                                                                                              une représentation de la France et de la ville de Belfort par la présence d’une guerrière casquée
                                                                                              qui donne une couronne de lauriers à une vierge jeune et robuste tenant un glaive dans sa main.
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