Page 17 - Journal Culturel de Metz - 2014-06
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Historique du fourgon automoteur Z 209 – à la Cité du Train de Mulhouse :

         premier matériel roulant de la ligne, âgé de 113 ans (1901) - écartement métrique, 600 V,
         2 moteurs CEM,  204 Kw,  23 T, 10,15 m, 35 km/h - constructeur : chantiers de la Buire

       Historique de la ligne : 1886 attribution de la concession de la ligne Cluses-Chamonix au PLM
         (première concession d'une ligne électrique d'intérêt général en France). -  3 juillet 1893 :
       convention autorisant le PLM à construire la section Saint-Gervais-Chamonix à l'écartement
        métrique. -  juin 1899 : adjudication des travaux de la première section (jusqu'à Chamonix).
         12 juillet 1901 : inauguration de la première section Saint-Gervais - Chamonix, 19 km
          (ouverture au public le 25 juillet). -  25 juillet 1906 : prolongement jusqu'à Argentière.
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         1  novembre 1907 : percement du tunnel du col des Montets. -  1  juillet 1908 : jonction
             avec le Martigny-Châtelard.  -  1958 : mise en service des automotrices Z 600.
                       1997 : mise en service des automotrices Z 800


          La ligne : électrification par troisième rail latéral en courant continu 850 V  (580 V à l'origine).   -   Principaux ouvrages d'art : 3 viaducs, dont le viaduc
                 Sainte-Marie aux Houches au-dessus de l'Arve - plusieurs galeries pare-avalanche le tunnel du col des Montets, 1883 m de long.

             Exploitation : un poste de commandement, appelé PC Éclair (exploitation centralisée des lignes assistée par informatique et radio), installé en 1991

                     en gare de Saint-Gervais, permet une exploitation centralisée de la ligne avec l'aide de la radio et de l'informatique.

          Matériel roulant actuel : 3 rames automotrices Z 850 (2008-Stadler), 5 rames automotrices Z 800 (1997-ADTranz/Vevey Techn.) – puissance de 1000Kw,

         deux motrices, 70 km/h, équipement : frotteurs + pantographes + crémaillère pour une liaison sans rupture  -  En dépannage complémentaire : 8 automotrices

                         Z600 + 4 remorques, chasse-neige Z691, loco diesel Beilhack CN4, wagons de service et à trémies à ballast.


                                Paris, gare du Nord : Pacific Chapelon Nord 3.1192 - à la Cité du Train de Mulhouse

          Cette superbe et élégante locomotive créée en 1931 par l'ingénieur André Chapelon (1892-1978) pouvait atteindre130 km/h. Elle est connue sous les noms
            de "Pacific PO", de la compagnie ferroviaire Paris-Orléans, ou "Pacific Nord Chapelon", sa boîte à feu ayant été mise au point sur les lignes Nord.
                             Chapelon réussit à doubler la puissance des locomotives tout en réduisant leur consommation.
                        A partir de 1934, la Pacific Chapelon remorque des trains de 600 ou 700 T à 140 km/h sur le réseau du Nord.

                                         Fiche technique : 09/07/2001 – Retrait : 13/06/2003
                                      Collection Jeunesse - Les légendes du rail - la Pacific Chapelon

                                        Création : Jame's PRUNIER - Impression : Héliogravure
                                           Support : Papier gommé Couleur : Polychromie
                                        Format : H 40 x 26 mm (36,85 x 22) - Dentelure : 13½ x 13
                                     Faciale : 0,23 € (1,50 F) - Présentation : 10 TP au visuel différent
                                        / bloc feuillet indivisible - Tirage : 1 960 000 bloc-feuillet





                                      Existe également en IDTimbre : bloc CNEP "Salon automne

                                     2013"
                                                 Haute-Marne : Micheline XM 5005

             Une micheline est un autorail léger, dont les roues sont équipées de pneus spéciaux, mis au point par la société Michelin dans les années 1930.
                             Par extension, d'autres autorails ont ensuite été familièrement désignés par le mot "micheline".

