Page 4 - Journal Culturel de Metz - 2019-03
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et en mer Méditerranée : clavaillada (Port-Vendres), clavelada, clavelado, clabelada (Languedoc, Provence), razza spiniza (Bastia). On la rencontre, autour des îles Britanniques et
 en Islande, en mer du Nord, dans l'océan Atlantique (de l'Ecosse jusqu'à la Mauritanie), ainsi qu'en mer Méditerranée. Sur le plan commercial, c'est l'espèce de rajidé la plus importante

   des pêches françaises. Caractéristiques : elle vit de la côte, à 500 m de profondeur, les concentrations les plus élevées se trouvant entre -10 et -60 m. La raie bouclée est la seule
     raie européenne à avoir la queue colorée de zones transversales alternativement sombres et claires, ce qui lui donne un aspect annelé. Elle se caractérise aussi par la présence

fréquente sur le dos et sur le ventre de boucles, sortes de grosses épines recourbées à base circulaire. Chez les individus en provenance de certains secteurs de pêche, comme le golfe
   de Gascogne, ces boucles peuvent être totalement absentes. Il faut également souligner que l'on ne doit pas tenir compte de la coloration dorsale qui peut présenter de très fortes
                   variations d'un spécimen à l'autre. Sa taille est de 40–105 cm, avec un maximum de 115 cm. C'est la raie la plus recherchée, au point de vue gustatif.

   Morue de l'Atlantique (Gadus morhua) : également nommée morue franche, morue commune et cabillaud, c'est une espèce de poissons de la famille des gadiformes (ordre des
 poissons osseux, à nageoires rayonnées). On retrouve la morue des deux côtés de l'Atlantique Nord (Ouest : Groenland, Terre-Neuve, Labrador, golfe du St-Laurent, Nouvelle-Ecosse) à différentes
profondeurs et distances des côtes, selon la période de l'année, dans des eaux froides, allant de 0 à 15 °C, se rapprochant des côtes en été et s'en éloignant en hiver. Bien que la morue

   fasse des migrations et qu'elle se déplace aux différents stades de sa vie, les stocks ne s'entremêlent pas à de grandes distances. Du côté européen (Est), la distribution va au large
de l'Islande, de l'île de l'Ours et de la Nouvelle-Zemble (mer de Barents et mer de Kara) et du Spitzberg jusqu'au golfe de Gascogne en passant par la mer Baltique et les îles Britanniques.
La morue a toujours occupé une place d'importance dans les marchés d'alimentation et la gastronomie de l'Atlantique Nord. L'huile extraite du foie de morue, particulièrement riche
 en acides gras oméga-3 essentiels, est réputée pour aider à la croissance et au développement intellectuel des enfants. Elle est aussi traditionnellement recommandée en cas d'ostéo-
 porose ou de fracture. La vessie natatoire, cartilagineuse, est riche en gélatine (domaines culinaire, agroalimentaire et pharmaceutique). La surpêche faite par différentes nations sur

    plusieurs décennies, est sans doute la cause principale de son déclin et de son statut d'espèce menacée. Caractéristiques : les spécimens moyens pèsent de 2 à 3 kg et mesurent
   de 60 à 70 cm. La morue n'excède habituellement pas 30 kg, bien qu'on ait pris un spécimen pesant environ 96 kg et mesurant plus de 180 cm. Il est rare de prendre des morues
  de plus de 15 ans, bien que les registres indiquent la prise d'un spécimen de 27 ans, durant les années 1960, au Labrador. Elle a une grosse tête, entrant environ quatre fois dans sa
    longueur totale, et un museau conique arrondi, au bout duquel elle arbore habituellement sur la mâchoire inférieure un barbillon allongé filamenteux. Sa bouche est grande, la

     mâchoire supérieure débordante et les ouvertures branchiales, larges. Ses nageoires sont à rayons mous ; elle possède trois dorsales et deux anales, placées derrière un ventre
blanchâtre. Il s'agit d'un poisson généralement gris ou vert, mais il peut aussi bien être brun ou rougeâtre, selon l'habitat auquel sa couleur se marie. Les écailles sont petites et lisses.

   La ligne latérale de la morue est arquée sur ses deux cinquième antérieurs et ornée d'une bande pâle sur toute sa longueur. La nageoire caudale est légèrement concave, presque
 carrée. La morue est un poisson actif, prolifique et vorace qui a besoin d'une eau froide et riche en oxygène. La femelle de l'Atlantique atteint la maturité sexuelle à environ six ans.

                                                                          La protection des mers et de la faune aquatique

Fiche technique : 15/05/1996 - retrait : 15/11/1996 - Emission Commune France (St-Raphaël) - Italie (Gênes) et Monaco. - Vingtième anniversaire de l'Accord RAMOGE (1976-1996)
            La zone RAMOGE comprend les zones maritimes de la Région Provence-Alpes-Côte d'Azur, de la Principauté de Monaco et de la Région Ligurie formant ainsi

           une zone pilote de prévention et de lutte contre la pollution du milieu marin. C'est un instrument de coopération scientifique, technique, juridique et administrative.
      Création et mise en page : Claude ANDREOTTO - Gravure : Jacky LARRIVIERE - Impression : Taille-Douce rotative - Support : Papier gommé - Couleur : Polychromie

