Page 5 - Journal Culturel de Metz - 2019-06
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Montpellier (préfecture de l'Hérault-24) : capitale historique, économique et culturelle de la région Languedoc-Roussillon.
Fiche technique : 27/03/1944 - Retrait : 24/11/1945 - Série des blasons des provinces françaises (deuxième série)
Blason du Languedoc - Dessin : Robert LOUIS - Gravure : Henri CORTOT - Impression : Typographie rotative
Support : Papier gommé - Format : V 20 x 24 mm (17 x 21) - Couleur : Noir, carmin et jaune - Dentelures : 14 x 13½
Faciale : 10 f - Présentation : 100 TP / feuille - Tirage : 28 910 000 - Visuel : blason de la province
et des états de Languedoc, repris des armes médiévales des Comtes souverains de Toulouse :
"De gueules à la croix vidée, cléchée et pommetée d'or" (une croix vidée s'élargissant vers les extrémités de ses branches
qui sont terminées par des petits boutons, les parties ajourées laissent voir le champ de l'écu).
Fiche technique : 15/12/1941 - Retrait : 06/07/1942 - Série des armoiries des villes de France 1941 : Montpellier
Dessin et gravure : Pierre MUNIER - Impression : Taille-Douce rotative - Support : Papier gommé - Format :
V 22 x 26 mm (18 x 22) - Couleur : Bleu-outremer - Dentelures : 14 x 13½ - Faciale : 5,00 f + 6,00 f de surtaxe au profit
du Secours national - Présentation : 50 TP / feuille Tirage : 600 000 séries vendues - Visuel : blason de Montpellier
"D'azur à la Vierge de carnation vêtue d'une robe de gueules et d'un manteau du champ, assise sur un trône antique d'or,
tenant l'Enfant Jésus aussi de carnation vêtu d'azur, le tout surmonté des lettres A et M onciales d'argent
et soutenu en pointe d'un écusson du même chargé d'un tourteau de gueules".
Historique : une comtesse de Maguelonne céda vers 975 la cité de Montpellier à l’évêque Ricuin II de Maguelone (960-998), qui la plaça sous le patronage de la Vierge, d’où
les initiales A et M (Ave Maria), et qui investit le seigneur Guilhem Ier de Montpellier (de 985 à 1025), fondateur de la dynastie des Guilhem, dont l’emblème au tourteau
se retrouve sur le blason de la ville. Origine de la ville : Les terres de Montpellier auraient appartenu à deux sœurs de Saint Fulcran, évêque de Lodève (de 949 à 1006), et
les auraient donnés à l'évêque Ricuin II, afin de gagner de bonnes grâces divines. Cette donation, le 26 nov.985, d'un manse (domaine agricole) sur le "Monspestularius" (Mont
du Verrou) par Bernard II de Melgueil (décédé vers 985/988) au seigneur Guilhem 1er établit l'acte de naissance de Montpellier. Géographiquement, ce domaine était situé entre
la voie Domitienne (voie romaine construite v.118 av. J.-C., pour relier l'Italie à la péninsule Ibérique, en traversant la Gaule), le fleuve du Lez et la rivière de la Mosson (Amauçon).
Fiche technique : 07 au 10/06/2019 – série : Blocs de la FFAP
La Passion du Timbre - 92e Congrès de la F.F.A.P. - Montpellier 2019
Blocs de la Fédération Française des Associations Philatéliques
Plages méditerranéennes et détentes, avec la jeunesse sportive de Montpellier :
handball, football, rugby et beach-volley + une fleur locale.
Mise en page : Claude PERCHAT - Impression : Offset - Support : Papier cartonné
Couleur : Polychromie - Format du bloc-souvenir : H 85 x 80 mm (80 x 75) avec le nom
du créateur en marge : bas et côté gauche) - Présentation : Bloc-feuillet numéroté
au verso, avec 1 ID Timbre intégré - Prix de vente : 7,50 € - Tirage : 11 000
Fiche technique : type ID Timbre intégré - Arc de Triomphe (ou Porte du Peyrou).
Phil@poste - Impression : Héliogravure - Support : Papier autoadhésif
Couleur : Polychromie - Format du timbre : paysage H 45 x 37 mm (40 x 32)
zone de personnalisation : H 33,5 x 23,5 mm - Dentelure : Prédécoupe irrégulière
Barres phosphorescentes : 1 à droite - Faciale : Lettre Verte, jusqu'à 20 g - France
Présentation : Demi-cadre gris horizontal avec micro impression : Phil@poste
et 3 carrés gris à droite + les mentions légales : FRANCE et La Poste
Timbre à Date P.J.
du 07 au 10/06/2019
Montpellier - au Parc
des Expositions
(34-Hérault)
et les
07 et 08/06/2019
au Carré Encre
(75-Paris).
