Page 2 - Journal Culturel de Metz - 2019-09
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Fiche technique : 31/05/1937 - Retrait : 01/12/1937 - Série commémorative : 13ème Congrès International des Chemins de Fer
                                                                                                                        Paris 1937 - Locomotive à vapeur carénée - type "Pacific"

                                                                              Création et gravure : Georges-Léo DEGORCE - Impression : Taille-Douce - Support : Papier gommé - Format : H 40 x 26 mm
                                                                                 (36 x 22) - Couleur : Outremer - Dentelures : 13 x 13 - Faciale : 1,50 f - Présentation : 50 TP / feuille - Tirage : 2 400 000

                                                                                     Visuel : Super Pacific Nord 3.1280 (future 231 C 78) - série de 40 machines étudiées par l'ingénieur Marc De Caso,
                                                                                           lancée en 1931 aux ateliers Cail de Denain, elle appartenait à la Compagnie des Chemins de fer du Nord
                                                                                             gérée par la famille Rothschild, avec pour livrée, la couleur "Chocolat / ivoire" (locomotive et wagons).

                                                                                      En 1937, il fut rajouté un "carénage aérodynamique", que la SNCF supprima durant la Seconde Guerre mondiale.

                                                                                        Une Super Pacific Nord, 3.1280 carénée, avec une livrée spéciale "Bleu-royale" (comme les wagons de type Pullman), fut utilisé
                                                                                        en l'honneur des souverains britanniques, le roi Georges VI et la reine Elisabeth, pour le trajet de Boulogne à Paris, le 19 juil.1938.
                                                                                     Préservée par le Musée du Chemin de Fer Français de Mulhouse, la machine sera garée dans différents dépôts avant d'arriver en 1993
                                                                                       au CMCF de Oignies (62-Pas-de-Calais). Depuis, la locomotive est en cours de restauration en vue d'être remise en état de marche.

    Fiche technique : 16/05/1938 - Retrait : 28/12/1940 - Série des sites et monuments : le port de Saint-Malo (35-Ille-et-Vilaine).
        Création et gravure : Henry CHEFFER - Impression : Taille-Douce - Support : Papier gommé - Format : H 40 x 26 mm
        (36 x 22) - Couleur : Vert foncé - Dentelures : 13 x 13 - Faciale : 20 f - Présentation : 50 TP / feuille - Tirage : 1 500 000
                     Remarque : ce TP remplace le 20 f "Pont du Gard" et les stocks restant seront surchargés en 1940.

  Visuel : le port de Saint-Malo, classé d'intérêt national, propriété du conseil régional de Bretagne (1er janv.2007). L'avant port et ses voiliers,
     le rempart et la Grand' Porte, dite "Porte Notre-Dame des remparts", la cité intra-muros avec le clocher de la cathédrale Saint-Vincent-

  de-Saragosse (édifice de style roman, XIIe au XVIIe siècle, ancienne flèche néogothique bombardée le 6 août 1944, et reconstruite en 1987).

      Les 7 Saints fondateurs et le "Tro Breiz" : selon la tradition historique, la Bretagne ancienne fut structurée en 7 évêchés par
  les 7 Saints fondateurs (ar seizh Breur) dont la mémoire est honorée lors du "Tro Breiz" ou "Tour de Bretagne", ancien pèlerinage

      que chaque breton devait accomplir au moins une fois dans sa vie. Il existe des pèlerinages locaux où la notion de tour (tro)
  joue aussi un rôle important comme par exemple à Locronan où se déroulent, selon les années, les petites et grandes "Troménies".

                                                                                 Fiche technique : 13/10/1945 - Retrait : 02/02/1946 - Série de la "Journée du Timbre" - effigie de Louis XI (1423-1483),
                                                                                créateur de la Poste d´Etat - Création et gravure : Raoul SERRES - Impression : Taille-Douce - Support : Papier gommé
                                                                               Format : H 40 x 26 mm (36 x 22) Couleur : Bleu - Dentelures : 13 x 13 - Faciale : 2 f + 3 F de surtaxe au profit de l'Entraide
                                                                               Française - Présentation : 50 TP / feuille Tirage : 3 530 000 - Visuel : Louis XI, créateur de la Poste d´Etat et un "chevaucheur"

                                                                                         transportant le courrier. En 1479, il crée la charge de "contrôleur général des chevaucheurs", c'est-à-dire responsable de la poste,
                                                                                                                            le premier système régulier de relais sur les grandes routes de France.

