Page 4 - Journal Culturel de Metz - 2019-09
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13 septembre 2019 : Ensemble, Sauvons notre Patrimoine ! - Mission Stéphane BERN

 Stéphane BERN : défenseur du patrimoine et philatéliste depuis mon plus jeune âge, c’est pour moi une émotion particulière de saluer l’émission d’un carnet de timbres autour
des monuments à restaurer sur le thème fédérateur " Ensemble sauvons notre patrimoine ! ". Grâce à ces timbres, je veux croire que sera amplifiée la prise de conscience collective

     de la richesse mais aussi de la fragilité de notre patrimoine, et que nous réussirons à impliquer les jeunes générations dans la sauvegarde de cet héritage national commun.

          Mission Stéphane Bern : identifier, sauver et valoriser le patrimoine en danger : 3500 sites signalés - 390 projets sélectionnés depuis 2018 - 120 sites en travaux.

                     Fiche technique : 13/09/2019 - réf. 11 19 788 - Carnet : ensemble sauvons notre Patrimoine                                Timbre à Date - P.J. :
  Mise en page : Etienne THÉRY- d'après photos (détail sur les 12 TVP, ci-dessous) - Impression : Héliogravure - Support :                           le 12/09/2019
   Papier auto-adhésif - Couleur : Polychromie - Format carnet : H 256 x 54 mm - Format 12 TVP : H 38 x 24 mm (33 x 20)
  Dentelures : Ondulées - Barres phosphorescentes : 1 à droite - Valeur faciale : 12 TVP (à 0,88 €) - Lettre Verte, jusqu'à 20g               au Carré Encre (75-Paris)
France - Prix du carnet : 10,56 € - Présentation : Carnet à 3 volets, angles arrondis, 12 TVP auto-adhésifs - Tirage : 2 500 000
                                                                                                                                            Conçu par : Etienne THÉRY
                       Visuel de la couverture : titre : Ensemble, sauvons notre Patrimoine - Stéphane BERN + les logos.
                      / volet central : Aider à restaurer le Patrimoine Français + liste des lieux représentés sur les TVP.
        / volet gauche : La Poste, l'utilisation des timbres et les tarifs d'affranchissement, le code barre et le type de papier utilisé.

     Eglise Notre-Dame de Rigny - Centre-Val de Loire © Association Notre-Dame de Rigny. / Abbaye de Longuay - Grand Est
        © Drac Grand Est-CRMH. G. Vilain. / Fort Cigogne - Bretagne © Photographe droniste Thierry Coffy pour Ocus.com.

Pont du Moulin - Provence-Alpes-Côte d'Azur © Philippe Magoni pour Ocus.com. / Château de Bon Repos - Auvergne-Rhône-Alpes
       © Mairie de Jarrie. / Château de Carneville - Normandie © Nathalie Jumelais. / Couvent Saint-François de Pino - Corse

     © Eric Orsatelli. / Eglise Saint-Léger de Barly - Hauts-de-France © Mairie de Barly. / Canal du Midi - Occitanie © VNF
    /Sud-Ouest. - Grande Forge de Buffon - Bourgogne-Franche-Comté © t.clarté@balloide-photo.com. / Château de Bouteville

              Nouvelle-Aquitaine © G. Rousseau-ASPB. / Château de Lassay - Pays de la Loire © Leroy Francis /hemis.fr

                                                                                    01 : Eglise Notre-Dame de Rigny - Centre-Val de Loire (37-Indre-et-Loire) © Association Notre-Dame de Rigny
                                                                                     En 1858/59, une nouvelle église est édifiée dans le nouveau bourg d'Ussé, et cette église des XIe/XIIe siècles, désaffectée
                                                                                    et abandonnée, tomba en ruines. Elle est classée M.H. depuis 1930. Une église est mentionnée pour la première fois en 1139
                                                                                     dans un document de confirmation des domaines de l'abbaye de Cormery (fondée en 791), délivré par le pape Innocent II,

                                                                                          elle se située dans l'enceinte du château d'Ussé. Les fouilles de 1986 à 1999 ont mis au jour, sous l'église actuelle,
                                                                                     les vestiges d'une première église construite à la charnière des VIIe et VIIIe siècles, et d'une seconde de la fin du Xe siècle.
                                                                                   Elles ont également révélé, autour de l'église, l'existence de vastes bâtiments de pierre, contemporains de la première église.

