Page 8 - Journal Culturel de Metz - 2015-03
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Souvenir philatélique - Fiche technique : 23/03/2015 - réf. 21 15 409 - Série : "Commémorations" - Le Gouvernement Belge à Sainte-Adresse
Couverture : l'Hôtellerie Normande et son kiosque (1912/13 – 4 étages tout confort de l'époque), du "Nice-Havrais", sert essentiellement
de résidence commune pour les ministres. Ce lieu va disparaître à la construction par les allemands du mur de l'Atlantique
Dos de la couverture : carte postale "L'amitié franco-belge ne périra pas" - "Pour la Paix du Monde" (© collection M / Kharbine - Tapabor)
Bloc-feuillet : le Monument de la Reconnaissance Belge à la France (4 août 1924) – Le Havre, sur l'esplanade du Docteur Lagarde
(Installé initialement, à l'extrémité de l'avenue Foch, sur le terre-plein de la digue Nord.) (© Pierre-Bernard Cognein à Biosphoto)
Conception graphique : Stéphanie GHINÉA - d’après photo : Maurice-Louis Branger / Roger Viollet - Impression carte : Offset - feuillets : Mixte Offset / Taille-Douce
Couleur : Polychromie - Format carte 2 volets, ouverte : H 210 x 200 mm - Format bloc-feuillet : H 200 x 95 mm
Format TP création : Sandy COFFINET - H 40,85 x 30 mm (36 x 26) - Faciales : 0,76 € - Lettre Prioritaire jusqu'à 20g, France
et TP création : Kris DEMEY - H 40,85 x 30 mm (36 x 26) - Faciales : 0,95 € - Lettre Prioritaire Internationale jusqu'à 20g, Europe
d’après photos : © Musée Royal de l’Armée et d’Histoire Militaire de Belgique et © Maurice-Louis Branger / Roger-Viollet
Dentelure : __ x __ - Barres phosphorescentes des 2 TP : 2 - Prix de vente : 3,20 € - Tirage : 42 000
Le texte d'arrière plan : Erigé en 1924 : ce monument de la Reconnaissance Belge à la France a été offert à la Ville du Havre pour perpétuer
le souvenir de l'accueil réservé aux réfugiés et services officiels belges dans notre cité durant la Grande Guerre du 13 octobre 1914 au 18 novembre 1918
Monument : de l'architecte Henri DERÉE – les statues en bronze de Jules LAGAË (membre de l'Académie Royale de Belgique)
les deux personnages féminins représentent : à gauche, l'exode Belge, accueillie par le France en Guerre, à droite. Les statues furent démontées et cachées
à l'occupant allemand, durant la Deuxième Guerre mondiale de 1942-45. Le monument a été réinstallé en 1955, sur un nouveau socle,
sur l'esplanade du Docteur Lagarde, au carrefour des rues Sainte-Adresse et Cochet (ancien square des Brindes)
Commémoration du Centenaire : le 4 octobre 2014, le roi Philippe de Belgique a assisté à la commémoration du Centenaire de la Première Guerre Mondiale
dans le quartier de "Sainte-Adresse" (statue du Roi Albert 1er) et sur l'esplanade du Docteur Lagarde au Havre
(Le monument de la Reconnaissance Belge - les statues ont retrouvé leur éclat, grâce à des travaux de nettoyage et de restauration pour l'événement.)
19 mars 2015 - Hôtel de Ville de Paris – Salon Philatélique de Printemps à Paris (75)
L'hôtel de ville de Paris (4e arrondissement) de style néo-Renaissance, héberge l'administration municipale de la ville de Paris depuis 1357.
C’est en juillet 1357 qu’Etienne Marcel fit, au nom de la municipalité, l’acquisition de la "Maison aux Piliers". Au XVIe siècle ce bâtiment fit place
a un magnifique Palais dessiné par l’architecte italien BOCCADOR. Les travaux commencèrent en 1533 et s’achevèrent en 1628.
Timbre à date - P.J. :
du 19 au 21.03.2015
Salon Philatélique
de Printemps à Paris
+ Carré d'Encre - Paris (75)
Conçu par : Sophie BEAUJARD
Fiche technique : 23/03/2015 - réf. 11 15 022 - 35e Salon Philatélique de Printemps 2015 - Hôtel de Ville de Paris (architecture de 1882)
Création et gravure : Yves BEAUJARD - d’après photos : Tibor Bognar / Photononstop - Impression : Taille-Douce - Support : Papier gommé
Couleur : Polychromie - Format : H 60 x 25 mm (56 x 21 mm - panoramique) - Dentelure : 13 x 13 - Barres phosphorescentes : 1 à droite
Présentation : 40 TP / feuille - Faciale : 0,68 € - Lettre Verte jusqu'à 20 g - France - Tirage : 1 500 000 (fond de façade - le BHV de 1856, "BHV Marais")
Louis IX (règne 1226-1270), roi réformateur, a rendu la charge de Prévôt de Paris
non transmissible, pour mieux contrôler les pouvoirs des anciens prévôts de la capitale.
Afin d’éviter un conflit avec les bourgeois dépossédés de leurs prérogatives,
il les autorise à élire leur prévôt et quatre échevins qui l’assistent, pour les représenter
et s’occuper de l’approvisionnement de la ville, des travaux publics, de l’assiette des impôts.
Le prévôt des marchands, qui a la juridiction sur le commerce fluvial,
prend pour sceau celui des marchands de l’eau, puissante corporation
détentrice depuis 1170 du monopole de l’approvisionnement par voie fluviale.
Étienne Boileau (Boilesve, Boyleaux), né en 1200/1210 et décédé en avril 1270.
Il est nommé Prévôt de Paris de 1261 à 1270 par le roi Louis IX. (statue sur la façade
de l'Hôtel de Ville). Sévère et redouté, il réprime les abus, rétablit les revenus royaux, réorganise
les corporations d'arts et métiers, fait inscrire leurs coutumes et règlements ainsi que les octrois
perçus et les juridictions de Paris sur un registre, le "Livre des métiers", rédigé en 1268,
recueil des statuts de métiers parisiens, publié pour la première fois en 1837. Installé au Châtelet,
il cumule les fonctions de receveur des finances, d'officier de police, de juge et d'administrateur.
Étienne Marcel, né entre 1302/1310 et décédé à Paris le 31 juillet 1358. (illustration du XIXe siècle)
Prévôt des marchands de Paris (de 1354 à son assassina en 1358), sous le règne de Jean II, dit le Bon (règne 1350-1364) – Il appartient aux deux plus prestigieuses
confréries parisiennes, et succède en 1354 à Jean de Pacy. La compétence du prévôt des marchands est théoriquement limitée aux affaires commerciales,
mais la charge acquiert vite un rôle politique en raison de ses liens avec la bourgeoisie parisienne, qu’il défend face aux abus de la royauté.