                                                       Micheline XM 5005 Est (type 22) de 1936 - à la Cité du Train de Mulhouse
                                              Cette invention, due à André Michelin, dans les années 1930 avait pour objectif d'améliorer le confort
                                                des voyageurs. Elle a nécessité la mise au point d'un pneu-rail creux spécial, capable de rouler
                                                sur la surface de roulement réduite offerte par le champignon du rail, de franchir les aiguillages
                                               et aussi capable de résister à la charge de véhicules ferroviaires. Ce pneu dont la première version
                                                 a été brevetée en 1929, sera par la suite réalisé avec une structure métallique plus résistante.
                                                 Le guidage de la roue sur le rail est assuré par un boudin métallique solidaire de la jante.
                                             Il fallut également construire des véhicules assez légers, en utilisant des techniques venues de l'aviation,
                                                   avec une caisse en duralumin rivetée. Le premier prototype de micheline fut présenté
                                                  aux compagnies ferroviaires en 1931. Pour assurer la promotion de son invention, le fils,
                                                        Marcel Michelin, organisa une démonstration le 10 septembre 1931.

                   Pour l'occasion, il convia André Citroën et sa femme, le directeur du réseau de l'Etat, quelques officiels, et des journalistes.
                  A 12h44, soit 2h14 après son départ la Micheline prototype n°5 entre en gare de Deauville. Partie à 10h30 pour un aller et retour
                    entre Paris Saint-Lazare et Deauville, elle parcourt au retour la distance de 219,2 km qui sépare les deux gares en 2h 03,
             soit une vitesse moyenne de 107 km/h avec des pointes à 130 km/h. Cette vitesse élevée pour l'époque assure une large publicité au procédé.

                 Les Landes : BB 9004 – (série BB - bogie dit "Jacquemin" - année 1954 – retrait en 1973)

       Les BB 9003 et BB 9004 sont des locomotives électriques françaises à courant continu à 2 bogies de 2 essieux moteurs.
            Construites en même temps que les BB 9001 et BB 9002, ces quatre machines ont été destinées à éprouver
          le comportement des locomotives à adhérence totale en exploitation et définir les caractéristiques mécaniques
         et électriques des machines. La BB 9004 a battu le 29 mars 1955, le record de vitesse sur rail à 331 km/h, sur la ligne
         Bordeaux – Irun dans les Landes, entre les gares de Facture-Biganos et Morcenx   -   Caractéristiques techniques :
           disposition des essieux : Bo'Bo', écartement : 1 435 mm (voie au standard européen), courant continu 1,5 Kv, 2
         pantographes, 4 moteurs SW 4326 de Jeumont-Schneider, 2 980 Kw, masse 83 T, longueur 16,200 m, 140 Km/h
          Visuel de la BB 9004 : il s'agit en fait de la caisse d'une BB 9003, la BB 9004 étant trop dégradée pour être rénovée,
               mais la partie mécanique de la BB 9004 a été gardée et incorporée dans la caisse de cette BB 9003.

                                                     Cité du Train de Mulhouse : BB 9004, dans une
                                                  présentation identique à celle du record du 29 mars 1955

                                                 Gare de Boulogne - Aéroglisseurs - RTG T 2057 (Rame à Turbine à Gaz) - type "Turbotrain"
                                                                  (année 1974 - retrait progressif de 1995 à 2004)

                                                   Fin des années 1960, pour accroître la vitesse sur les lignes non électrifiées, la SNCF teste
                                                   une nouvelle motorisation : une turbine à gaz d’hélicoptères à la place du moteur diesel.
                                                      Ce sont les rames automotrices ETG (Eléments à Turbine à Gaz) et les rames RTG
                                                      (Rames à Turbines à Gaz), appelées turbotrains. Cette technologie novatrice évite
                                                         les coûteux équipements fixes nécessaires à la traction électrique, favorise
                                                      des accélérations rapides et permet une vitesse commerciale maximale de 160 km/h.
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