Page 2 - Journal Culturel de Metz - 2017-04
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Fiche technique : 03/04/2017 - réf. 11 17 009 - Série : les Métiers d'Art             Timbre à date - P.J. :
                                                     3e Métier d'Art : la "Ferronnerie d'Art", la valorisation d'un savoir-faire français.    le 31/03 et le 01/04/2017
                                                                                                                                            au Carré d'Encre (75-Paris)
                                                     Création : Steaven RICHARD – Mise en page et gravure : Sarah BOUGAULT
                                                      Impression : Taille-Douce - Support : Papier gommé - Couleur : Polychromie            Une "enseigne" en fer forgé
                                                                                                                                            pour la "Ferronnerie d'Art".
                                                              Dentelé : ___ x ___ - Format : C 40,85 x 40,85 mm (V 37 x 37)
                                                            Barres phosphorescentes : 1, à droite - Faciale : 0,73 € - Lettre Verte                   Conçu par :
                                                          jusqu'à 20g - France - Présentation : 30 TP / feuille - Tirage : 1 000 020             PATTE & BESSET

                                                          Visuel : Une équerre décorative, à volutes traditionnelles, en fer forgé.

                                                       Le nouveau savoir-faire : un échantillon d'habillage en métal, pour marches
                                                      et cheminées habillées, de métal texturé et patiné de l’Atelier Steaven Richard.

                                                          Un motif ornemental : une feuille d'acanthe baroque. De tous les motifs
                                                       ornementaux empruntés à la nature, la feuille d’acanthe est le plus populaire.
                                                     Depuis son introduction dans l'architecture grecque, cet ornement est reproduit
                                                        dans toutes les périodes de style occidentaux. La menuiserie et l'ébénisterie

                                                         en font également usage depuis la Renaissance, jusqu'au style Louis XVI.

                                                                Steaven Richard, ferronnier d'art, a imaginé le visuel du TP.

Pour illustrer son approche, il explique que "la ferronnerie d'art évoque bien souvent une image très forte" : le forgeron dans l'antre et la chaleur de son atelier,
    prêt de sa forge et de son enclume. C'est bien évidement le cœur de notre métier. J'ai voulu le dépoussiérer en mettant au point un nouveau savoir-faire
      à partir d'une machine à texturer que j'ai développé à la demande d'une grande maison de haute-couture. Cette nouvelle technique permet aujourd'hui
    de réaliser des objets les plus variés (luminaire, mobilier, panneaux décoratifs...) à partir de nos planches de métal texturé que nous découpons, plions,
                                                  soudons avant de les assembler pour effectuer enfin une finition patinée ".

Steaven Richard, ferronnier d'art, dans son atelier              Atelier Steaven Richard - Travail artistique                               Revêtement en métal texturé
                                                          des métaux – 27, rue de la Folie Méricourt 75011 Paris

                                                        Spécialisé dans la ferronnerie d’art et, plus largement, dans
                                                     le travail artistique des métaux, l’atelier (créé en 2001) perpétue
                                                      une tradition esthétique et un savoir-faire qui ont fait la répu-
                                                     tation mondiale du style français. Qu’il s’agisse de réalisations

                                                       de style ou de créations résolument contemporaines relevant
                                                      de la décoration intérieure, les matériaux comme le fer forgé,
                                                     le laiton, le chrome, le bronze, l’acier inoxydable, le maillechort

                                                           ou encore le titane sont traités avec la même maîtrise.

                                                     Les styles les plus variés dans le mobilier, la restauration d'objet
                                                         d'art, ou les créations relevant de la décoration intérieure.

                                                      Un travail artistique régulier de recherche de nouvelles formes
                                                                  lui permet d'être une force de proposition.

Steaven Richard : après avoir fait un tour d'Europe de dix années qui l'a conduit en Allemagne, en Angleterre et en Irlande, Steaven Richard a ouvert son atelier en 2001.
       Paris s'est imposé comme une évidence, pour être en lien avec "cette multitude foisonnante de savoir-faire" qui caractérise les ateliers travaillant pour le luxe

   présents dans la capitale française. Même si Steaven Richard maîtrise parfaitement le vocabulaire classique de la ferronnerie d'art, c'est vers une approche inventive
            et plus contemporaine qu'il cherchera à emmener son interlocuteur : "les innovations d'aujourd'hui font les styles de demain" (www.steavenrichard.fr)

                  Les styles de la ferronnerie : à partir du XIe siècle, avec l'art roman, le fer forgé toujours utilisé massivement pour les armes et les armures,
     apparaît comme un art décoratif. Les moines qui contrôlent la sidérurgie font dès le XIIe siècle, deux inventions déterminantes dans l'histoire de la Ferronnerie :

                      le four à masse pour la réduction du minerai et le martinet hydraulique : un marteau actionné par un moulin à eau le plus souvent.

                                                                                      Fiche technique : 19/04/1982 - retrait : 18/11/1983 – série : Métiers d'Art
                                                                 La Ferronnerie, illustrée par Louis Toffoli (1907-1999, peintre) bas-relief, 1982, lithographie, V 56 x 76 cm

                                          Oeuvre : Louis TOFFOLI - Gravure : Claude DURRENS - Impression : Taille-Douce rotative - Support : Papier gommé - Couleur : Polychromie
                                                         Dentelure : 13 x 13 - Format : V 26 x 40 mm (22 x 36) - Faciale : 1,40 F - Présent. : 50 TP / feuille - Tirage : 10 000 000

                                              Au XIIIe siècle, début de l'art gothique. On utilise l'étampage : le fer est placé dans une forme en relief, appelée étampe et frappé à chaud.
                                                       Au XIVe siècle, le rivet remplace progressivement le collier ; il est souvent agrémenté d'une corolle découpée et repoussée.