                                                                              Louis XI, dit "le Prudent" : né le 3 juillet 1423 à Bourges (18-Cher), il décède le 30 août 1483 au château du Plessis-Lèz-Tours
                                                                                        (37-Indre-et-Loire), il règne de 1461 à 1483, sixième roi de la branche dite des Valois, de la dynastie capétienne.

                                                                          Il est avant tout un grand diplomate et sait faire preuve de beaucoup de finesse et de ruse. N'étant pas physiquement particulièrement
                                                                             avantagé, et de plus pauvrement vêtu (son chapeau à médailles est resté dans l'Histoire) il est très avare. A son accession au pouvoir,

                                                                          c'est encore un état médiéval que le roi va gouverner. Louis XI transformera le pays comme aucun de ces prédécesseurs ne l'aura fait.
                                                                                       En 1475 il signe avec Edouard IV Roi d'Angleterre la "Trêve de Picquigny" (Bloc-feuillet G.H.Histoire de France du 03/07/2017).

          Fiche technique : 21/09/1948 - Retrait : 12/02/1949 - Série commémorative : Barrage-centrale de Génissiat (01-Ain)
 Création et gravure : Gabriel-Antoine BARLANGUE - Impression : Taille-Douce - Support : Papier gommé - Format : H 40 x 26 mm

      (36 x 22) - Couleur : Rouge carmin - Dentelures : 13 x 13 - Faciale : 12 f - Présentation : 50 TP / feuille Tirage : 2 000 000
Visuel : vue aérienne du site. - Barrage de Génissiat : programmée en 1933, le chantier débute en 1937, mais la guerre met un frein

      au chantier qui est même noyé en juin 1940. Le chantier évolue lentement durant l'occupation mais tourne à plein régime à
la Libération. La mise en eau a lieu en 1948. Les architectes en sont Albert Laprade (1883-1978) et Léon-Emile Bazin (1900-1976) -

   la route départementale D72 permet de franchir le barrage. - Caractéristiques : type : Barrage-poids - haut. 104 m - épaisseur à
  la base : 100 m - volume de retenue : 56 millions de m3 - hauteur chute : 67 m - longueur de crête : 165 m - largeur de crête : 9 m
  largeur de base : 57 m - volume du barrage : 440 000 m3 - 6 turbines de type Francis - 420 MW de puissance installée - production
annuelle : 1 700 GWh/an. - Établie au pied du barrage, la centrale hydroélectrique est équipée de 6 groupes de production principaux

                     et de deux groupes auxiliaires. Le débit du fleuve est amené aux turbines par six conduites forcées.

                                                           Fiche technique : 22/12/1950 - Retrait : 09/06/1951- Série pour la Croix-Rouge française
                                                      "L'Amour menaçant" d´après Étienne Maurice FALCONET (Paris : 1er déc.1716 / 24 janv. 1791, sculpteur).
                                                  Création et gravure : Jules PIEL, d'après une sculpture d'Etienne Maurice FALCONET - Impression : Taille-Douce
                                                     Support : Papier gommé - Format : V 26 x 40 mm (22 x 36) - Couleur : Brun-rouge et rouge - Dentelures :
                                                     13 x 13 - Faciale : 15 f + 3 f de surtaxe au profit de la Croix-Rouge Française - Présentation : 50 TP / feuille
                                                   Tirage : 3 000 000 - Visuel : "L'Amour menaçant", une œuvre en marbre, commandée par Madame de Pompadour,
                                                        pour l'hôtel d'Evreux à Paris, vers 1757. L'œuvre orna les jardins de la demeure parisienne de Madame de Pompadour
                                                         (Jeanne-Antoinette Poisson 1721-1764, marquise de Pompadour, favorite de Louis XV), l’actuel Palais de l'Élysée.
                                                           Cupidon, dieu de l’amour, demande le silence pendant qu'il extrait de son carquois une flèche destinée à rendre

                                                                                                        amoureux la personne qu’elle atteint.

                                                         Fiche technique : 24/12/1951 - Retrait : 13/02/1954 - Série Sites et Monuments : Caen (14-Calvados)
                                                                    L´Abbaye aux Hommes - le chevet de l´église, ou abbatiale Saint Etienne de Caen.

