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31 août 2020 : Carnet, Phares, Repères de nos Côtes (2 série)
Le phare (dérivé de "Pharos", nom de l'ancienne île, à l'entrée du port d'Alexandrie, en Egypte), géant de pierre exposé aux intempéries, parfois isolé en pleine mer, rassure pourtant
les marins dans l'obscurité. Il guide les bateaux à bon port et a sauvé bon nombre de navires en perdition. - deuxième série des "Phares, repères de nos côtés" (5 août 2019).
Les ancêtres des phares proprement dits étaient des feux à ciel ouvert allumés en haut d'une colline.
La plus ancienne trace de ces brasiers se trouve dans L'Iliade et L'Odyssée (vers le VIII siècle av. J.-C.).
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Les restes des plus anciens phares identifiés ont été découverts au Pirée (V s. av. J.-C.) et dans l'île
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de Thasos, en mer Égée (VI s. av. J.-C.). Le plus célèbre est le phare d'Alexandrie, construit sur l'île
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de Pharos vers 280 avant J.-C. - Les Romains érigèrent nombre de phares lors de l'expansion
de l'Empire ; une trentaine longeaient ainsi les côtes de la mer Noire à l'Atlantique en 400 après J.-C.
Parmi ces phares romains figuraient celui d'Ostie, le port de Rome, achevé en 50 après J.-C.,
ainsi que ceux marquant les bords du Pas de Calais, à Boulogne et à Douvres.
Le mot "phare" vient de "Pharos", nom d’une île située au large d’Alexandrie en Égypte, sur laquelle
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Ptolémée I Sôter (305 à 283 av. J-C., roi d'Egypte), et sont fils "Ptolémée II Philadelphe (283 à 246 av.J-C,
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roi d'Egypte) firent construire un phare monumental au début du III siècle avant J-C. Une série
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de tremblements de terre a eu raison de l’édifice qui fut entièrement détruit au XIV siècle.
Ce phare antique de stature exceptionnelle était considéré comme la "septième merveille du monde".
Le monument était composé de 3 niveaux : la base était formée de quatre côtés, par dessus il y avait
un niveau intermédiaire de forme octogonale, et au sommet il y avait le dernier niveau, le plus petit,
de forme cylindrique. La hauteur totale mesurait de 110 à 130 m. Au niveau supérieur se trouvait
le miroir, qui reflétait les rayons du soleil la journée et le feu la nuit. Portée 27 miles nautiques (50 km).
En France, les phares sont présents partout sur le littoral et certains sont même inscrits au patrimoine historique.
Timbre à Date - P.J. :
28 et 29/08/2020
au Carré d'Encre (75-Paris)
Conçu par : Yves MONTRON
Mise en page : Corinne SALVI
01 - Phare de Cayeux
02 - Phare du Grand Léjon
03 - Phare de Créac'h
04 - Phare de Saint Mathieu
05 - Phare de la Vieille
06 - Phare d'Eckmühl
07 - Phare du Four du Croisic
08 - Phare du Cap Ferret
09 - Phare de l'Espiguette
10 - Phare des Sanguinaires
11 - Phare de Bel Air
12 - Phare de la Caravelle Fiche technique : 31/08/2020 - réf. 11 20 487 - Carnet : Phares - Repères de nos Côtes (2 ème série)
Illustration : Yves MONTRON - Mise en page : Corinne SALVI - Impression : Héliogravure - Support : Papier auto-adhésif - Couleur : Quadrichromie - Format carnet : H 256 x 54 mm
Format 12 TVP : V 24 x 38 mm (20 x 33) - Dentelures : Ondulées - Barres phosphorescentes : 2 - Valeur faciale : 12 TVP (à 1,16 €) - Lettre Prioritaire, jusqu'à 20g - France
Prix du carnet : 13,92 € - Présentation : Carnet à 3 volets, angles arrondis, 12 TVP auto-adhésifs - Tirage : 3 000 000
Visuel de la couverture : titre : "Repères de nos côtes" - avec le phare de La Vieille, sur le rocher de Gorlebella, éclairant et sécurisant le passage dangereux du Raz de Sein.
Volet central et gauche : la Balise de La Plate, devant le phare de la Vieille et la côte de la Pointe du Raz + l'utilisation des TVP pour l'affranchissement, le type de papier, le code barre, La Poste.
01 - Phare de Cayeux (Cayeux-sur-Mer - Somme 80) : de 1770 à 1780 : il existait un feu fixe sur une tourelle de 9 m de haut
entre les bourgs d'Ault et du Hable d'Ault et dont le feu était constitué par un creuset en maçonnerie rempli de charbon.
En 1797 : le feu est protégé dans une lanterne avec 5 lampes à huile et réflecteurs paraboliques, qui est éteint en 1835.
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Le 1 déc.1835 : allumage au sommet d'une tour cylindrique de 27 m, sur corps de logis à 80 m au S-E de l'ancienne
tourelle - 1865 : projet d'installation de feu de marée.- le 6 nov.1892 : nouvelle lanterne cylindrique, qui est détruite
le 31 août 1944 par les troupes allemandes en même temps que l'ancien phare Sud. - 25 avril 1947 : feu provisoire, puis
en sept. 1951 : allumage sur une tour cylindrique en béton armé et brique, peinte en rouge et blanc, réalisée
dans le style de l'ancien phare, selon les plans des architectes Cahon et Barrère de Saint-Valéry-sur-Somme.
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Description architecturale : 1 phare : tour cylindrique sur un soubassement carré d'un niveau abritant le logement du gardien - Ht. au
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dessus de la mer : 28 m. / 2 phare : tour cylindrique peinte en rouge et blanc en maçonnerie lisse et supportant une lanterne rouge.
Soubassement rayé par 4 bandes rouges en briques. Terrasse, jardin, pavillon d'habitation, clos de murs. - Ht. au dessus de la mer :
31,85m. - Ht. totale : 35m - Ht. plan focal : 29,85 m.
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Optiques :1 juin 1856 : feu éclair à éclats blancs réguliers de 5 s en 5 s. / 06 nov. 1892 : feu éclair à éclats blanc réguliers toutes
les 4 s.- focale 0,150 m. / 04 sept. 1912 : feu à éclats rouges 5 s.- focale 0, 375 m. 4 panneaux au 1/4. / 17 juin 1945 : feu
provisoire. / 25 avril 1947 : feu à éclats réguliers 5 s. à secteurs colorés - focale 0, 375 m. / Sept.1951 : feu à éclat rouge toutes les
5 s.- focale de 0, 375 m. - cuve à mercure : 1992. - Combustibles : huile végétale : 1835 - huile minérale : vers 1975 - vapeur pétrole :
1920 - aides radio : Toran, démonté. - électrification : 1945.- automatisation : 1999.
Etat actuel : optique tournante à éclat régulier toute les 5 s. de couleur rouge, à 4 panneaux ouvrants Sautter-Harlé - focale 0, 375 m,
sur cuve Ebor 2500 Sautter-Harlé. - lampe Halo 250 W portée 19 mille - lanterne Sautter-Harlé Ø 2, 50 m - vitrage Ø sur 2 rangs.