Page 7 - Journal Culturel de Metz - 2019-06
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Autres lieux : la tour des Pins est le vestige d'une des vingt-cinq tours, de l'enceinte fortifiée des XIIe/XIIIe siècles - et la tour de la Babote, ancien observatoire astronomique.
L'hôtel Jacques-Cœur, siège du Musée languedocien, bâtiment du XVe siècle aux superbes poutres peintes, augmenté d'un escalier monumental au XVIIe siècle.
La Citadelle édifiée de 1624 à 1627 par Charles Chesnel, sur les plans de Jean de Beins (1577-1651, militaire, ingénieur et géographe royal), sur ordre de Louis XIII.
Il reste deux bastions, "Reine" et "Ventadour" avec sa guérite (actuellement, la cité scolaire "Joffre" occupe l'ensemble de la citadelle, de la sixième aux classes préparatoires).
Tour de la Babote (XIIe/XIIIe siècles) La Citadelle (1627) - devenue la cité scolaire Joffre. Couvent des Ursulines du XVIIe siècle, Centre chorégraphique national
Le couvent des Ursulines du XVIIe siècle, transformé en prison et en caserne au XIXe et XXe siècle - il abrite maintenant le siège du Centre chorégraphique national.
Le domaine du château d'Ô : à l'origine domaine agricole, le lieu subit des travaux vers 1730 pour y édifier une maison des champs (1743-1750).
Le parc, et les ouvrages d'art, fait l’objet d’un classement au titre des M.H. depuis 1922. - Les Musées "Fabre" (art) et Lattara (art et histoire).
Mémoire du XXe siècle : la manifestation du Midi viticole,
d'avril à juin 1907 - avec Marcelin Albert (1851-1921, viticulteur,
surnommé "lou Cigal") meneur de la révolte des vignerons du Midi.
Ernest Ferroul (1853-1921, "docteur des pauvres", député et maire
de Narbonne), il prend position pour la lutte des viticulteurs du Midi.
9 juin 1907 : le gigantesque rassemblement de Montpellier
va marquer l'apogée de la contestation vigneronne dans la Midi.
Fiche technique : 2007 - Série des TVP personnalisés : "Marianne des Français" - Création : Thierry LAMOUCHE - Gravure : Claude JUMELET - Impression : Taille-Douce
Support : Papier auto-adhésif - Format : H 60 x 26 - TVP : V 20 x 26 mm (15 x 22) + vignette : H 40 x 26 (36 x 22) - Faciale : TVP - Lettre Prioritaire, jusqu'à 20 g - France - Couleur : Rouge
et Faciale : 0,60 € - Lettre Prioritaire, jusqu'à 20 g - Europe - Couleur : Bleu - Dentelure : Ondulée - Barres phosphorescentes : 2 - Faciales : TVP - Présentation : Feuillet de 10 TVP personnalisés
Mention : Phil@poste - Tirage : ? - Visuels : Pyrénées-Orientales - Aude / Hérault / Gard - 1907-2007, Centenaire de la Révolte des Vignerons du Midi
et 1907-2007, Centenaire de la Révolte des Vignerons du Midi - Dr. Ernest Ferroul et Marcelin Albert. - Mémoires de Marcelin Albert - Argeliers (11-Aude), berceau de la Révolte :
"Unissons-nous contre la fraude qui nous ruine et nous affame. Faisons trêve à nos discordes. Délaissons la politique. N'ayons d'autre préoccupation que celle de l'intérêt commun".
11 juin 2019 - Gustave COURBET 1819-1877 - fondateur de la peinture réaliste
Jean-Désiré Gustave Courbet, peintre du XIXe siècle, est né le 10 juin 1819 à Ornans (25-Doubs) et décède le 31 déc.1877 à La Tour-de-Peilz (Suisse, lac Léman, canton de Vaud).
Vers 14 ans, il est sensibilisé à la peinture par le père Baud, un professeur d'Ornans qui fut un élève d'Antoine-Jean Gros (baron Gros, 1771-1835, peintre néo-classique
et préromantique), en 1834, Courbet réalisera sa première œuvre connue "Portrait d'un jeune garçon". A partir de 1837, Courbet entre au collège de Besançon et étudie
la peinture chez le peintre Charles Antoine Flajoulot (1774-1840), ancien élève de Jacques-Louis David (1748-1825, peintre conventionnel néo-classique et homme politique).
Gustave Courbet y réalisera le tableau du "Pont de Nahin" (à Ornans, pont voûté de 1607 - huile sur papier marouflé sur toile, H. 26,6 x 16,8 cm - musée Gustave Courbet à Ornans).
