Page 9 - Journal Culturel de Metz - 2023-06
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26 juin 2023 : Maison du peintre impressionniste Gustave Caillebotte - Yerres (91-Essonne)

       Le peintre impressionniste, Gustave CAILLEBOTTE est né le 19 août 1848 à Paris et décède le 21 février 1894 à Gennevilliers (92-Hauts-de-Seine).

       C'était un peintre, collectionneur, mécène (héritier de la fortune de son père) et organisateur des expositions impressionnistes de 1877, 1879, 1880

       et 1882. Il était passionné de nautisme, membre du Cercle de la voile de Paris, mais également architecte naval et régatier, ayant marqué son

        époque. Il était également un horticulteur émérite (collection d'orchidées) dans sa propriété du Petit-Gennevilliers où il résidait depuis 1888.

        Suite à un refroidissement, il décède d'une attaque d'apoplexie en 1894. Par testament  , il a légué sa collection de peintures impressionnistes

             et de dessins aux musées du Luxembourg et du Louvre (après 1896, après l'acceptation de la peinture impressionniste par le public).

            Fiche technique : 04/04/2016 - Retrait : 30/04/2018 – Carnet sur l'Art du portrait et de l'autoportrait des Artistes Impressionnistes.

        Conception et mise en page : Sylvie PATTE &Tanguy BESSET - d'après photos - Impression : Héliogravure - Support : Papier auto-adhésif Couleur : Quadrichromie -

      Format : H 256 x 54 mm - Format des timbres : 12 TVP - V 24 x 38 mm (19 x 34) - Dentelures : Ondulées Barres phosphorescentes : 1 à droite - Faciale : 12 TVP (à 0,70 €)

         Lettre Verte jusqu'à 20g - France - Présentation : Carnet à 3 volets, angles arrondis, 12 TVP auto-adhésifs - Prix du carnet : 8,40 € - Tirage du carnet : 3 300 000

               Visuel : autoportrait de Gustave Caillebotte (1891-92), huile sur toile - V 32,5 x 40,5 cm © musée d'Orsay, photo de Martine Beck-Coppola.

       Emission philatélique de la "Maison de Caillebotte", avec le peintre et l'amateur de jardins, surtout celui qu'il n'a cessé de façonner et d'agrandir dans

       sa propriété familiale située à Yerres, ainsi que celui de Giverny de Claude Monet, avec lequel il échangeait conseils et variétés de plantes et de graines.   Gustave CAILLEBOTTE











                                                                 Fiche technique : 26/06/2023 - réf. : 11 23 044 - Série touristique et culturelle :
                                                                 Maison et propriété CAILLEBOTTE, dite "Le Casin", édifiée en 1830 et achetée
                                                                 en mai 1860 par le père de Gustave, Martial Caillebotte à Yerres (91-Essonne).
                                                                 Création : Geneviève MAROT - d'après photo : © Maison Caillebotte, © Christophe
                                                                 Brachet, © Comité Caillebotte - Paris - Gravure : André LAVERGNE - Impression :
                                                                Taille-Douce - Support : Papier gommé - Format feuillet : V 143 x 185 mm - Format TP :
                                                                H 40,85 x 30 mm (37 x 26) - Dentelure : 13 x 13 - Couleur : Polychromie - Faciale : 1,16 €
                                                                Lettre Verte, jusqu'à 20 g - France - Barres phosphorescentes. : 1 à droite - Présentation :
                                                                 15 TP / feuillet, avec marges illustrées - Tirage : 600 000 (40 000 feuillets à 17,40 € /
                                                                 feuillet).   -   Visuel : la Maison Caillebotte "le Casin", ou Gustave pratiqua son art
                                                                  et réalisa plus de 80 toiles a été restaurée, meublée et décoré depuis 1995, achevant
                                                                   les travaux entrepris pour la restauration des "fabriques", sous l'égide des M.H.

                                                                 Marges illustrées : la chapelle Notre-Dame-du-Lierre fut construite pour Alfred (1834-
                                                                  1896), le premier fils de Martial Caillebotte (1799-1874), qui était prêtre. Elle est de
                                                                  style néo-gothique et néo-roman, longtemps en ruines, elle a été restaurée en 2016.

