Page 6 - Journal Culturel de Metz - 2019-09
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Fiche technique : 26/02/2007 - Retrait : 05/07/2008 - Série des portraits de régions n° 9 - La France à voir : le canal du Midi

Mise en page : Bruno GHIRINGHELLI - d´après photo : M.H. Carcanague - Impression : Héliogravure - Support : Papier gommé - Format bloc-feuillet : H
    252 x 110 mm - Format TP : V 26 x 40 mm (21 x 36) - Couleur : Polychromie - Dentelures : 13 x 13 - Barres phosphorescentes : 2 - Faciale : 0,54 €

       Présentation : Bloc-feuillet indivisible de 10 TP - Tirage : 6 000 000 - Visuel : les berges ombragées par les platanes, le long du Canal du Midi.

   Canal du Midi - caractéristiques : 240 km de longueur - 14 ans de travaux (1666 - 1681) - 350 ouvrages d’art dont 63 écluses, 126 ponts, 55 aqueducs

et 7 ponts-canaux - 12.000 ouvriers au plus fort de la construction pour excaver à la force des bras et à la pioche les 7 millions de m3 de terre et de gravats.

     Pierre Paul Riquet a su apporter des solutions aux obstacles topographiques rencontrés. Le tunnel du Malpas est le premier tunnel au monde creusé
  pour un canal. Les 9 écluses de Fonseranes, près de Béziers, forment un escalier d’eau permettant de franchir 21,50 m de dénivelé. A Vias, un ingénieux
  système de vannes a été créé pour dévier un cours d’eau capricieux, le Libron, au-dessus du canal. Et à Agde, une écluse ronde unique au monde permet

                                                  le croisement de trois eaux (canal du Midi, le fleuve Hérault, et Canalet).
  Environnement du canal : les platanes qui bordent le canal du Midi sont menacés de disparition… Le chancre coloré est un champignon microscopique
   qui se loge à l’intérieur du platane et bloque ses canaux de sève. Ainsi, il parvient à tuer cet arbre en très peu de temps (entre 6 mois et 5 ans). Il n’existe

        à ce jour qu’une seule solution pour l’endiguer : abattre et brûler les arbres touchés, d’où les campagnes d’arrachage en cours le long du canal.
                                           D’autres variétés d’arbres sont peu à peu replantées pour se substituer à ces derniers.

    Canal des Deux Mers : en 1857, le Canal latéral à la Garonne, reliant Bordeaux à Toulouse est réalisé et permit ainsi aux navires de passer de l’océan
                                        Atlantique à la mer Méditerranée, leur évitant le contournement de la péninsule Ibérique.

                 10 : Grande Forge de Buffon (21-Côte-d'Or) - Bourgogne-Franche-Comté © t.clarté@balloide-photo.com

        Fondées par Georges-Louis Leclerc, comte de Buffon en 1768, les forges de Buffon se trouvent à Buffon (21-Côte-d'Or),
    à environ trois kilomètres au Nord-Ouest de la ville de Montbard, au bord de l'Armançon et à proximité du canal de Bourgogne.

 Les lieux sont en effet pensés pour l'optimisation des étapes de la fabrication. Ils rassemblent les installations industrielles, la maison
     du maître et les habitations ouvrières en un même espace. Autour d'une vaste cour rectangulaire (100 m × 50 m), où l'on accède
   par deux grilles monumentales (forgées sur place en 1768) appuyées sur deux grands piliers de pierre de taille assez remarquable,
    sont disposés les bâtiments d'habitation du personnel à un niveau supérieur de 6 m au-dessus de la rivière tout comme la demeure

 du maître et des régisseurs ainsi que les remises et magasins de fer. Une boulangerie, un potager et une chapelle sont aussi accessibles
      aux ouvriers. Par ailleurs, une orangerie et un pigeonnier complètent l'ensemble. Dans la partie productive, le bâtiment le plus

  remarquable est le haut-fourneau, et son accès se fait par un escalier majestueux qui permet aux invités d'admirer la coulée du métal
en fusion. Alimentées par l’Armançon, des roues à aubes apportent la force hydraulique nécessaire pour alimenter les machineries telles

   que les soufflets, les marteaux, le bocard et le patouillait. Le fer est ensuite découpé en barres dans la fenderie à l'aide de cylindres
   cannelés. Les anciennes forges bénéficient de plusieurs classements au titre des M.H. : le 20 déc.1943 pour le bâtiment de la forge

            et le 31 déc.1985 pour les façades, toitures de l'ensemble des autres bâtiments, ainsi que certaines parties intérieures.

