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En 1686, Sébastien Le Prestre, marquis de Vauban de retour de visite dans le Cotentin, demande la fortification de La Hougue, que les anglais ont utilisé plusieurs fois comme
zone de débarquement depuis des décennies. C'est après la bataille navale des 2 et 3 juin1692 (bataille de la Ligue d'Augsbourg 1686 à 1697) opposant 44 vaisseaux de Louis XIV,
à 89 navires anglo-hollandais, où nous avons subit un désastre, que le roi décida de confier à Benjamin De Combes, sous les ordres de Vauban, la construction des 2 tours.

La Tour de la Hougue a été bâtie à partir de 1694
par l'ingénieur Benjamin De Combes, en même temps que
sa "jumelle", la Tour de Tatihou. Avec le fort édifié sur l'île,
il est destiné, par des tirs croisés, à assurer la défense de la
baie de Saint-Vaast-la-Hougue. Les travaux de l'ensemble
durent 5 ans et lorsque Vauban fait sa dernière visite en
Normandie, il vérifie l'efficacité du dispositif. Le fort de
la Hougue comprend une tour, la porte aux Dames et divers
bâtiments, ainsi qu'une enceinte protégée par une douve.
La tour de forme tronconique, haute de 18 m et d'un diamètre
de 15 m à sa base, est dotée d'une plate-forme de tir à 6
e
embrasures. Les fortifications sont terminées au XVIII s.
e
Le site est restructuré au XIX siècle, avec la construction
de nouvelles batteries. Pendant la seconde guerre mondiale,
le fort est occupé par les allemands qui y construisent

des blockhaus. Aujourd'hui, le site est ouvert au public.

Vue aérienne de l'ensemble du "Fort de la Hougue" à l'extrémité de la presqu'île de Saint-Vaast.

Bateau amphibie effectuant la liaison avec l'île Plan de l'Isle Tatihou en 1754, et vue aérienne, avec le fort de l’Ilet (bas, à droite)

Patrimoine de l'île Tatihou : c'est une île côtière au Nord-Est du Cotentin, située dans la rade de Saint-Vaast-la-Hougue. D'une superficie de 29 hectares, elle est accessible à pied
durant certaines marées basses. L'île appartient au Conservatoire de l'espace littoral et des rivages lacustres (CELRL, fondé le 10 juil.1975) et n'est pas habitée de manière permanente.

En 1575, une première tour a été construite par François le Clerc. La tour de Tatihou est construite en même temps que celle de La Hougue, par l’ingénieur De Combes sur les plans
de Vauban. Il s’agit d’une tour tronconique mesurant 26 m. de diamètre à sa base, avec des murs de 3,60 m. d’épaisseur et une tourelle d’escalier hors d’œuvre culminant à 27 m.
Les étages sont voûtés, dotés de meurtrières et le sommet est une plateforme d’artillerie avec créneaux à canons. La tourelle d’escalier est recouverte par une calotte hémisphérique.
Les sous-sols contiennent une citerne, des magasins aux vivres et un magasin à poudre. Les niveaux supérieurs sont réservés aux soldats. Pour protéger l’entrée de la tour, une fausse
braie précédée d’un fossé sec et franchissable par pont-levis équipe l’ensemble. La porte est dotée de créneaux de fusillade et d’un assommoir. Deux pavillons, une caserne, une chapelle
e
et deux tourelles complètent l’ensemble. Laissée peu à peu à l’abandon au cours du XVIII siècle, l'ensemble est profondément remanié à partir de 1860 : le fort est alors entouré de
douves, de fossés en eau à escarpes et contrescarpes, de trois angles bastionnés et de la tour occupant le quatrième angle. L’ensemble est complété par des plates-formes de tir et
e
des canons. Une nouvelle caserne, est construite dans la deuxième décennie du XIX siècle. Autres bâtiments : un ancien lazaret, construit en 1720, pour éviter la propagation de la peste,
abrite le Musée maritime (1992) ; un jardin botanique ; un atelier de charpente navale et des bâtiments d'hébergement complètent le lieu. La réserve ornithologique, implantée dans
la plaine derrière la tour Vauban et dans le fort de l'Ilet et gérée par le CELRL. et la maison des douaniers (1805), se situe au-dessus de l'embarcadère.

Charme et douceur des jardins de l'ancien lazaret-muséum. Bâtiment et Tour de Benjamin de Combes, sur l'île de Tatihou L'ancienne chapelle

13 juillet 2020 : EUROMED Postal - Gastronomie traditionnelle méditerranéenne

L’Union EUROMed Postal a été établie à Rome, le 15 mars 2011, par 14 opérateurs postaux issus de la région méditerranéenne sous l'égide de l'Union Postale Universelle.
Elle regroupe 21 pays en 2019. EUROMed Postal lance à partir du 8 juillet 2019, son premier Concours Philatélique du plus beau timbre EUROMed Postal de l’année.
EUROMed Postal effectuent une émission annuelle sur un sujet commun. Après la "Conférence Euromed Postal" (2009) ; les "Poissons de Méditerranée" (2016) ; les "Arbres
de Méditerranée" (2017), les "maisons de Méditerranée" (2018) et les "Costumes de Méditerranée" (2019) ; c’est la "Gastronomie traditionnelle méditerranéenne" qui a été retenue.

Du 8 juillet au 8 octobre 2020, il vous est possible de voter pour votre timbre préféré. Pour participer au concours, rendez-vous sur : www.euromed-postal.org/Philately/Voting.

La cuisine de la Provence méditerranéenne est avant tout une cuisine liée aux produits de la pêche (maritime ou fluviale),

de l'élevage (viande des troupeaux ovin ou bovin) et du terroir (blé, riz, huile, vin). La gastronomie maritime de la Méditerranée française,
est surtout un plat traditionnel marseillais…c'est la vraie "Bouillabaisse". C'est un ragoût, cuit dans l'eau ou du vin blanc, relevé d'ail,
d'huile d'olive ou encore de safran, est servi en deux temps : la soupe d’abord et les poissons ensuite. La soupe de poissons se mange

avec des croûtons de pains aillés, tartinés de rouille, mouillés d'huile d'olive et de pommes de terre bouillies.

D'autres mets, originaire de la Provence, participe à la gastronomie méditerranéenne française :
La "bourride", à base de poissonset de fruits de mer et la "soupe au pistou", une soupe aux légumes d'été, avec des pâtes,
servie avec du pistou, un mélange d'ail, d'huile d'olive et de basilic haché.

D'autres recettes de cette cuisine : la "tapenade" est une recette provençale, comtadine et niçoise, principalement constituée d'olives broyées,
d'anchois et de câpres, qui peut être tartinée sur du pain en apéritif, ou en farce pour la volaille. La "ratatouille" est également une spécialité
Bouillabaisse marseillaise culinaire provençale, comtadine et niçoise, que l'on trouve également sur le pourtour méditerranéen, sous d'autres noms.