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Le labyrinthe est situé sur le dallage de la nef, il est constitué
                                          d’une large ligne bleue, longue de 234 m, qui dessine un labyrinthe
                                          à plan octogonal.De nombreuses cathédrales (Sens, Reims, Chartres)
                                            possèdent un labyrinthe dont la signification reste incertaine.
                                          L’originalité du labyrinthe d’Amiens tient en sa pierre octogonale,
                                         cintrée d’une bande de cuivre dont l’inscription fournit de précieuses
                                           indications sur les maîtres d’œuvre de l’édifice. "L'évêque béni
                                           de ce diocèse était alors Evrard et le roi de France, Louis, fils
                                             de Philippe le Sage. (Louis VIII ne devint roi qu’en 1222).
                                             Celui qui fut maître de l'œuvre s'appelait "maître Robert"
                                             et surnommé "de Luzarches". Après lui vint maître Thomas
                                           de Cormont,et après celui-ci son fils, maître Renaud (Renaud de
                                         Cormont, maître d'œuvre vers 1240), qui fit mettre à cet endroit-ci, cette



                                                 inscription en l'an de l'incarnation 1288".




              Historique : L’évêque béni de ce diocèse était alors Evrard de Fouilloy (v.1145-nov.1222) et le roi de France, Philippe II, dit "Auguste" (règne 1180-1223).
        Le centre de la pierre est occupé par une croix qui désigne les points cardinaux. Des figures de pierre et cuivre représentent l’évêque Évrard de Fouilloy et les trois architectes.
                                            Robert de Luzarches tient un compas à pointes courbes.
                        Le tombeau du chanoine Guillain Lucas : ce mausolée devant la chapelle axiale contient trois tombeaux :
                         celui de l'évêque Arnoul de la Pierre (de 1236 à 1247 - en bas), le gisant du cardinal Jean de La Grange,
                           évêque d'Amiens en 1373 (1325-Avignon 1402) et le mausolée du chanoine Guilain Lucas décédé
                              en 1628.et qui avait fondé à Amiens une Maison de charité pour les enfants orphelins.
                                 C’est l’œuvre la plus connue de Nicolas Blasset (Amiens. 1600-1659, sculpteur)
                          Le monument se compose de deux pilastres à chapiteaux ornés de têtes de mort, reliés par une arcade.
                         Le thème du priant devant la Vierge est représenté en ronde bosse avec trois statues : le chanoine à genoux
                         les mains jointes, la Vierge à l’Enfant et l’Ange pleureur. La présence de cet ange est due aux conséquences
                         d’un procès entre Nicolas Blasset et les héritiers du chanoine, en compensation d’un marché pas tout à fait
                          respecté. Cet ange a la tête appuyée sur le bras droit accoudé sur une tête de mort, la main gauche posée
                         sur un sablier symbolise l’écoulement irréversible du temps. Le respect des proportions, le chagrin exprimé
                            dans l’attitude où l’on ressent la douleur de l’enfant, font de cet Ange pleureur un chef d’œuvre.
                         Notre monument bénéficie de plusieurs accessoires : les pots à feu et les couronnes funèbres. Mais les trois
                         têtes de chérubins rassemblées au centre embellissent la composition. Dans les regards tournés vers le ciel,
                                  Nicolas Blasset a inscrit parfaitement le sentiment d’affliction et de douleur.
                               Remarque : La statue de l'ange fut popularisée durant la Première Guerre mondiale
                         par les soldats de l'armée britannique qui envoyaient, de par le monde, des cartes postales le représentant.   Ange pleureur, aquarelle Noëlle Le GUILLOUZIC


                        Les produits philatéliques émis par La Poste, mettant en valeur le patrimoine de la cathédrale d'Amiens.

                                Fiche technique : 20/11/1944 - retrait : 03/03/1945 - série des cathédrales : la cathédrale d'Amiens
                           Dessin : LUCAS - Gravure : René COTTET - Impression : Taille-Douce rotative - presses n° 3 et 7 - Support : Papier gommé
                                Format : V 25,45 x 40 mm (21,45 x 36) - Couleur : Brun-rouge - Dentelures : 14 x 13½ - Faciale : 1,20 f
                                  + surtaxe : 2,80 f au profit de l'Entraide française - Présentation : 25 TP / feuille - Tirage : 1 328 000

                           Fiche technique : 22/02/1969 - retrait : 20/02/1970 - série artistique : la cathédrale d'Amiens - bas-relief des saisons
                                                                                         e
                          Les quatre-feuilles de février, un paysan au coin du feu, une de ces Géorgiques chrétiennes et médiévales du XIII  siècle.
                         Dessin et gravure : Jacques COMBET - Impression : Taille-Douce rotative - Support : Papier gommé - Couleur : Sépia et vert-foncé
                          Format : V 40 x 52 mm (36 x 48) - Dentelure : 13 x 13 - Présentation : 25 TP / feuille - Valeur faciale : 1,00 F - Tirage : 7 830 000

