Page 10 - Journal Culturel de Metz - 2022-09

Igor DUKIC : est un artiste graphiste d'origine Bosniaque, installé à Minneapolis (Etats-Unis).
Son art s'exprime dans une approche spirituelle, à travers la peinture et l'illustration : "il crée à partir
d'un lieu sans esprit, à partir d'une immobilité intérieure". Il réalise ses croquis en couleur sur ordinateur, puis il utilise
un projecteur et de la peinture acrylique pour recréer ses croquis sur la toile. Ses réalisations sont nombreuses, dotées
des couleurs vives, aux formes géométriques ou abstraites, dans un ensemble de mouvements ordonnés ou libres.
Sa vision de l'Égalité des sexes : "Il s'agit d'un portrait unisexe d'un être humain. Il montre l'émotion
plutôt que le sexe. Nous sommes tous pareils à l'intérieur. De plus, il a des symboles d'égalité et de genre

incorporés dans la composition. L'égalité des sexes maintenant !"

A l'origine de cette affiche : chaque année, l'affiche de demain choisit un droit humain fondamental
sur lequel attirer l'attention : pourquoi l'égalité des sexes ? La condition de la femme a connu des

améliorations indéniables au cours du siècle dernier. Mais ces améliorations ne se sont pas produites
partout et même là où elles ont été les plus fortes, eh bien, elles sont loin d'être assez fortes. L'inégalité

entre les sexes persiste encore sans contestation : c'est l'une de ces choses qui sont difficiles à voir
précisément parce qu'elles sont juste devant nos yeux. Le sexisme produit des sentiments d'inutilité,

d'autocensure, des changements de comportement et une détérioration de la santé.

L’identité de genre fait référence à l’expérience personnelle de son genre profondément vécue par chacun, qu’elle
corresponde ou non au sexe assigné à la naissance, y compris la conscience personnelle du corps et d’autres façons
d’exprimer son genre (on parle d’expression du genre), notamment la façon de s’habiller, de parler et de se comporter.
Le sexe d’une personne est généralement attribué à la naissance et devient dès lors un fait social et juridique. Cela étant,

certaines personnes ont des difficultés à s’identifier avec le sexe qui leur a été attribué à la naissance ; elles sont
désignées sous le terme de personnes "transgenres". L’identité de genre n’est pas identique à l’orientation sexuelle,

les personnes transgenres pouvant se définir comme hétérosexuelles, bisexuelles ou homosexuelles.

Le Conseil de l'Europe a adopté plusieurs instruments et normes juridiques internationales pour combattre la

discrimination fondée sur l'orientation sexuelle ou sur l'identité de genre. Ces textes illustrent le message de fond de

l'Organisation : les normes du Conseil de l'Europe en matière de tolérance et de non-discrimination visent l'ensemble

des sociétés européennes, et la discrimination fondée sur l'orientation sexuelle et l'identité de genre n'est pas compatible

avec ces normes. La publication "Combattre la discrimination fondée sur l'orientation sexuelle

ou l'identité de genre" contient un recueil exhaustif et accessible des normes du Conseil de l'Europe.

12 septembre 2022 : Le Petit Louvre, un Relais des Postes Royales à La Pacaudière (42-Loire)

Situé dans le département de la Loire (42), sur la commune de La Pacaudière (sur la mythique route Nationale 7), entre Roanne et Lapalisse (03-Allier).
Selon la tradition, le "Petit Louvre" aurait été un relais de chasse pour le Duc Charles III de Bourbon (connétable de Bourbon de 1515 à 1523, prince
de sang), mais sa destination première serait un relais poste et un somptueux logis, étape d'hébergement au service des officiers et du courrier du Roi sur
le "Grand chemin royal" de Paris à Lyon au long du XVe siècle. L'itinéraire Roanne - Lyon est emprunté à plusieurs reprises par le roi François 1er
(règne 1515 à 1547). Les siècles suivants ne feront que renforcer l'importance de cette route, avec la mise en place de la Poste royale.
Successivement "Voie royale", puis "Route impériale", elle est devenue la "N7", s'identifiant au cours du XXe siècle, à la "Route des vacances".

La Pacaudière - blasonnement : "Coupé : au premier parti au Ier d‘azur à trois fleurs de lis d’or, à la bande de gueules brochant sur le tout
et au IIème de gueules au dauphin d’or, au second de sinople au château "Le Petit Louvre" d’or ; à la burelle d’or brochant sur le trait du coupé".

La partie supérieure présente les armoiries des ducs de Bourbon et de Forez, le village étant historiquement gouverné par ces familles.
La moitié inférieure montre le domaine local du "Petit-Louvre", thème de l'émission de ce feuillet de timbres et du Timbre à date Premier Jour.

Fiche technique : 12/09/2022 - réf. 11 22 021 - Série patrimoniale

5 siècles du Petit Louvre, un Relais des Postes Royales à La Pacaudière (42-Loire)

Création : Thierry DUBOIS - d'après photos © Amis du Petit Louvre - Mis en page :
Sylvie PATTE & Tanguy BESSET - Impression : Héliogravure - Support : Papier gommé

Couleur : Polychromie - Format feuillet : V 110 x 160 mm - Format : H 40,85 x 30 mm
Dentelure : 13¼ x 13 - Faciale : 1,16 € - Lettre Verte, jusqu'à 20g - France

Barres phosphorescentes : 1 à droite - Présentation : 15 TP / feuillet, avec marge illustrée
Prix feuillet : 17,40 € - Tirage : 600 000 TP (40 000 feuillets).

Visuel - "Petit Louvre", d’architecture gothique Timbre à Date - P.J. :
et Renaissance, ancien relais des Postes royales. 09 au 11/09/2022

La marge illustrée : partie supérieure : à La Pacaudière (42-Loire)
Surmontant la porte d'entrée : un tympan orné et 09 et 10/09/2022
de motifs sculptés : une coquille, deux angelots
soutenant un écusson abimé à la Révolution, au Carré d'Encre (75-Paris)

et deux angelots musiciens sauvegardés.

Côtés et bas : quelques personnages importants Création : Sylvie PATTE
de l'histoire, ayant fait escale dans ce relais : & Tanguy BESSET

François I er(1494-1547), cardinal de Richelieu
(1622-1642, c’est au Petit Louvre qu'il apprit
qu’il était nommé le 6 sept.1622) et Catherine
de Médicis (reine de France de 1547 à 1559).

La borne royale N°24 et la borne kilométrique
N7 (route Nationale 7) + cachet de cire et
plumes, rappellent l'ancien Relais de Poste.

Premier plan du TP : pour le transport du courrier : utilisation de la malle-charrette (ou "brouette"), pour le transport de la "malle aux lettres" ou des "dépêches", au XVIIIe siècle.
La malle-charrette, comme son nom l'indique, était une charrette à deux roues, à caisse en osier, non suspendue et couverte d'une bâche de cuir. Elle était tirée ordinairement par
trois chevaux : un fort limonier, un deuxième cheval en galère (renfort), et un troisième, le porteur, monté par un postillon. Les forts cahots auxquels la malle-charrette était soumise
lui valurent, paraît-il, le nom de "panier à salade". A la fin du premier Empire, l'administration postale présente des structures rénovées et une bonne organisation de ses acheminements

(c'est l'âge d'or des malles-poste). Les bureaux sont au nombre de 1630, desservis par plus de 3 600 agents.