           Barres phosphorescentes : Sans - Format : H 40,85 x 30 mm (37 x 26) - Dentelure : 13 x 13 - Faciale : 3,00 F - Présentation : 40 TP / feuille - Tirage : 11 241 200

  Visuel : RAMOGE est la contraction des noms de 3 premières villes des pays signataires : Saint-RAphaël, Monaco et GEnes. De gauche à droite : Marseille : Notre-Dame-de-
  la-Garde sur son piton calcaire, protection des marins en mer Méditerranée. - Principauté de Monaco : le bâtiment du musée océanographique (1889), accroché à la falaise, face
   à la mer (façade Sud, de style Belle-Epoque). - Gênes : "la Lanterna", phare portuaire de la ville (1128-1326 – haut. tour carrée : 76 m / total : 117 m ) situé sur le promontoire

          dit "de San Begnino" - Un mérou brun (Epinephelus marginatus), le poisson atypique de la Méditerranée - son corps est ovale et massif, couvert de petites écailles.
         La tête est épaisse et porte des yeux proéminents, entourés de taches claires. Ce poisson porte une nageoire dorsale unique, et a une queue arrondie à bordure blanche.

                                         Les nageoires pectorales et anales s'assombrissent distalement. Cette espèce peut atteindre 150 cm3 pour 100 kg.

                                                                                 Fiche technique : 21/03/2005 - retrait : 14/12/2007
                                                                                 Série : Portraits de régions N° 5 - La France à vivre

                                                                                      La bouillabaisse (gastronomie marseillaise).
                                                                                 Création et mise en page : Bruno GHIRINGHELLI
                                                                                d'après photo : J.C. Riou et J. Debru / agence Images

                                                                                   Format bloc-feuillet de 10 TP : H 286 x 110 mm
                                                                              Impression : Héliogravure - Support : Papier auto-adhésif
                                                                               Couleurs : Polychromie - Dentelure : Ondulées - Barres
                                                                              phosphorescentes : 2 - Format : H 40 x 26 mm (35 x 22)
                                                                              Dentelure : 13 x 13 - Faciale : 0,53 € - Lettre Prioritaire,
                                                                            jusqu'à 20 g - France - Présentation : Bloc-feuillet de 10 TP

                                                                                Visuel : TP tiré du bloc-feuillet - Marseille et son plat
                                                                              fétiche : la bouillabaisse ; à l'origine, un plat de pêcheurs.

                                                                                         Fiche technique : 11/07/2016 - réf. 11 16 036 - Série : EUROMED POSTAL - Les Poissons de Méditerranée
                                                                                   Création : Isabelle SIMLER - Mise en page : Stéphanie GHINÉA - Impression : Héliogravure - Support : Papier gommé
                                                                                   Couleur : Quadrichromie - Dentelure : 13 x 13¼ - Barres phosphorescentes : Sans - Format : H 52 x 31,77 mm (48 x 28)
                                                                                  Faciale : 1,00 € - Lettre Prioritaire Internationale jusqu'à 20 g - Europe - Présentation : 40 TP / feuille - Tirage : 1 000 000

                                                                                 Visuel : les collines de Marseille à l'arrière-plan, avec les silhouettes caractéristiques de Notre-Dame-de-la-Garde, de la tour
                                                                            Saint-Jean et de la Vielle Major. Au premier plan des gorgones rouges et blanches encadrent une ronde de poissons emblématiques

                                                                                  de la mer Méditerranée, rascasse rouge, rouget grondin, banc de bonite pélamide, roucaou, girelle paon femelle, murène ...
                                                                                 Les accords de coopération, anciennement appelés "Processus de Barcelone", ont été relancés en 2008 et rebaptisés "Union

                                                                                        pour la Méditerranée" (UpM). L'Union pour la Méditerranée a pour but de promouvoir l'intégration économique
                                                                                 et les réformes démocratiques dans les pays méditerranéens, situés au sud de l'UE, en Afrique du Nord et au Moyen-Orient.

            04 mars 2019 - Cinquantième Anniversaire du Premier Vol d'essai de "Concorde 001", le 2 mars 1969 à Toulouse

                     Afin de développer conjointement un appareil civil supersonique long-courrier, Britanniques et Français signent un accord le 29 nov. 1962.
    Le 13 janv.1963, le président Charles de Gaulle (Lille, nov.1890 - Colombey, nov.1970) suggéra que l'avion soit baptisé "Concorde", et le 24 oct.1963, une première maquette
grandeur nature du "Concord" (sans e) fut présentée ; ce qui entraina une polémique sur le nom. Le ministre britannique de la Technologie, Anthony Neil Wedgwood Benn,

             dit "Tony Benn"(avril 1925 - mars 2014, Vicomte et homme politique) mit fin à la polémique en annonçant : "Le Concord britannique s'écrira désormais avec un "e",
      car cette lettre signifie aussi Excellence, England, Europe et Entente". L'assemblage d'un premier prototype, "Concorde 001", débuta à Toulouse-Blagnac en avril 1966
   et l'avion sortit des hangars le 11 déc. 1967, sous l'immatriculation F-WTSS (Transport SuperSonique). Le premier vol d'essai eut lieu au-dessus de Toulouse, le 2 mars 1969.

Enveloppe FDC du Premier Jour "Concorde 001", avion supersonique Franco-Anglais - 2 mars 1969  Le pilote d'essai André TURCAT, et son équipage, lors du premier vol d'essai.
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