                                                 La Renaissance : à partir de 1495, après le retour d'Italie de Charles VIII (1483 - 1498), les artistes et architectes italiens sont conviés
                                             par François 1er (1515 -1547). Au cours du XVIe siècle, le fer forgé prend le pas progressivement sur les balustres en pierre des balcons, puis

                                               dans les escaliers. Parallèlement la sidérurgie fait de grand progrès, les tôles commencent à être utilisées et les fers sont vendus calibrés
                                                 dans leur forme et leurs dimensions. Les sections rondes des brindilles disparaissent au profit du rectangle des fers plats ou carrés.

                                              Sous Henri IV : toutes les bases sont réunies pour l'avènement de la Ferronnerie d'Art qui s'épanouira pendant plus d'un siècle et demi
                                                                                                 entre le XVIIe et la première moitié du XVIIIe siècle.

                                                  Sous Louis XIII (1610 - 1643) : les bases sont établies, les formes utilisent le rapport du nombre d'or ou de la racine carré de 2.
                                            Les ouvrages sont composés de fers plats assemblés sur le chant. L'ensemble est fait d'éléments répétés en alternance des verticales droites

                                                       ou ondulées. Les rouleaux jadis formant un S et par symétrie des cœurs sont interrompus et prolongés par des droites.

 Le feuillage n'est plus forgé dans la masse, mais découpé dans de la tôle en relief avec une nervure centrale fortement marquée.
  Sous Louis XIV (1651 - 1715) : les dessins suivent une double symétrie (verticale et horizontale). Poussé à l'extrême dans l'esprit
du "baroque", le classicisme devient Rocaille ou Rococo. Il trouve son apogée sous le règne de Louis XV. La courbe est sublimée
  on rejette la droite. Les balcons sont galbés sur le plan horizontal et vertical. On expose ses richesses avec utilisation du bronze,

         les feuilles d'acanthe sont recouvertes d'or. Le néo classicisme coïncide avec le règne de Louis XVI. C'est le retour
        de la symétrie, des cadres et de la droite, avec cassure à angle droit. Les courbes subsistent dans le cercle et l'ovale.
Les fers s'épaississent et alourdissent l'ensemble. Apparitions de frises et de grillages. Le XIXe siècle : le fer est souvent remplacé

          par la fonte, et parfois par du laiton avec une finition très en vogue (laiton + oxyde d'argent) : le "canon de fusil".
    Le Grand Palais et la Tour Eiffel, à Paris, remettent en vogue le fer. L'industrialisation et les progrès technologiques

          poussent les architectes et les artisans vers une première révolution mondiale : l'Art Nouveau (1887 - 1914)

                                    Fiche technique : 12/01/2009 - retrait : 27/01/2012 - série : Métiers d'Art - détail de l'armure (1620-1630) de Louis XIII

Mise en page : Sylvie PATTE et Tanguy BESSET © Paris – Musée de l’Armée, Dist. RMN / © Jean-Yves et Nicolas Dubois - Impression : Héliogravure - Support : Papier auto-adhésif
   Couleur : Polychromie + 1 couleur or - Format carnet : H 256 x 54 mm Format TP : 12 TVP – H 38 x 24 mm (33 x 20) - Dentelures : Ondulées - Barres phosphorescentes : 2

  Faciale : 12 TVP (à 0,55 €) Lettre Prioritaire jusqu'à 20g - France - Présentation : Carnet à 3 volets, 12 TVP auto-adhésifs - Prix du carnet : 6,60 € - Tirage du carnet : 7 000 000

                                                           Fiche technique : 07/07/2008 - retrait : 27/03/2009 - Paris - Grand Palais - 81e Congrès de la FFAP
                                                         Grand Palais, pont Alexandre-III et la Seine – détail du grand escalier et du balcon d'honneur en fer forgé

                                                          Création et gravure : Claude JUMELET – Impression : Taille-Douce rotative - Support : Papier gommé
                                                           Couleur : Ardoise et bistre - Dentelure : 13 x 13½ - Format TP : H 40 x 30 mm (36 x 26) + vignette :

                                                     V 26 x 30 mm (22 x 26) - Barres phosphorescentes : 2 - Faciale : 0,55 € - Lettre Prioritaire jusqu'à 20g - France
                                                                       + vignette : sans valeur faciale - Présentation : 36 TP / feuille - Tirage : 3 000 000

                                                        Visuel du TP : Grand Palais et Pont Alexandre III, construit de 1897 à 1900 pour l’Exposition Universelle
                                                     de Paris-1900, à la gloire de l'Art Français. Escalier et balcon d'honneur : la communication entre la grande nef
                                                     et les autres parties du palais (salon d'honneur, aile centrale et palais d'Antin) se fait par un ample escalier de fer

                                                        d'inspiration classique, teintée d'Art nouveau (voir détail sur la vignette). Les colonnes soutenant l'escalier
                                                         sont en porphyre vert antique (roche magmatique). Il a fallu 6 000 tonnes d’acier pour construire la Nef.
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