Page 5 - Journal Culturel de Metz - 2022-09
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Tourisme : les Andelys (27-Eure), offre un magnifique panorama sur la vallée de Seine. Cette ancienne cité médiévale est incontournable pour son centre ville historique.
 Le cœur de la cité entremêle ses maisons en pierre de taille, à colombages et en briques rouges typiques de l’Eure. La collégiale Notre-Dame des Andelys, de style gothique,
renferme de nombreuses œuvres d’art. La tour de l’horloge date du XIXe siècle et accueille en ses murs le mécanisme d’une ancienne église de la ville détruite à la Révolution.
 En se promenant sur les berges du fleuve, vous découvrirez les falaises calcaires bordant sa rive droite. Au sommet de l'une d'elles, protégeant le Petit-Andelys et une boucle

    de la Seine, se situe les vestiges de la forteresse de Château Gaillard, édifiée de 1196 à 1198, par la volonté de Richard 1er, dit Cœur de Lion, duc de Normandie et roi
 d'Angleterre (règne de 1189 à 1199) dans le but de surveiller la vallée de la Seine et protéger la ville de Rouen des assauts du roi de France, Philippe II, dit Auguste (règne 1180

    à 1223). Le siège de la place forte durera de 1203 au 6 mars 1204 avec sa reddition. Le site offre de très belles vues sur les Andelys, la Seine et les falaises de la rive droite.

                                                                                                           02 - Personnages
                                                                                                       de l'Histoire de France :

                                                                                                                                                    Tricentenaire de l'Académie
                                                                                                                                                  Française, fondée le 22 fév.1635
                                                                                                                                                  par Armand-Jean du PLESSIS
                                                                                                                                                de RICHELIEU, dit le cardinal de
                                                                                                                                                Richelieu (9 sept.1585-4 déc.1642).

                                                                                                                                                     Il fut le principal ministre
                                                                                                                                                   du roi Louis XIII, dit le Juste
                                                                                                                                                   (règne de mai 1610 à mai 1643).
                                                                                                                                                 Visuel : Effigie d'après un portrait
                                                                                                                                                    de Philippe de Champaigne
                                                                                                                                                    (1602-1674, peintre et graveur

                                                                                                                                                        d'origine brabançonne)
                                                                                                                                                     une huile sur toile - v. 1639.

                                                                                                                                               Fiche technique : 11/06/1935 - Retrait : 23/09/1937 - Série commémorative
                                                                                                                                                le tricentenaire de l'Académie française, fondée par Richelieu - 1635-1935
                                                                                                                                               Effigie d'Armand-Jean du Plessis de Richelieu, dit le cardinal de Richelieu.

                                                                                                                                                  Création et gravure : Achille OUVRÉ - d´après Philippe de Champaigne
                                                                                                                                                       Impression : Taille-Douce - Support : Papier gommé - Format :
                                                                                                                                                        V 26 x 40 mm (22 x 36) - Dentelure : 13 x 13 - Faciale : 1,50 f

                                                                                                                                                    Couleur : Rose - Présentation : 50 TP / feuille - Tirage : 10 000 000.

 Armand-Jean du Plessis de Richelieu : initialement destiné au métier des armes, il est contraint d'entrer dans les ordres afin de conserver à sa famille le bénéfice de l'évêché
       de Luçon. Temporairement ministre des Affaires étrangères en 1616, il est nommé cardinal en 1622 et devient principal ministre d'État du roi Louis XIII en 1624.

  Le cardinal de Richelieu est considéré comme l'un des fondateurs majeurs de l'État moderne en France. Son action est un long combat pour un renforcement du pouvoir
royal. Il est aussi célèbre pour le soutien qu’il apporte aux Arts ; le fait le plus connu est la fondation en 1634 de l'Académie française, dont la mission sera précisée par lettres

   patentes du roi Louis XIII le 29 janvier 1635, soit de "donner des règles certaines à notre langue et à la rendre pure, éloquente et capable de traiter les Arts et les Sciences".