TàD conçus par :
Sophie BEAUJARD
et Valérie BESSER
Montpellier - Arc de Triomphe : c'est un arc dorique (15 m de haut et 18 m de large) édifié sur le point culminant
(mont Peyrou à 52 m) durant l'année 1691, par Augustin-Charles d'Aviler (1653-1701), architecte de la province
du Languedoc, élève de Jules Hardouin-Mansart (1646-1708, premier architecte du roi Louis XIV), suivant les plans
de l'architecte François II d’Orbay (Paris, 1634-1697), en remplacement de l’une des portes de l’ancien rempart.
Cette porte d'apparat symbolise la puissance de la royauté, pour accéder à la statue équestre dédiée à la gloire
du roi Louis XIV (règne 1643 à 1715), le "bienfaiteur" de la ville et s'inspire de la porte Saint-Martin (1674) à Paris.
L'inscription en latin gravée dans la pierre le rappelle : "Louis le Grand qui régna pendant 72 ans a apporté
la paix sur terre et sur mer après avoir séparé contenu et s'être attaché des peuples dans une guerre de 40 années."
Sur les faces du monument, quatre médaillons sculptés en 1693, par Philippe Bertrand (1661-1724), à la gloire des
moments forts du règne de Louis XIV. Sont représentés : l’allégorie de la jonction des deux mers par le canal du midi
(mise en eau du canal royal de Languedoc, déc.1682) - l’allégorie de l’hérésie vaincue (18 oct.1685 - édit de Fontainebleau,
révocation de l’édit de Nantes) - le roi Louis XIV en Hercule, couronné par la Victoire, terrassant un lion (l’Angleterre)
et chassant un aigle (le Saint-Empire romain germanique) - le dernier médaillon évoque la prise de Namur (25 mai au 30 juin
1692 - guerre de la Ligue d'Augsbourg). S’inscrivant parfaitement dans l’ensemble architectural de la Promenade
du Peyrou, l’Arc de Triomphe a retrouvé, depuis sa rénovation en 2003, tout son prestige et ses couleurs naturelles.
Le sommet est accessible, pour découvrir une très belle vue panoramique sur la ville de Montpellier (voir avec O.T.)
Fiche technique : 07 au 11/06/2019 - réf. 11 19 010 - Montpellier (34-Hérault)
92e Congrès de la F.F.A.P. - L'opéra Comédie et la fontaine des Trois Grâces.
Création et gravure : Sophie BEAUJARD - d’après photos : © Rollinger-Ana
et Tripelon-Jarry / OnlyFrance.fr, © Henri Comte / Epicureans HC, © Philippe
Roy / Aurimages - © Andia / Monasse - Impression : Taille-Douce
Support : Papier gommé - Couleur : Polychromie - Format TP : H 40 x 30 mm
(37 x 26) + vignette attenante : V 26 x 30 mm (22 x 26) - Dentelure : __ x __
Barres phosphorescentes : 2 - Faciale : 1,05 € - Lettre Prioritaire, jusqu'à 20g
France + vignette : sans valeur faciale - Présentation : 36 TP / feuille
Tirage : 700 004 - Visuel du TP : l'Opéra Comédie et la place de la Comédie.
et de la vignette : la fontaine des Trois Grâces, sur la même place.
L'Opéra Comédie, grand théâtre à l'italienne est l'œuvre de l'architecte
Marie-Joseph-Cassien Bernard, dit Cassien-Bernard (oct.1848-fév.1926,
élève de Jean Louis Charles Garnier, nov.1825-août 1898, architecte parisien).
Il est inauguré en 1888, et remplace l'ancien théâtre détruit lors des
incendies de déc.1785, de 1789 et d'avril 1881, avec une destruction totale.
La façade : trois baies vitrées surplombant trois portes, un grand parvis, une horloge monumentale du sculpteur Jean-Antoine Injalbert, dit Antonin Injalbert (fév.1845-janv.1933),
à l'origine, il y avait quatre statues représentant le Chant, la Poésie, la Tragédie et la Comédie. Sur la place centrale, est édifié la fontaine surmontée de la sculpture des Trois Grâces (1793).
Les Trois Grâces : Aglaé, Euphrosine et Thalie, sont les trois Charités de la mythologie grecque, déesses de la séduction, la beauté, la nature, la créativité humaine et la fécondité.
La fontaine, avec les trois Grâces et les putti (angelot nu et ailé) du sculpteur Étienne Dantoine (ou d'Antoine, fév. 1737-mars 1809) réalisée avec les marbriers de la carrière de Carrare,
(Italie), est terminé en 1776, mais installée sur la place le 8 mai 1793, suite à un différent important avec la municipalité. La fontaine a été déplacée plusieurs fois, en fonction de travaux de
voirie ; elle a également subit des restaurations, les Trois Grâces étant remplacées par des copies en résine (la sculpture originale étant déposée dans le hall d'accueil de l'Opéra), l'ultime
transformation date de 2003, avec deux bassins superposés, des margelles de pierre avec rampe métal, des ruissellements et des jets croisés, et un éclairage particulier, la mettant en valeur.