Page 15 - Journal Culturel de Metz - 2023-09
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Histoire Postale
Fiche technique : 06/05/1963 - Retrait : 22/02/1964 - série commémorative :
ère
centenaire de la 1 Conférence Postale Internationale à Paris, mai-juin 1863
à l'Hôtel des Postes. - Création et gravure : Pierre GANDON - Impression :
Taille-Douce - Support : Papier gommé - Couleurs : Bistre-noir - Format :
H 40 x 26 mm (36 x 22) - Dentelure : 13 x 13 - Faciale : 0,50 F - Présentation
50 TP / feuille - Tirage : 5 580 000 - Visuel : Cour intérieure de l'ancien
er
Hôtel des Postes, rue Jean-Jacques Rousseau, 1 arrondissement.
Vue architecturale de la cour de l'Horloge de l'ancien Hôtel des Fermes
(devenu Hôtel des Postes) avec au centre la porte surmontée d'un fronton
+ un omnibus postal de la distribution parisienne.
En août 1862, Montgomery Blair, le directeur général de la poste des États-Unis, signale au secrétaire d'État
les problèmes rencontrés par les entreprises américaines dans leur courrier et leur commerce avec l'étranger.
Blair reçoit l'appui du président Abraham Lincoln et organise une conférence internationale, regroupant
15 pays d'Europe et d'Amérique, qui se tiendra à Paris, du 11 mai au 8 juin 1863, dans l'Hôtel des Postes
de la capitale (quartier historique du Louvre). Elle avait pour but d'établir des modalités de fonctionnement
communes et des tarifs postaux plus uniformes et simples à calculer. Trois questions fondamentales furent
étudiées: la question de l'uniformité de poids, celle de l'uniformité de taxe, enfin celle de la simplification
des comptes qui comportait une amélioration du système de transit. L'impulsion postale était lancée et
en 1868, l'Administration des Postes de l'Allemagne du Nord proposa un projet de création d'une union
postale à soumettre aux délibérations d'un Congrès universel et à cet effet, entreprit dès 1869 des
démarches diplomatiques. Interrompues par la guerre franco-prussienne de 1870- 1871, les négociations
reprirent immédiatement après la conclusion de la paix. En 1874 fut signé à Berne le traité instituant
l' Union générale des Postes, qui 4 ans plus tard, allait devenir l'Union Postale Universelle (UPU).
Le but est de favoriser le bon développement et la coopération des différents systèmes postaux du monde.
L'ancien hôtel des Fermes, rue Jean-Jacques-Rousseau
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Croix-Rouge Française
Fiche technique : 10/12/1962 - Retrait : 22/06/1963 - série
Croix-Rouge française : Rosalie Fragonard (1769-1788),
une œuvre de son père Jean-Honoré Fragonard (1732-1806).
Création et gravure : Jules PIEL d'après l'œuvre de Jean-Honoré
FRAGONARD - Impression : Taille-Douce - Support : Papier gommé
Couleurs : Lilas-brun et rouge - Format : V 26 x 40 mm (22 x 36) - Dentelure
13 x 13 - Faciale : 0,20 F + 0,10 F de surtaxe au profit de la C.R.F.
Présentation : 50 TP / feuille + carnets de 2 x 4 TP (Rosalie Fragonard
+ l'enfant en Pierrot) - Tirage : 2 100 000 TP + 242 600 carnets.
Visuel : le portrait d'Henriette Rosalie Fragonard.
Le TP représente Rosalie Fragonard en médaillon (dessin aux trois crayons) de Ø20 cm.
Jean-Honoré Fragonard, est né le 5 avril 1732 à Grasse et décède le 22 août 1806 à Paris,
il fut un peintre, illustrateur, dessinateur, graveur, dessinateur en bâtiment et Grand prix
e
de Rome en 1752. Ce fut l'un des principaux peintres français du XVIII siècle, peintre
d'histoires, de genre et de paysages, il fut peintre du mouve-ment Rococo. Sa fille Henriette
Rosalie Fragonard est née le 9 sept.1769, jolie comme un cœur et pleine de vie, elle grandit
dans l’atelier de ses parents artistes, dans la galerie du Louvre.
Le 9 oct. 1788, les parents sont désemparés, Rosalie décède au domaine de Cassan à L'Isle-
Adam (95-Val-d'Oise), après une lente dépression ; son père arrête de peindre, il ne se remettra
jamais du décès de son enfant. Elle fut sans doute l’enfant la plus choyée et la plus dessinée
e
de cette fin du XVIII siècle servant de modèle à son père, sa mère Marie Anne, sa tante
Marguerite Gérard et à certains peintres, logeant dans la galerie.
A partir de ses 14 ans, ses proches la dessinent de plus en plus souvent, dormant, lisant,
assoupie, triste, rêveuse, mélancolique… mais atteinte de la tuberculose, elle décline et l'on
assiste au fil de ses portraits, à son effacement du monde. En 1805, Fragonard est expulsé
du Louvre par décret impérial. Il s'installe alors chez son ami Veri, au Palais Royal.
L'année suivante, il décède, apparemment terrassé par une congestion cérébrale.
Rosalie Fragonard en modèle pour son père en jeune fille
et en Jeune Fille lisant, ou "La Liseuse" - v.1770. (National Gallery of Art, Washington).