                             Visuel : un paysan est assis sur une escabelle, devant un grand feu, dont les flammes ondulent dans le lobe de droite.
                          L'homme arrive du dehors : il est encore enveloppé d'une ample bure à la capuche rejetée en arrière. La masse du corps est trapue,
                           tassée par la fatigue et la volonté de repos, un bonnet emboîte la tête et descend sur les oreilles. La barbe mange tout le bas d'un
                          visage aux traits fortement marqués, burinés par la rude vie en plein air, en plein vent. La composition est équilibrée derrière lui,
                           dans le lobe de gauche, par un pot ventru qui repose sur un lourd coffre bas. Au premier plan, avec le même prosaïsme voulu,
                            deux grosses chaussures font voir que l'homme s'est mis à l'aise pour se chauffer les pieds. La pose est celle de la détente
                               et du repos : en cette saison, on a le temps ! La main droite joue avec la courte fourche pour replacer une bûche.


                  Fiche technique : 11/08/1979 - retrait : 21/01/1980 - Préoblitérés - monuments historiques
                      Amiens, la façade occidentale et les deux tours de la cathédrale Notre-Dame
         Dessin et gravure : Claude DURRENS - Impression : Taille-Douce rotative - Support : Papier gommé - Couleur : Brun - Format :
         H 26 x 20 mm (23 x 17) - Dentelure : 13 x 13 - Faciale : 2,35 F - pour les imprimés de 100g à 250g - Présentation : 100 TP / feuille.
                             Fiche technique : 08/12/1980 - retrait : 03/07/1981 - série pour la Croix-Rouge française.
                              Les stalles de la cathédrale d'Amiens (sièges en bois, pour le clergé, de chaque côté du chœur)
                                   TP-1 : le remplissage des greniers   et  TP-2 : le raisin de la Terre promise.

                              Dessin et gravure : Michel MONVOISIN - Impression : Taille-Douce - Support : Papier gommé
                               Couleur : Brun et rouge - Format : V 26 x 40 mm (22 x 36) - Dentelure : 13 x 13 (feuille)
                             12½ x 13 (carnet) - Présentation : 50 TP / feuille (par paires) et 2 x 4 TP / carnet - Faciale : 1,20 F
                                + 0,30 F et 1,40 F + 0,30 F  - Surtaxe au profit de la Croix-Rouge - Tirage : 4 000 000
                             (paires indivisibles) et 550 000 carnets   -   Origine : entre 1508 et 1522, le chapitre d'Amiens
                             commanda pour le chœur un vaste ensemble de stalles à sculpter dans le bois, 62 sur la rangée
                              du haut pour les chanoines, 48 sur la marche inférieure pour les desservants des chapelles

                               et pour les chantres. Stalles en chêne massif avec assemblages réalisés par tenons et mortaises.





                                      Fiche technique : 18/04/2011 - retrait : 30/09/2016   - série Art gothique - Amiens (80) - cathédrale Notre-Dame - stalles en bois (détail).
                                        Conception graphique : Christelle GUÉNOT - d'après une photo de : © ANA / Jean-François Rollinger - Impression : Héliogravure et Offset
                                        Support : Papier auto-adhésif - Couleur : Quadrichromie - Format du carnet : H 256 x 54 mm. - Format des timbres : 12 TP - H 38 x 24 mm
                                          (33 x 20) - Dentelure : Ondulée - Bandes phosphorescentes : 2 - Faciale : Lettre Prioritaire 20g - France (12 TVP).- Présentation : Carnet
                                        à 3 volets, angles arrondis, 12 TVP autoadhésifs et en : 4 290 feuilles auto-adhésives de 50 TVP - série "Professionnelles (plus clair et pâle).
                                                           Prix de vente du carnet (2011) : 6,96 € - Tirage : 7 000 000 carnets

                                       Visuel : Encadrant le vaisseau principal, elles semblent faire une haie d'honneur à l'explosion de lumière du somptueux Chœur baroque, tandis que
                                                                                              e
                                       les pyramides de leurs quatre flèches élèvent le regard et l'esprit. Créées par des Maîtres-Huchiers du XVI  siècle, elles représentent le plus beau
                                        chef-d'œuvre d’ébénisterie jamais réalisé et jamais égalé. Véritable dentelle de chêne blond d'une perfection quasi surnaturelle, elles mettent
                                      en scène plusieurs milliers de personnages bibliques ou ordinaires, représentés dans leur vie quotidienne, leurs occupations et leurs travaux, avec les
                                       costumes et les habitudes des picards de l'époque. Les artistes-ébénistes ont sculpté dans le bois, avec une virtuosité prodigieuse, des hommes, des
                                       animaux, des femmes, des rois, des enfants, qui parlent, prient, écoutent, s'aiment, conspirent, accouchent, lisent, labourent, éduquent, pleurent.
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