   Fiche technique : 14/11/1949 - Retrait : 18/03/1950 - Série des
     personnages célèbres du XVIIIe siècle : Buffon (1707-1788)

Création et gravure : Gabriel-Antoine BARLANGUE - Impression :
  Taille-Douce - Support : Papier gommé - Format : V 26 x 40 mm
     (22 x 36) - Couleur : Violet - Dentelures : 13 x 13 - Faciale :
      12 f + 4 f de surtaxe au profit de la Croix-Rouge Française
            Présentation : 25 TP / feuille - Tirage : 1 425 000

    Visuel : portrait de Georges-Louis Leclerc, comte de Buffon,
naissance à Montbard le 7 sept.1707 et décès à Paris le 16 avril 1788,

     est un naturaliste, mathématicien, biologiste, cosmologiste et
écrivain français. Membre de la Royal Society, de l'Académicien des

    sciences (Académie royale des sciences, fondée en déc.1666),
    et l'Académie française, fondée en 1634), il participe à l'esprit
     des Lumières (mouvement culturel, philosophique, littéraire
  et intellectuel qui émerge dans la seconde moitié du XVIIe siècle).
  Salué par ses contemporains pour son maître ouvrage "L’Histoire
  Naturelle, générale et particulière, avec la description du Cabinet
   du Roi"(collection encyclopédique française d'ouvrages écrits).

                                                                                                    11 : Château de Bouteville (16-Charente) - Nouvelle-Aquitaine © G. Rousseau-ASPB

                                                                                             Ce château en ruine, situé sur la commune de Bouteville, a été le siège d'une puissante châtellenie. Construit à l'emplacement d'une
                                                                                           villa gallo-romaine, le premier château fort est signalé en 1028. Le château passe plusieurs fois des français aux anglais jusqu'en 1445.

                                                                                               Ruiné par la guerre de Cent ans, il est restauré en 1453 par Jean d'Orléans (ou Jean d'Angoulême, 1399-1467). Lors des guerres
                                                                                           de Religion, le château est l'objet de luttes entre catholiques et protestants, et il est de nouveau en ruines en 1598. Le domaine devient

                                                                                             possession de Bernard de Béon, seigneur de Massès, vicomte de Bouteville, qui de 1593 à son décès en1608, reconstruit le dernier
                                                                                              château. A la Révolution, en mauvais état, le château est vendu à un marchand, qui commence aussitôt les démolitions et la vente
                                                                                               de pièces importantes de l'ouvrage. Entre 1929 et 1935, certaines parties sont sauvegardées et remises en état, alors que d'autres

                                                                                                 sont démolies. En 1994, la commune de Bouteville bénéficie du domaine. Parties subsistantes classées M.H. le 28 fév.1984.

                                                                                           L'édifice s'élève sur une vaste plateforme cernée de douves que franchit un pont à deux arches. Les bâtiments s'organisent autour d'une
                                                                                              cour carrée. L'édifice comprend trois ailes d'habitation, la plus ancienne étant l'aile Est. La façade du corps de logis est flanquée à
                                                                                               l'extérieur de deux vastes tours rondes. Celle du Nord renfermait la chapelle. En retour d'équerre (aile Nord) s'élève un bâtiment

                                                                                            autrefois couvert d'une terrasse, dont les créneaux sont rehaussés de cartouches baroques et les murs piqués de gargouilles terminées
                                                                                                      par des masques humains. De l'aile Sud ne subsistent que les fondations. L'aile Ouest regroupait écuries et greniers.