                                                    Création et gravure : Gabriel-Antoine BARLANGUE - Impression : Taille-Douce - Support : Papier gommé
                                                   Format : V 26 x 40 mm (22 x 36) - Couleur : Bistre-noir - Dentelures : 13 x 13 - Faciale : 50 f - Présentation :

                                                50 TP / feuille - Tirage : 113 000 000 de séries (6 TP) - Visuel : l'abside de l´église Saint Etienne de Caen.

                                                     L'abbaye aux Hommes, ou abbaye Saint-Étienne de Caen, est une des deux grandes abbayes, avec l'abbaye
                                                       aux Dames, fondées par Guillaume le Conquérant (1027/28-1087, roi d'Angleterre de déc.1066 à sept.1087).

    La construction de l'abbaye aux Hommes, confiée à Lanfranc de Cantorbéry (v.1010-1089, théologien et réformateur), commence en 1063 et est élevée de 1065 à 1083. À la fin mai 1204,
le roi de France Philippe II, dit "Auguste" (règne de sept.1180 à juil.1223) occupe Caen. Les abbayes caennaises conservent leur patrimoine anglais jusqu'au début du XVe siècle, où Henri IV,

 dit "le Grand" (règne d'août 1589 à mai 1610) les confisquent pour subventionner la reprise de la Guerre de Cent Ans (1337 à 1453). L'abbaye étant en première ligne de la zone de combats,
              suite à la prise de Caen par les Français en 1346, les religieux reçoivent l'ordre de fortifier l'enceinte, Saint-Étienne se trouvant en dehors des fortifications de la ville.

   L'église abbatiale "SANCTUS STEPHANUS CADOMEUSIG" : elle donne son nom à l'Abbaye-aux-Hommes, de l’ordre de Saint-Benoît. Les ducs de Normandie sont marqués par un profond besoin
       spirituel et Guillaume le Conquérant dans son programme politico-financier choisit Caen comme deuxième capitale de son duché. Il veut que les édifices auxquels il attache son nom surpassent
           en magnificence ceux qui s'élèvent de tous côtés. Il décède le 9 sept.1087 au prieuré Saint-Gervais de Rouen et choisit d'être inhumé dans le chœur de son église Saint-Étienne de Caen.

                                                               Le style de l'abbaye est influencé par l'art lombard. L'abbatial est héritière des innovations accomplies dès 1040, dans la tradition
                                                        carolingienne et ottonienne : alternance des piles, vastes tribunes voûtées, articulation en doubles travées, déambulatoire, massif à deux tours.

                                                                      D'autres éléments sont totalement nouveaux : façade harmonique, continuité parfaite entre le vaisseau de nef et la façade,
                                                                                  coursière faisant le tour de l'édifice et voûtement sexpartite. Classement au titre des M.H. de 1840.

                                                             Fiche technique : 09/06/1958 - Retrait : 29/11/1958 - Série des personnages célèbres : Jean-Baptiste Carpeaux (1827-1875), sculpteur

                                                          Création et gravure : Pierre MUNIER - Impression : Taille-Douce - Support : Papier gommé - Format : V 26 x 40 mm (22 x 36) - Couleur :
                                                            Rouge orange - Dentelures : 13 x 13 - Faciale : 20 f + 8 f de surtaxe au profit de la Croix-Rouge Française - Présentation : 50 TP / feuille

                                                                Tirage : 1 250 000 séries de 6 TP - Visuel : portrait de Jean-Baptiste Carpeaux par Auguste Moreau-Deschanvres (1838-1913, peintre)

                                                     Jean-Baptiste Carpeaux : en 1844, il entre à l'Ecole des Beaux-Arts où il est l'élève de François Rude (1784-1855, sculpteur). Remarqué après bien
                                                   des péripéties par Napoléon III, Jean-Baptiste Carpeaux connaît enfin un certain succès. Il obtient en 1854 le Grand Prix de Rome avec la ronde-bosse
                                                    "Hector tenant dans ses bras, son fils Astyanax.". De retour à Paris, en 1862, la notoriété de Jean-Baptiste Carpeaux va grandissant et les commandes
                                                    affluent. Il devient le sculpteur officiel de Napoléon III et est chargé de l'éducation artistique du Prince impérial. En 1875, après d'atroces souffrances

                                                       dues à un cancer qu'il décède. Très attaché à sa ville natale, Valenciennes, il lègue une partie de ses œuvres au musée des Beaux-Arts de la ville.

                                                                    Philatélie : TP du 5 fév.2007 : la statue de la fontaine "Antoine Watteau" (né à Valenciennes) par Jean-Baptiste Carpeaux et la vignette LISA
                                                                                   du Musée des Beaux-Arts de Valenciennes pour l’exposition philatélique et maximaphile "E-MAX" du 20 oct.2018.
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