Fiche technique : 11/06/2019 - réf. 11 19 052 - Série artistique Timbre à date - P.J. : les 07 + 08
et commémorative : bicentenaire de la naissance de l'artiste et 10/06/2019 à Ornans (25-Doubs)
peintre Gustave COURBET, Ornans, le 10 juin1819 - 1877
Autoportrait de 1842/43 : "Courbet au chien noir". au Musée G. Courbet.
et 07+ 08 au Carré d'Encre (75-Paris)
Artiste peintre : Gustave COURBET - Mise en page : Mathilde
LAURENT - d'après photo : Musée du Petit-Palais, Paris. / Conçu par : Mathilde LAURENT
Bridgeman Images. - Impression : Héliogravure - Support : Papier
gommé - Couleur : Polychromie - Format : H 52 x 40,85 mm
(48 x 37) - Dentelure : __ x __ - Barres phosphorescentes : 2
Faciale : 2,10 € - Lettre Prioritaire, jusqu'à 100g, France
Présentation : 30 TP / feuille - Tirage : 600 010.
Visuel : Gustave Courbet se met en scène, assis au pied d'un rocher, à l'entrée de
la grotte de Plaisir-Fontaine, proche d'Ornans, cheveux long, habillé d'un pantalon
beige, d'un manteau et d'un chapeau noir. Tenant une pipe à la main, l'air sûr
et même hautain, avec son épagneul noir, acquis en 1843, à ses côtés. Derrière lui,
un album de dessin et sa canne de promenade. Le paysage d'arrière plan, évoque la
campagne du Doubs, sa terre natale qu'il aimait par-dessus tout.
Courbet arrive à Paris à l'automne 1839, pour s'inscrire à la faculté de droit, mais il se détourne bien vite de cette voie et préfère fréquenter les ateliers de Charles Auguste,
baron de Steuben (1788-1856, peintre et lithographe) et de Charles Suisse (dit, le père Suisse). Il copie les maîtres du Louvre comme Rembrandt, Hals, Rubens, Caravage ou Titien.
Parmi ses concitoyens, Courbet admire Théodore Géricault (1791-1824, peintre, sculpteur, lithographe) et Eugène Delacroix (1798-1863, peintre), deux maîtres romantiques qui
utilisèrent les grands formats pour peindre des épisodes de l'histoire contemporaine. Sa peinture, volontairement provocante, a attiré de nombreuses critiques en son temps.
Malgré cela, il connut un grand succès, notamment grâce à l'œuvre "Un enterrement à Ornans" (1849-50 - mouvement : réalisme, huile sur toile, H 668 x 315 cm, musée d'Orsay-Paris).
En 1841 et 1842, ses œuvres sont refusées aux Salons. Il passe une partie de l'année 1843 à Ornans et envoie au Salon deux autoportraits : "Courbet au chien noir"
(Huile sur toile, H 55,5 x 46,3 cm - Petit Palais-Paris) et "Le fou de peur" (Huile sur papier sur toile, V 50,5 x 60,5 cm) qui sont acceptées.
Fiche technique : 09/06/1958 - Retrait : 29/11/1958 - Série personnages célèbres des Arts
Gustave Courbet (1819-1877), peintre, né à Ornans (25-Doubs) le 10 juin 1819.
Dessin : Paul Pierre LEMAGNY - Gravure : Jean PHEULPIN - d'après son autoportrait. - Impression :
Taille-Douce - Support : Papier gommé - Format : V 26 x 40 mm (22 x 36) - Couleur : Bleu violacé
Dentelures : 13 x 13 - Faciales : 15 f + 5 f de surtaxe au profit de la C.R.F. - Présentation : 50 TP / feuille
Tirage : 1 250 000 - Visuel : portait de Gustave Courbet.
Revendiquant l'épithète de "réaliste", il triompha au Salon de 1850-1851 avec plusieurs toiles célèbres,
affirmant sa manière de coloriste vigoureux et de virtuose de la belle matière, étalée en pleine pâte.
Fiche technique : 12/11/1962 - Retrait : 12/10/1963 - Série des œuvres de peintres du XIXe s.
Gustave Courbet - 1854 "Bonjour Monsieur Courbet" (ou "La Rencontre").
Dessin et gravure : Jean COTTET - d'après son autoportrait. - Impression : Taille-Douce - Support :
Papier gommé - Format : H 52 x 40 mm (48 x36) - Couleur : Bistre rouge, bleu noir, vert, jaune, rouge,
bistre foncé, brun violacé - Dentelures : 13 x 13 - Faciales : 0,50 F - Présentation : 25 TP / feuille Tirage :
1 250 000 - Visuel : Courbet rencontrant son mécène Alfred Bruyas (1821-1877),
collectionneur d'œuvre d'art, avec son valet et son chien, sur le chemin de Montpellier).
- huile sur toile. - H 150,5 x 132 cm - donation en 1868, au musée Fabre de Montpellier.