                                                                                      A cette époque, Rigny était un domaine du monastère Saint-Martin de Tours. Au XVe siècle, la région de Saint-Benoît-
                                                                                     la-Forêt et de Rigny est un lieu de séjour régulier du roi Louis XI (règne 1461 à 1483) qui vient à la messe à Notre-Dame

                                                                                         de Rigny et y signe des ordonnances et des lettres missives. L'église, achetée pour le franc symbolique, avec 22 ars
                                                                                     de terrains autour par "l'Association du parc forestier de Teillay" depuis le 1er janv.1983, elle est en cours de restauration.

                                                                                                              La réouverture au public en 2005 a permis l’organisation de concerts classiques.

02 : Abbaye de Notre-Dame de Longuay (ou Longué) - Grand Est (52-Haute-Marne) © Drac Grand Est-CRMH. G. Vilain.
        Cette abbaye est située dans la vallée de l'Aube, entre les communes d'Aubepierre-sur-Aube et de Dancevoir.

De 1102 à 1126, Longuay fut une maison hospitalière, fondée par trois pieux personnages : Chrétien de Leuglay et ses deux
neveux Guy et Hugues en un lieu nommé "Long-Vé", vaste marais entretenu par la rivière Aube. De 1126 à 1149, les frères

 hospitaliers devinrent des chanoines réguliers respectant la règle de Saint-Augustin. L'agrégation des chanoines réguliers
   à l'ordre cistercien se consomma le 4 mars 1149, quatrième année du pontificat d'Eugène III (167e pape, de 1145 à 1153),
  et dura jusqu'en 1532, date à laquelle apparurent les abbés commendataires (gestion par des laïcs). En 1790, les religieux
  quittèrent l'abbaye à la suite de l'application du décret ordonnant la vente des biens nationaux. Cette dernière commença

       en 1791, et s'acheva en 1793. En deux ans, disparut une œuvre qui en dura 689. - Protection M.H. 1925 et 2016.

 Il subsiste : le château construit vers 1830 par la famille Bouchu (maîtres de forges) incluant une petite partie du cloître /
               l'ancien bâtiment des frères convers (sur le TVP) édifié dans la partie Ouest du cloître XIIe siècle /
                           les arcades de la salle du deuxième niveau, dans le bâtiment des frères convers.

                                                                             03 : Fort-Cigogne - Bretagne, île Cigogne dans les "Glénan" (29-Finistère) © Photographe droniste Thierry Coffy pour Ocus.com.

                                                                                         C'est un ancien fort militaire français situé sur l'île Cigogne dans l'archipel des Glénan, une tour y sert aussi d'amer.

                                                                                   Fort-Cigogne fut construit bien après la demande du maréchal Pierre de Montesquiou d'Artagnan (1640-1725, mousquetaire du
                                                                                       roi, puis maréchal de France en 1709) en 1717, soucieux de contrer l'occupation de l'archipel des Glénan par les corsaires
                                                                                      anglais et hollandais. Une première étude restée sans suite, le fort commence à être bâti en 1756, sur une moitié de l'île.
                                                                                      C'est une combinaison de deux batteries, avec des casemates intérieures équipées en casernements, citerne, boulangerie

                                                                                     et cachots. Les remparts en granit sont hauts de sept mètres. Il est déclassé en 1899. Il est en bon état, mais des charpentes
                                                                                        se sont effondrées. À la fin du XIXe siècle, il sert de station météo au laboratoire de biologie marine de Concarneau.

                                                                                      En 1914-1918, pendant la Première Guerre mondiale, des Concarnois occupent Fort-Cigogne. En 1940-1945, une petite
                                                                                    garnison allemande occupe le fort. Depuis 1911, une tour de 20 m surmonte le rempart sud. Elle sert d’amer aux nombreux
                                                                                   plaisanciers qui font escale dans l’archipel, et sert à la Marine nationale pour des essais de vitesse entre Groix et les Glénan.

                                                                                                                  Fort-Cigogne est utilisé par les stagiaires du centre nautique des Glénans.
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