Page 12 - Journal Culturel de Metz - 2014-06
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Le projet, mené par le Muséum national d’Histoire naturelle, est confié à l’architecte Charles Letrosne. Il s’inspire directement du zoo
Ce sont les armoiries de l'ancienne province de l'Artois avec une bordure reprenant les armoiries du
de Hambourg, réalisé par Carl Hagenbeck en 1907. Ce modèle architectural fait école à l’époque dans toute l’Europe et aux États-Unis.
Boulonnais. Elles ont été proposées par l'héraldiste Robert Louis en 1950. Il permet de camoufler les loges
Le rocher artificiel est l’élément de composition principal de ce nouveau type de jardin zoologique.
intérieures et les locaux techniques, créant ainsi un décor moins artificiel. Les barreaux des cages sont remplacés par des fossés
permettant de présenter les animaux en liberté apparente, dans un environnement cherchant à rappeler le milieu naturel.
La plaine Sahel-Soudan et le Rocher du zoo de Vincennes Fiche technique : 23/06/2014 - réf. 11 14 014 – Parc Zoologique de Paris
80 ans après sa création et après 27 mois de travaux, le parc rouvre ses portes.
La sauvegarde de la biodiversité : un lémurien, un jaguar, un flamand rose et une girafe.
Création : Eric VIENNOT (Lyon 03/1960 - plasticien, photographe, multimédia) - d’après photos : ©F-G. Girardin/MNH N
Impression : Héliogravure - Support : Papier gommé - Couleur : Quadrichromie - Format : H 80 x 25,85 mm (75 x 22 mm - panoramique) – Dentelure : 13 x 13
Barres phosphorescentes : 2 - Présentation : 30 TP / feuille - Faciale : 0,98 € - Lettre Prioritaire Internationale jusqu'à 20 g - Monde - Tirage : 1 200 000
Très vite le zoo connaît un grand succès auprès du public parisien qui peut y admirer des animaux exotiques, notamment de grands
mammifères (éléphants, girafes, rhinocéros…) dans un cadre "naturel". De nombreuses espèces menacées d’extinction,
ainsi que des espèces rares en captivité, lui sont présentées : okapi, kouprey, éléphant de mer, panda géant. Dans la maison
des lémuriens, les visiteurs rencontrent des lémuriens nocturnes, dont certaines espèces, tel le Grand Hapalémur sont en grand danger.
Dès le début des années 80, les installations montrent des signes d’usure et le besoin de travaux se fait sentir. En 1994, la rénovation
du Grand Rocher est entreprise. Puis, de 2002 à 2004, le Muséum national d’Histoire naturelle prend des mesures dites
"conservatoires", pour des raisons de sécurité. Des installations sont fermées, des animaux transférés dans d’autres établissements.
En 2005, le Parc entre dans une phase de travaux et ferme au public en novembre 2008.
Timbre à date P.J. : 15/06/2014
Paris (75) – au Salon Planète Timbres
conçu par : Eric VIENNOT
12 avril 2014 : le nouveau
Parc Zoologique de Paris
ouvre au public après
27 mois de travaux et presque
6 ans de fermeture.
Le Parc fait partie des 12 sites
appartenant au Muséum
national d’Histoire naturelle.
Ces sites ont en commun
d’être des lieux
de recherche et de diffusion
des connaissances
Le nouveau concept : parcours
de visite entièrement revu,
structures au meilleur niveau
pour accueillir un millier
d’animaux dans des conditions
optimales de bien-être.
Plan du Grand Rocher réaménagé en 1995 Cinq grandes zones géographiques ou biozones et 16 milieux naturels :
si l’emblématique Grand Rocher (réhabilité) se dresse toujours au-dessus du parc,
il domine désormais des paysages reconstituant les biotopes d’origine des animaux ,
favorisant une immersion totale des visiteurs. Conçu comme un voyage au cœur
de la biodiversité, le parcours spectaculaire traverse cinq régions du monde :
de la Patagonie à la plaine Sahel-Soudan, de l’Europe aux milieux tropicaux
de la Guyane ou de Madagascar, les animaux ne sont plus de simples objets de
curiosité, mais deviennent les ambassadeurs de leur milieu naturel.
La liste des espèces, des sous-espèces et le nombre de leurs représentants,
est un processus long et complexe qui a mobilisé les zootechniciens du Muséum,
plusieurs années avant l’ouverture. La prise en considération de critères éthiques
et l’exigence des conditions de confort liées à la notion de bien-être animal,
expliquent l’absence d’espèces dont les conditions de maintien en captivité
n’étaient pas réalisables pour des raisons spatiales ou techniques .
La sélection des espèces des différentes biozones
a été faite selon leur intérêt attractif, pédagogique,
scientifique et selon les critères de conservation de l’UICN
(Union Internationale pour la Conservation de la Nature).