Page 11 - Journal Culturel de Metz - 2015-03
P. 11

DY'oarningiKnerbsraeltéodnnevea, ntélà’inPsatraisllaleti1o7n fpéévr.e1n9n5e5L, Y’Ôa,n2n0K06E,RdSaAnsLlÉesojbatriednintsledduimpluôsmée dnuatiQounail Bsurpaénrliyeu(©r dM'eaxnporelossiMonylpolnaassti)q.ue à l'école des Beaux-arts de Quimper en 1978.
             Son art plastique personnel, un univers fantastique, mystérieux, poétique, qu'il développe de part le monde, en réalisant une extraordinaire synthèse
                             entre la nuit, l'architecture et le phantasme découlant de projections lumineuses et colorées. Des réalisations fascinantes.

Pour l'exposition d'Océanopolis – 2013 Yann Kersalé devant l’installation pérenne L’Ô, 2006, dans les jardins du musée du Quai Branly (©Manolo Mylonas).

                    Musée du quai Branly, architecte : Jean Nouvel (né le 12 août 1945), constructeur : société Nantaise Joseph Paris (créée en 1869,
                 groupe Fayat depuis 1992, leader de la construction métallique) – le "Musée des Arts premiers" se situe sur la rive gauche de la Seine,

                             au pied de la Tour Eiffel, et face à l'ensemble du Trocadéro et du Musée d'Art Moderne situé sur la rive opposée.
                  C'est un établissement culturel novateur : à la fois musée, centre d’enseignement et de recherche, et espace à vivre pour le visiteur.

                               Les Arts non occidentaux ont acquis au cours du XXe siècle une place capitale dans les collections des musées :
          cette évolution s’est faite notamment grâce aux artistes fauves et cubistes, sous l’impulsion d’écrivains et de critiques, d’Apollinaire à Malraux,
     et dans le sillage des travaux de grands anthropologues comme Claude Lévi-Strauss. L’idée d’ouvrir, à Paris en 2006, un musée entièrement consacré
       aux arts d’Afrique, d’Asie, d’Océanie et d’Amérique matérialise une belle ambition : permettre la diversité des regards sur les objets, de l’ethnologie

               à l’histoire de l’art, et reconnaître officiellement la place qu’occupent les civilisations et le patrimoine de peuples parfois tenus à l’écart
                            de la culture actuelle de la planète. Placé sous le haut patronage de l’Unesco. Le musée est inauguré le 20 juin 2006,

                         par le président de la République Jacques Chirac (22e président, du 17 mai 1995 au 16 mai 2007). (Musée du quai Branly)

© musée du quai Branly ( photo : Lois Lammerhuber)  Salle d'exposition  Depuis la terrasse, les jardins et dans le fond, la Tour Eiffel

21 mars 2015 – 1878 -1919, Nicole MANGIN - unique femme médecin affectée au front durant la Première Guerre mondiale

        Nicole Girard Mangin, née à Paris le 11 octobre 1878, décédée le 6 juin 1919 fut l'unique femme médecin (Médecin-major) affectée au front durant
la Première Guerre mondiale (1914-1918). Mobilisée par erreur le 2 août 1914, elle occulte sa condition féminine et se porte volontaire pour exercer à Verdun.
Féministe et d'un courage indomptable, elle a exercé son métier dans les pires conditions, affrontant l'horreur des champs de bataille et le scepticisme de sa hiérarchie.

                                                                           Fiche technique : 23/03/2015 - réf. 11 15 006              Timbre à date - P.J. :
                                                                   série "Personnages" - 1878 - 1919, Nicole Girard MANGIN                  21.03.2015
                                                                   Création et gravure : Sarah BOUGAULT - d’après photos :
                                                                    Tibor Bognar / Photononstop - Impression : Taille-Douce             Salon Philatélique
                                                                                                                                       de Printemps à Paris
                                                                         Support : Papier gommé - Couleur : Polychromie            + Carré d'Encre - Paris (75)
                                                                               Format TP : H 40,85 x 30 mm (36 x 26)            21 + 22/03 - Verdun (55-Meuse)

                                                                    Dentelure : __ x __ - Barres phosphorescentes : 1 à droite           sans mention P.J.
                                                                        Faciales : 0,68 € - Lettre Verte jusqu'à 20g, France
                                                                         Présentation : 48 TP / feuille - Tirage : 1 500 000    Conçu par : Sarah BOUGAULT

                                                                  Nicole Mangin dans son uniforme de médecin militaire 1914,
                                                                      ambulance militaire, blessés de guerre, lits d'hôpitaux,

                                                                   chien de secours de la Croix-Rouge et séance de formation
                                                                             d'infirmière par le docteur Mangin en 1918.

Mme Nicole Girard MANGIN : à 25 ans, divorcée et mère d'un petit garçon, reprend ses études de médecine (1903).

               En 1906, elle obtient sa thèse, consacrée aux "poisons cancéreux", et fait paraître des travaux remarqués
                sur la prophylaxie antituberculeuse. En même temps, elle entreprit de lutter contre les inégalités sociales
            en menant plusieurs projets importants, financés par des mécènes qu’elle sut convaincre : un sanatorium à Bligny,
         des logements ouvriers sur le Boulevard Bessières, la maison des étudiantes, l’École des infirmières de la rue Amiot.

Lors du Congrès international de Vienne en 1910, elle représente la France au côté du professeur Albert Edouard Charles Robin
                  (1847-1928) et intègre en 1914 son dispensaire antituberculeux à l'Hôpital Beaujon de Paris (8e ar.).

     1914 - elle a été mobilisée par erreur…l’autorité militaire ayant cru qu'elle était un homme, car elle figurait, avant guerre,
       sur la liste des médecins de l’Assistance publique et qu'elle était membre du Comité de Secours aux blessés militaires.

    Jugée apte à faire campagne, elle reçoit le 2 août 1914, l’ordre de rejoindre le 20ème régiment de marche, à l’hôpital militaire
           de Bourbonne-les-Bains. Sa condition de femme, n'étant pas prévue dans la dotation, le service de l’intendance

      l’affuble d’une casquette plate, d’une longue veste dotée de larges poches, la tenue des doctoresses de l’armée anglaise.
   6   7   8   9   10   11   12   13   14   15   16