Page 20 - Journal Culturel de Metz - 2014-06
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Le chemin de fer évoque également un fait important de la guerre de 1914 – 1918, l'Armistice de 1918


                                           Fiche technique : 13/11/1978 - Retrait : 08/06/1979 - 60e anniversaire de l'Armistice à Rethondes (Oise)
                                            Création et gravure : Georges BETEMPS - Impression : Taille-douce rotative - Support : Papier gommé
                                               Couleur : Gris bleu - Format : H 40 x 26 mm (36 x 22) - Dentelures : 13 x 13 - Faciale : 1,20 F
                                                             Présentation : 50 TP / feuille - Tirage : 8 000 000
                                             Représentation du wagon où eu lieu la signature de l'Armistice, le 11 novembre 1918 à 5 h du matin.
                                             et de "La Pierre d'Haudroy" (architecte : Louis Rey), érigé en 1925 en l'honneur des Poilus de 14-18,
                                        avec l'inscription "Ici triompha la ténacité du poilu". Dynamité en 1940 par les allemands, il fut reconstruit en 1948,
                                        à l'endroit-même où, le 7 novembre 1918 à 20 h 20, sur la route reliant Rocquigny à La Capelle, les plénipotentiaires
                                                                                             e
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                                         allemands se présentent aux avant-postes du 171 Régiment d'Infanterie et du 19  Bataillon de Chasseurs à pied
                                         sur le territoire de La Flamengrie, à deux kilomètres de La Capelle-en-Thiérache, dans le département de l'Aisne.
                                                 Le 11 novembre 1918 à 11 h, le caporal Pierre Sellier sonnait au clairon le cessez-le-feu.

                     En philatélie : de nombreux TP, de la série des "Colis Postaux", évoquent par le visuel, le matériel roulant de la SNCF.

                                           23 juin : (Coarasa) (06 - Alpes-Maritimes)

                      Sur le flanc du Férion (1412 m – Préalpes de Nice), aux sources du Paillon, au centre d’un large cirque montagneux,
             dans un enclos d’oliviers, cerné de mimosas, cyprès, chênes, châtaigniers, pins, cystes et thym : le village perché de Coaraze -"Village du soleil"
                 L'un des plus beaux villages de France, situé à 667 m d’altitude, non loin du Parc National du Mercantour, Coaraze (ou Coarasa) :
              ruelles pavées et pentues, passages voûtés, maisons de pierre enduites de couleurs bleu, jaune ou rose à la façon italienne, places fleuries,
               ont attiré de nombreux artistes et personnalités. Certains, tels Jean Cocteau ou Ponce de Léon, ont signé les cadrans solaires du village.

           Le 2 mars 1629, Coaraze est érigé en baronnie. De 1744 à 1748, après avoir prêté serment
          à l’Infant d’Espagne, il a une administration espagnole. La route de Nice parvient au village.
         En 1793, y a eu lieu la bataille de Coaraze, dans laquelle le chef de bataillon Claude-Victor Perrin,
          le futur Maréchal Victor, a repoussé une force de 3 000 Piémontais et un régiment d'émigrés
                avec son bataillon de 600 hommes, un fait d'armes mis à l'ordre de l'armée.

                       Les armes du village sont parlantes : un lézard à la queue coupée
                                  Coda rasa = Cauda rasa = Coarasa.
                   Blasonnement : "D’or au lézard d’azur posé en pal, la queue rompue en pointe"

                                                Timbre à date - P.J. : 19/06/2014
                                                 Coaraze (06-AlpesMaritimes)
                                                Paris (75) – Salon Planète Timbres
                                                      et Carré d'Encre








                                                 conçu par : Sarah BOUGAULT

             Fiche technique : 19/06/2014 - réf. 11 14 042 – série touristique - Coaraze   (06-Alpes Maritimes) est le "village du soleil", avec ses cadrans solaires.
                 Création : Sylvia CORNET - d’après photo : Mairie - Gravure : Elsa CATELIN - Impression : Taille-Douce - Support : Papier gommé

                     Couleur : Polychromie - Dentelure : 13¼ x 13¼ - Format : H 4  0,85 x 30 mm (35 x 26) - Barres phosphorescentes : 1 à droite
                            Faciale : 0,61 € - Lettre Verte jusqu'à 20g – France   - Présentation : 48 TP / feuille - Tirage : 1 500 000

       Années 60, le maire Paul Mari d’Antoine, organise un salon de cadrans solaires. Ses amis Jean Cocteau et Gilbert Valentin y participent. Ensemble, ils décident
          la réalisation de douze cadrans solaires pour les façades du village : les "animaux fabuleux" Georges Douking, la "chevauchée du temps" Mona Cristie,
         les "tournesols" Gilbert Valentin, les "lézards" Jean Cocteau, "Blue Time" Angel Ponce de Léon, le "python et sa couronne en vert et or" Henri Bernard Goetz ;
             "Lou tems passa, passa lou ben" Benjamin Vautier, dit Ben, "Femme à l'heure" Alexandre Sosnowsky, dit Sacha Sosno, et bien d'autres depuis…













                L’église Saint-Jean Baptiste, édifiée au XlII ème  siècle, à l'époque du second Art roman, restaurée trois fois, suite aux guerres et aux séismes,
                   elle fut re-décorée au XVII ème  siècle, au moment de la contre-réforme, par des artistes ayant adopté un style exubérant, le baroque.













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            La chapelle Saint-Sébastien (vers 1530), située le long d'un ancien chemin muletier reliant Nice,  elle présente des peintures du XVI  siècle exécutées
             par un peintre anonyme présentant l'histoire de St-Sébastien.   -   Notre-Dame-de-Piété, appelée "Notre-Dame-du-Gressier ", car les habitants faisaient
                 sécher les figues autour de la chapelle, a pris le nom de "Chapelle bleue" à la suite de la réalisation d'un décor en camaïeu bleu représentant
                 des scènes de la vie du Christ (nativité et résurrection), elle a été peinte en 1962, par le peintre Ponce Fidelio, dit Angelo Ponce de Léon.
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