                                                                                                                                                                                        4

                12 : Château de Lassay à Lassay-les-Châteaux (53-Mayenne) - Pays de la Loire © Leroy Francis /hemis.fr
                 Son histoire est celle d’une place forte située aux marches de trois provinces : Maine, Bretagne, Normandie.
Lassay fut l’objet de nombreux sièges disputés avec acharnement au XVe siècle lors de l’invasion anglaise, puis des guerres bretonnes et
au XVIe siècle au cours des guerres de religion. À partir du XVIIe siècle, sa fonction militaire s’effaçant, ses propriétaires lui sont restés
    attachés et ils y ont vécu. Sa silhouette unique, avec ses huit tours reliées par un rempart et sa barbacane, s’imprime pour toujours
                 dans l’imaginaire de ceux qui l’ont vu – Victor Hugo, frappé par cette silhouette en a fait un dessin célèbre.
   Architecture : le château-forteresse est édifié de 1458 à 1459, en forme d'octogone irrégulier, avec huit tours dont deux au châtelet.
    Les deux tours des angles Sud-Est et Sud-Ouest sont circulaires, tandis que les six autres, en fer à cheval, s'arasent intérieurement
       avec le mur des courtines. Il s'agit d'un château-fort type du milieu du XVe siècle, tenant compte de l'usage des armes à feu,

                    soit dans la défense, soit dans l'attaque. Les embrasures des canons sont encore à la hauteur des fossés.
La barbacane (protection de la porte), dégagée par Mr. Guesdon de Beauchêne (historien) à la fin du XIXe siècle, n'est construite qu'en
  1497/98. Avant 1687, Armand de Madaillan de Lesparre (1652-1738, marquis de Lassay) fait bâtir dans le style de François Mansart

       (1598-1666, architecte), moitié sur la barbacane, moitié contre les deux tours et la courtine est de l'enceinte, une construction
       qui dénature la forteresse et qui est démolie par Beauchêne, qui rétablit le pont-levis intérieur et fait déblayer l'ancien fossé.

  Le château bénéficie d'un classement au titre des M.H. en 1862, puis en 1963 / 64, pour l'ancienne chapelle et ses peintures murales.

                             16 sept. 2019 : UNESCO, 2019 Année Internationale des Langues Autochtones.

    Les langues jouent un rôle crucial dans la vie quotidienne de tous les peuples, étant donné leurs                                                                 Timbre à Date - P.J. :
        implications complexes en termes d'identité, de diversité culturelle, d'intégration sociale,                                                                    les 13 et 14/09/2019

 de communication, d'éducation et de développement. À travers les langues, les gens participent non                                                                  au Carré Encre (75-Paris)
 seulement à leur histoire, leurs traditions, leur mémoire, leurs modes de pensée, leurs significations
et leurs expressions uniques, mais plus important encore, ils construisent leur avenir. Les langues sont

     essentielles dans les domaines de la protection des droits humains, la consolidation de la paix
       et du développement durable, en assurant la diversité culturelle et le dialogue interculturel.

   Cependant, malgré leur immense valeur, les langues du monde entier continuent de disparaître à
un rythme alarmant en raison de divers facteurs. Beaucoup d'entre elles sont des langues autochtones.

 Fiche technique : 16/09/2019 - réf. 11 19 300 - série des TP de service : UNESCO                                                                                    Conçu par : repiquage
                    2019, année internationale des langues autochtones.

Création graphique : UNESCO 2019 - Mise en page : Valérie BESSER - Impression : Offset
 Support : Papier gommé - Couleur : Quadrichromie - Format : H 40,85 x 30 mm (37 x 26)
 Dentelure : __ x __ - Barres phosphorescentes : 2 - Faciale : 1,30 € - Lettre Internationale,

       jusqu'à 20g - Europe et Monde - Présentation : __ TP / feuille - Tirage : 300 000
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