Page 11 - Journal Culturel de Metz - 2023-09
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Timbre à Date - P.J. :
les 15 et 16/09/2023
au Carré Encre (75-Paris)
Conçu par : Valérie BESSER
L'artiste animera une séance
de dédicaces le vendredi
15 septembre de 10h30 à 12h30.
Fiche technique : 18/09/2023 - réf. 11 23 055 - Série artistique :
Alphonse MUCHA (Alfons Maria Mucha) et son œuvre : "Rêverie" (1897).
Création de l'œuvre : Alphonse MUCHA - Mise en page : Valérie BESSER
d'après photos : © Mucha Trust / Bridgeman Images - Impression : Héliogravure
Support : Papier gommé - Format feuillet : V 143 x 185 mm - Format TP :
V 40,85 x 52 mm (37 x 48) - Dentelure : 13¼ x 13¼ - Couleur : Polychromie
Faciale : 2,32 € - Lettre Verte, jusqu'à 100 g - France - Barres phosphorescentes :
Sans - Présentation : 9 TP / feuillet, avec marges illustrées d'arabesques.
Tirage : 450 000 TP (50 000 feuillets à 20,88 € / feuillet).
Visuel : Affiche publicitaire "F. Champenois Imprimeur-Éditeur" (1897).
Lithographie en couleurs (1897) - V 55,2 x 72,7 cm - F. Champenois, Paris
Rêverie : cette lithographie a été conçue à l'origine pour servir de calendrier pour
la société champenoise en 1897. Cependant, sa popularité immédiate a conduit
à sa publication rapide par le magazine "La Plume" sous la forme d'un panneau
décoratif intitulé "Rêverie". Le dessin de Mucha montre une jeune femme aux yeux
rêveurs, feuilletant un livre de dessins décoratifs, d'échantillons d'imprimeurs.
La jeune femme est idéalisée, elle représente la féminité, avec ses traits lisses et
sa peau claire. Des fleurs, harmonieusement disposées, cachent en partie sa longue
chevelure. Son regard est doux, sans expression particulière, elle rêve, comme
le suggère le titre, en parcourant les pages d'un catalogue qu'elle tient sur ses genoux.
Derrière elle, un grand disque d'arabesques, minutieusement décoré de fleurs
et tiges, de couleurs pastel, représente les caractéristiques de l'Art Nouveau,
dont cette lithographie est un bel exemple. L'évolution des techniques
de reproduction de l'Art Nouveau permettront de le diffuser abondamment,
dans les publicités, les affiches et les objets décoratifs d'usage courant.
L'Art Nouveau de Mucha est ornemental et raffiné,
il n'a cessé de fasciner depuis sa disparition en 1939.
Les œuvres d'Alphonse Mucha sont désormais sur tous les murs et quotidiennement l’on croise ses créations (cigarette Job, biscuits Lu, champagne Ruinart, etc.).
Petit à petit, on donne le nom d’Art Nouveau au style de Mucha et les commandes affluent de toutes parts, ce qui amènera Mucha a être sollicité pour l'exposition universelle
de 1900. Il commence à enseigner en 1896. En 1897, la Galerie la Bodinière organise une exposition qui lui est consacrée, la préface du catalogue sera écrite par Sarah
Bernhardt. Mucha part pour New York en 1905, où il réalisera sa dernière grande œuvre "Art Nouveau" : il créa les costumes et décors de la pièce "Le juge de Zalamea"
et réalisa une nouvelle décoration de l'avant-scène et autres éléments décoratifs pour la réouverture du théâtre en 1908, sous le nom de "New German Theatre".
Après cette réalisation, il revient en France et souhaite désormais se consacrer à sa peinture.
Quelques réalisations : pour les Biscuits Lefèvre-Utile, la Bière de la Meuse, les Chemins de Fer depuis Paris, avec Luchon. / L'Épopée slave : l'Apothéose des Slaves (1926-1928 - V 405 x 480 cm)
En 1910, il décide de consacrer le reste de sa vie à peindre vingt tableaux de grandes dimensions représentant une épopée symbolique du peuple slave et ce depuis l'Antiquité.
Mucha entreprend alors un voyage d'étude, puis en 1910/11, s'installe à Zbirov (République tchèque) où il travaille sur les grandes toiles de "L'Épopée slave" (20 tableaux, dont un triptyque) :
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racontant l'histoire chronologique des peuples slaves, du III au XX siècle, à travers dix évènements représentatifs.
Parallèlement, il réalise des travaux pour la jeune Tchécoslovaquie (timbres, billets de banque, etc.) pour lesquels il ne veut accepter aucune
rémunération. En sept.1928, son œuvre sera officiellement remise à la ville de Prague, mais il y travaillera encore jusqu'à son décès
le 14 juillet 1939, quelques semaines après avoir subit un interrogatoire sur son appartenance à la franc-maçonnerie par la Gestapo.
Fiche technique : 18/12/1918 - retrait : 30/04/1921 - Série : Hradčany de Prague - Château de Prague sur son éperon rocheux.
Création : Alfons MUCHA - Impression : Typographie - Support : Papier gommé - Couleurs : Pourpre - Format : H 31 x 27 mm - Dentelure :
Sans - Faciale : 3 h ( Penny tchécosl.) - Filigrane : Sans - Tirage : 29 760 000 - Visuel : la façades partielle du château de Prague, vue depuis
la Vieille Ville ; de gauche à droite, l’aile thérésienne partiellement occultée par le dôme de Saint-Nicolas de Malá Strana et dominée par
les toits de la cathédrale Saint-Guy, le palais Louis, les fenêtres Renaissance de la salle Vladislas, la chapelle de Tous-les-Saints, le palais
Rožmberk dominé par les tours de Saint-Georges et le palais Lobkowicz. - Origine : aucun timbre n'avait jamais été produit sur le territoire
qui allait constituer la Tchécoslovaquie. En moins de trois mois de fin oct. à déc.1918, l'administration postale parvient à créer un timbre-poste
dessiné par l'artiste Alfons Mucha. La rapidité de réalisation et le manque de moyens techniques explique la mauvaise qualité de cette
émission en comparaison avec les productions philatéliques de l'époque ; Mucha corrigea son dessin pour les émissions suivantes.

