Page 1 - Journal Culturel de Metz - 2022-03
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LORRAINE Journal P H I L A T É L I Q U E et C U L T U R E L METZ
CLUB PHILATELIQUE " DIVODURUM" de la C.A.S. de METZ - RÉGIE
Logo de l'association
et AMICALE PHILATELIQUE de METZ - Mars 2022 Rosa Bonheur
Après le terrorisme islamique, puis deux années très difficiles liées à la pandémie mondiale du Covid 19,
cette nouvelle crise, avec la présidence Russe et ses oligarques, nous plonge dans le début d'une guerre
contre le peuple ukrainien, au cœur de l'Europe, faisant peser le risque important d'une troisième guerre
mondiale dévastatrice. - Les armoiries de l'Ukraine indépendante : "D'azur au trident d'or" et de sa capitale Kiev.
7 mars 2022 : Rosa BONHEUR 1822 - 1899, peintre et sculptrice.
Rosalie BONHEUR, dite Rosa BONHEUR, est née le 16 mars 1822 à Bordeaux (33-Gironde) et décède le 25 mai 1899 à Thomery (77-Seine-et-Marne).
En 1821, sa mère, Sophie Marquis (1797-1833, pianiste) a épousé, à Bordeaux, Raymond Bonheur (1796-1849, peintre et professeur de dessin), son
professeur de dessin, qui encouragera leurs enfants dans la voie artistique, Rosa, Auguste et Juliette deviendront peintres animaliers, et Isidore sera
sculpteur. En mars 1849, suite au décès de son père, elle lui succède à la direction de l'École impériale gratuite de dessin pour demoiselles.
Courant mars 2022, nous fêterons le bicentenaire de la naissance de Rosa Bonheur, artiste peintre et sculptrice, ayant consacré sa vie à la peinture
animalière, avec un succès sans commune mesure au XIXème siècle. Elle est l'artiste qui a vendu, de son vivant, le plus de toiles, avec une renommée
internationale. Mais, la gloire qu'elle a connue, faiblit rapidement après son décès, les nouvelles tendances de la peinture en faisant une peintre
démodée. Dans les années 1980, des biographes l'associent aux débuts du féminisme (abolition des inégalités entre femmes et hommes, dans différents
domaines), en raison de la vie très libre qu'elle a menée, affectionnant les tenues masculines, les cheveux courts et fumant des cigares de Havane.
Timbre à date - P.J. :
les 04 et 05/03/2022
à Thomery (77-Seine-et-Marne)
à Bordeaux (33-Gironde)
et au Carré d'Encre (75-Paris)
Conçu par : Valérie BESSER
Fiche technique : 07/03/2022 - réf. 11 22 051 - Série artistique :
bicentenaire de la naissance de Rosa BONHEUR 1822-1899, peintre animalier
et sculptrice, avec l'une de ses œuvres artistiques, un "portrait de lion" (XIXe siècle).
Création de l'œuvre : Rosa BONHEUR - Mise en page : Valérie BESSER - d'après photos
musée Rosa Bonheur - Impression : Offset - Support : Papier gommé - Format feuillet :
V 143 x 185 mm - Format TP : V 40,85 x 52 mm (37 x 48) - Dentelure : 13¼ x 13¼
Couleur : Quadrichromie - Faciale : 2,86 € - Lettre Prioritaire, jusqu'à 100 g - France
Barres phosphorescentes : 2 - Présentation : 9 TP / feuillet, avec dans les marges,
les fournitures nécessaires à la réalisation de son œuvre artistique (crayon, gouache, palette,
pinceaux, chevalet + têtes de lion + le logo de l'association Rosa Bonheur (au 4 coins).
Tirage : 612 000 TP (68 000 feuillets).
" Visuel : son œuvre artistique, un portrait de lion, probablement d'après l'un des lions
dont elle a partagée une partie de la vie, dans le parc de son château de By à Thomery.
Dans son domaine, elle fait construire l’atelier de ses rêves. Elle y reçu les grands
de ce monde, comme l’impératrice Eugénie ou Buffalo Bill. Dans le grand parc arboré, elle
a installé, en liberté, ses amis les animaux : des chiens, chats, lapins, moutons, vaches,
sangliers, cerfs, ce qui est plutôt classique ; mais également une ménagerie avec chamois,
loups et bien sûr un couple de lions, qu'elle va apprivoiser et élever librement.
Si la France du XIXe siècle est dominée par la ruralité, le monde de l’art se soucie peu de l’agriculture et de ses animaux. Toutefois, la jeune
artiste se passionne pour les bovins, dont elle admire la musculature et décide d’en faire son sujet de prédilection.En 1841, elle expose au Salon
de la peinture et de la sculpture et reçoit une médaille pour ses toiles. Son style académique et réaliste séduit et l’État lui commande une œuvre
qui deviendra, le "Labourage nivernais" (ou le "sombrage", huile sur toile de 1848, H 206 x 133 cm - depuis 1986, au musée d'Orsay) qui rencontre
un grand succès au Salon de Paris (1849) et à l'Exposition universelle de Paris (1889). En 1850, elle fait un voyage dans les hauts pâturages
des Pyrénées et en rapporte de nombreuses études qu'elle utilise tout au long de sa carrière. Avec son tableau de très grande taille, le "Marché
aux chevaux" de Paris (avec des percherons, de 1852 à 1855, huile sur toile, H 506,7 x 244,5 cm) présenté à l'Exposition universelle de 1855, où l'artiste
obtient une grande notoriété. Après diverses reventes, il est désormais conservé au Metropolitan Museum of Art (The Met) de New-York.
Profil droit de Rosa Bonheur, médaille en bronze (17 cm) de Pierre-Jean David, dit David d’Angers (1788-1856, sculpteur et médailleur)
inscription : Rosa Bonheur, signé de David et daté de 1854 - fondeur (au dos) : Eck et Durand
Le "Labourage nivernais", huile sur toile de 1848. Le "Marché aux chevaux" de Paris, huile sur toile de 1855.

