Page 6 - Journal Culturel de Metz - 2019-06
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"Place royale du Peyrou", ou "Esplanade du Peyrou"
                                                                 le Peyrou, signifie le "pierreux" en langue occitanne :

                                                               c'est une esplanade de 4,59 ha, située à l'Ouest du centre
                                                               historique de l'agglomération, en bordure de l'ancienne

                                                                      enceinte de la "Commune Clôture de 1196".
                                                            Cet ensemble est le résultat de la conjonction de cinq œuvres :

                                                                   - la promenade et ses terrasses de 1689 permettant
                                                              de contempler les crêtes du Pic Saint Loup et de l’Orthus,
                                                             mais également les Cévennes et les contreforts des Pyrénées.

                                                                 - la porte du Peyrou (Arc de Triomphe) avec son pont
                                                              et ses rampes d'accès, réalisés en 1691. - la statue équestre
                                                              de Louis XIV, détruite à la Révolution et reconstruite dans

                                                                une plus petite taille, sous la Monarchie de juillet 1838.
                                                                 - l'aqueduc Saint-Clément, et son réservoir construit
                                                               à partir 1753. - le château d'eau, dont le projet fut retenu
                                                                en 1767. - les statues de Lions, en compagnie d'enfants,
                                                                 d'Antonin Injalbert et les grilles des entrées en 1883.

   En 1751, le Conseil de ville confie à l’ingénieur-hydraulicien Henri Pitot (1695-1771) la direction des travaux de l’aqueduc. La première pierre est posée le 13 juin 1753.
Douze ans de travaux ont été nécessaires pour réaliser les quatorze kilomètres de canalisation. L'aqueduc est inauguré le 7 déc.1765. Désormais, depuis la résurgence du Lez,
située à une quinzaine de kilomètres, grâce à l'aqueduc St-Clément, une eau saine et claire arrive au point culminant de Montpellier : le Peyrou. La partie de l'aqueduc, la plus
spectaculaire, est celle dite des "Arceaux". Constituée d'une double rangée d'arcades inspirées de l'architecture romaine, elle traverse le vallon du Peyrou sur plus de 820 m.

              Ce monument, alliant prouesse technique et esthétique, s'intègre harmonieusement dans le grand projet d'embellissement de la ville, au XVIIIe siècle.

 An 1819 - plan de la Place Royale du Peyrou à Montpellier, publié par les architectes Jean Fovis (1762-18..) et Jean-Joseph Boué (1784-1868) - Graveur : G. Lemaître (Paris) - Lithographie.

1819 - la Place Royale du Peyrou  Vue générale de Montpellier, avec l'aqueduc et le château d'eau (lithographie 1835).  Le château d’eau monumental et le grand bassin.

                                    Fiche technique : 07 au 10/06/2019 – vignette LISA - 92e Congrès de la F.F.A.P.
                                  Montpellier 2019 - Aqueduc Saint-Clément aux "Arceaux" et château d'eau du Peyrou

                                      Création : Sophie BEAUJARD © Henri Comte / Epicureans HC, © Philippe Roy /
                                       Aurimages - ©Andia / Monasse - Impression : Offset - Couleur : Quadrichromie
                                      Types : LISA 2 - papier thermosensible - Format panoramique : H 80 x 30 mm

                                           (72 x 24) - Barres phosphorescentes : 2 - Faciale : Valeurs à la demande
                                     Présentation : S. BEAUJARD et Phil@poste + France à droite. - Tirage : 30 000

                                        Visuel : un montage de l'alimentation en eau potable du point culminant de la cité
                                    de Montpellier vers 1765, avec l'aqueduc St-Clément s'alimentant à la résurgence du Lez,
                                     et sa partie spectaculaire dite des "Arceaux", avant son aboutissement dans le réservoir
                                     circulaire (Ø 9m), surmonté d'un château d'eau monumental, œuvre des architectes Jean
                                  Antoine Giral (1713-1787) et Jacques Donnat (1742-1824), dont le projet fut retenu en 1767.

                                                                   Autres lieux et édifices remarquables de la ville de Montpellier.
La visite : découvrir les rues médiévales de "l’Écusson", le centre historique de la ville, l'Arc de Triomphe et la promenade du Peyrou, le jardin des plantes créé en 1593

      par Pierre Richer de Belleval (1558-1632, médecin et botaniste), la cathédrale Saint-Pierre, de style gothique, fondée en 1364 et restaurée en 1867 (voir le TP de 1985),
l'un des plus impressionnants édifices de la ville, sa façade est ornée de deux tours impressionnantes servant d’entrée voûtée (voir ci-dessous - une estampe à l'eau forte de 1840).

                                                                     Fiche technique : 01/04/1985 - Retrait : 13/09/1985 - Série commémorative :
                                                                               millénaire de la fondation de Montpellier, le 26 nov.985-1985.

                                                                          Création et gravure : Pierre ALBUISSON - Impression : Taille-Douce
                                                                                Support : Papier gommé - Format : H 40 x 26 mm (36 x 22)

                                                                      Couleur : Brun, jaune, rouge et noir - Dentelures : 13 x 13 - Faciales : 2,10 F
                                                                                      Présentation : 50 TP / feuille - Tirage : 10 000 000.

                                                                              Visuel : un montage - avec la porte de l'une des quatre Facultés,
                                                                            celle de Médecine (détail à gauche).- après la Révolution, la Faculté
                                                                     de Médecine s'installa dans les locaux de l'ancien évêché, vénérable monastère
                                                                      Saint-Benoît et Saint-Germain datant du XIVe siècle, à l'ombre de sa chapelle

                                                                                   devenue par la suite la cathédrale Saint-Pierre (à droite).
                                                                      Au XVIII" siècle, furent percées d'élégantes fenêtres, dans sa façade austère.

L'ensemble des bâtiments de la Faculté de médecine, avec le "Theatrum Anatomicum -1804" et l'entrée de la cathédrale Saint-Pierre. L'entrée avec François Gigot de Lapeyronie et Paul-Joseph Barthez.
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