                                                                Le kiosque offre un beau panorama sur le parc ; il est décoré d'ornements en bois imitant
                                                                  le bambou et de vitraux et se situe sur la butte protégeant la grotte de la glacière,
                                                                 Deux représentations de Gustave Caillebotte coiffé du chapeau de paille des canotiers
                                                                      (premier autoportrait de sa carrière, huile sur toile - V 33 x 44 cm).
                                                                        La feuille représentée sur le logo de la ville, évoque le lierre.



           Blason d'Yerres    Histoire : l'on peut situer l'origine du village de Yerres aux environs de l'an 650, mais ce n'est que vers 1130 -   Timbre à Date - P.J. :

                             lorsque des Religieuses de l'Ordre de Saint-Benoît fondent l'Abbaye Bénédictine Notre-Dame d'Yerres (édifié   et au Carré Encre (75-Paris)
                                                                                              23 et 24/06/2023 à Yerres (91-Essonne)

                             entre 1120 et 1132, jusqu'à la Révolution) que le hameau est réellement créé à proximité de l'église paroissiale
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                                Saint-Honest du XIII siècle, d'un vieux château seigneurial et du château Renaissance de La Grange.
                              Au cours des siècles, la cité a changé plusieurs fois de nom : "Hierra", "Erra" ou "Irrya", il faudra attendre le
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                                   XX  siècle pour que s'impose le nom de "Yerres" (en latin "hedera", qui désigne du lierre).
                                Blason : " Coupé : au 1  parti au I d'azur à trois fleurs de lis d'or et au II de gueules aux chaînes d'or

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                                  posées en pal, en fasce, en sautoir et en orle, chargées en cœur d'une émeraude au naturel ;
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                                   au 2 d'argent au chevron de gueules accompagné de trois grappes de raisin du même ".
                              Avant la propriété Caillebotte : vers 1830, Pierre Frédéric Borrel, le chef de cuisine du célèbre restaurant

                              "Au Rocher de Cancale" à Paris, aménage un parc à l'anglaise de plus de 11 hectares le long de la rivière
                               Yerres et y fait construire des "fabriques d'ornementation" aux formes pittoresques. A découvrir :
                              le Casin, une maison à l'italienne et sa belle colonnade palladienne. / l’Exèdre, une sale de conversation
           Les trois lys d'or, les Armes       philosophique, avec ses bustes de dieux et philosophes évoquant l'Antiquité grecque.  / le kiosque de style
                              oriental, élégant belvédère permettant d'apercevoir le mont Griffon, point culminant d'Yerres, surmontant
         de la famille Budé (chevron     la Chaumière (ou cabane).  / l’Orangerie néo-classique.  / le Chalet de montagne suisse et les bâtiments    Autoportrait au chapeau de paille
                              une butte protégeant la grotte de la glacière profonde de 7 m (pour conserver la glace et les aliments en été). /
          de Navarre et les Armes
                                                                                                 de Gustave Caillebotte (1873)
         séparant les grappes de raisin).   à usage agricole constituant la Ferme Ornée (écuries, vacherie, laiterie, granges, volières, basse-cour, etc.).   Conçu par : Geneviève MAROT


                                            Suite à la faillite du restaurant "Rocher de Cancale, la propriété Borrel est vendu
                                           en 1843, à Marie-Anne Gaudin, veuve de Martin-Guillaume Biennais (1764-1843,
                                           tablier, ébéniste et orfèvre) qui va meubler la maison avec des créations de son mari.

                                            En 1860, Martial et Céleste Caillebotte, les parents de Gustave achètent
                                            la propriété pour en faire la résidence de villégiature de la famille ; loin de
                                           la gène occasionnée par les importantes transformations d'Haussmann à Paris.

                                           Mr. Caillebotte fait construire de nouvelles fabriques (la chapelle romano-
                                            gothique, le chalet suisse, la volière en rotonde), agrandit le jardin potager,
                                            construit au bord de l’eau un petit lavoir privé et un très bel embarcadère
                                             couvert en tuiles, il embellit le parc de corbeilles et d’allées fleuries,
                                                    le tout très bien entretenu par cinq jardiniers.

                                           Gustave Caillebotte, la parc et la maison à Yerres (huile sur toile H 92 x 65 cm



                                              (collection particulière  © Brame & Lorenceau Editions, Paris).


                                                    Maison Caillebotte, dite le Casin, labellisée "Maison des Illustres".
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