          03 - Patrimoine Architectural de la France

Fiche technique : 07/05/1947 - Retrait : 23/08/1947 - Série commémorative :
XIIe congrès de l'Union Postale Universelle - Paris 1947 - la Conciergerie

   Création et gravure : Jules PIEL - Impression : Taille-Douce - Support :
   Papier gommé - Format : H 40 x 26 mm (36 x 22) - Dentelure : 13 x 13

      Faciale : 4,50 f - Couleur : Bleu-gris - Présentation : 50 TP / feuille
     Tirage : 4 600 000 - Visuel : la façade du Palais gothique de la Cité
   médiéval, siège du pouvoir royal du Xe au XIVe siècle, et siège des cours
    de justice jusqu'à nos jours. Partie Ouest de l'île de la Cité (1er arrond.).
Ile de la Cité à Paris : la Conciergerie sera la première résidence des Rois de France. C’est au IVème siècle que l’empereur romain Julien II, dit l’Apostat (ou Julien le Philosophe
 - règne de 355 à 363) décide de construire un palais sur l’île de la Cité. Au VIème siècle, Clovis 1er (roi des Francs de 481 à 511) décide de faire de Paris, la capitale, et installe sa cour
   au Palais de la Cité. A partir du Xème siècle, Hugues Capet (règne de 987 à 996) fait de ce palais la résidence des Rois de France. Les Capétiens y demeureront jusqu’en 1360.

               Parmi les plus célèbres, on retrouve Philippe II, dit Auguste (règne de 1180 à 1223) qui, malgré le début de la construction du Louvre, y garda sa demeure.
   A partir de Louis IX, dit le Prudhomme (ou Saint Louis, règne de 1226 à 1270), le palais connaît des grands travaux qui seront achevés en 1313. Philippe IV, dit le Bel (règne de
  1285 à 1314) est à l’origine de son architecture gothique. C’est sous cette forme que nous le connaissons actuellement. En 1360, à la suite à la capture de son père, Charles V, dit

     Le Sage (règne régent : 1356 à 1360 et roi : 1364 à 1380) décide de migrer sa cour au Palais du Louvre. C’est à partir de ce moment que le Palais de la Cité perd son statut de
    résidence des Rois de France. A la suite de l’abandon du palais par les Rois, celui-ci se transforme en prison d’Etat (plus ancienne prison de France). Les clefs sont alors
transmises au "Concierge du Palais". C’était l’administrateur royal, une personne très importante qui exerçait les fonctions de justice. La prison se situe alors au sous-sol tandis
     qu’à l’étage, s’installe une annexe de la Cour de Cassation ainsi que le Parlement de Paris. A l’aube de la Révolution Française, la Conciergerie abrite les principales
   institutions de la Monarchie. La Chambre des Comptes, la Cour des Monnaies, la Cour des Aides et le Parlement s’y trouvent. C’est donc symboliquement que pendant
la Terreur, on décide d’y installer le Tribunal Révolutionnaire. Pendant cette période, environ 3000 personnes passent par la Conciergerie. Reconnus comme la prison la plus
    brutale de l’époque, y passer signifiait à coup sur la Guillotine. On retrouve ainsi parmi les prisonniers les plus célèbres Marie-Antoinette (1755-1793, reine de 1774 à 1792) ;

                      Maximilien de Robespierre (1758-1794, avocat et homme politique) ou Georges Jacques Danton, dit d'Anton (1759-1794, avocat et homme politique).
   Après la Révolution, la Conciergerie garde son statut de prison. Les prisonniers qui y résident sont considérés comme de grande valeur. Ainsi, Louis Napoléon Bonaparte,

          futur Napoléon III (1808-1873) y fit un séjour suite à l'échec de la tentative de soulèvement de Boulogne (août 1840) ainsi que le Maréchal Michel Ney (1769-1815).
  En 1817, Antoine-Marie Peyre (1770-1843, architecte) à la demande de Louis XVIII (règne 1815 à 1824), lance les travaux de restauration du palais capétien : la salle des Gens
 d'Armes, puis la salle des Gardes, débarrassées de ses cachots retrouvent leur état d'origine. De 1820 à 1828, une façade s’élève entre la Tour de l’horloge et la Tour Bonbec

     dans laquelle s’inscrit le nouvel accès à la Conciergerie / de 1847 à 1871, une façade est érigée sur le boulevard du Palais tandis que la Tour de l’horloge est restaurée.
 En 1914, la Conciergerie cesse d’être une prison et se classe monument nationale historique. En 1871, lors de la Commune de Paris (18 mars au 28 mai 1871) un incendie dévaste

   une grande partie du Palais de justice. Une nouvelle restauration est entreprise dès 1876, avec certaines modifications, mais en respectant l'intégrité du plan d'ensemble,
   préservant la valeur esthétique et le poids symbolique du Palais de la Cité. La Conciergerie est classé Monument Historique en 1862.Une partie du monument se visite

            à partir de 1914. L’activité carcérale est définitivement suspendue en 1934. De nos jours, c’est le Centre des Monuments Historiques qui gère le bâtiment.
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