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09 - Phare de l'Espiguette (il est situé sur la côte Méditerranéenne, près du Grau-du-Roi,
en Petite Camargue gardoise, à la pointe de l'Espiguette (Conservatoire du littoral - site naturel classé - Gard 30).
Le phare a été construit en 1869 sur une plage déserte et isolée, initialement il se trouvait à 150 m du rivage. De nos
jours il en est éloigné de près de 1lm, suite à l'engraissement de la côte par le sable déposé par les courants. Il a été bâti
par l'entrepreneur Charles Dupuy, qui n'a jamais récupéré le montant des travaux pour cet ouvrage et les aléas rencontrés
durant ce chantier, malgré ses recours en justice.
Description architecturale : hauteur au dessus de la mer, 26,85 m. - taille générale : 27,40 m. - hauteur de la focale :
25,25 m. - c'est une tour carrée, en maçonnerie de pierres apparentes avec chaînes d'angle en pierres apparentes ; accolée
à la façade Est d'un bâtiment rectangulaire, en maçonnerie lisse avec chaînes d'angle en pierres apparentes.. -
encorbellement par consoles assemblées par des arcs supportant une balustrade de pierre. Le haut du phare est peint en
noir en 1907. - l'ensemble se situe dans une cour intérieure fermée par un bâtiment rectangulaire abritant les magasins,
logements, garages, et annexes. - le terrain est clôturé.
Fiche technique : 12/11/2007 - retrait : 31/07/2009 - Série "Coin des collectionneurs" : bloc-feuillet
de 6 timbres - "Les Phares" - côte méditerranéenne - le phare de l'Espiguette (30-Gard)
Création : Pierre-André COUSIN - d’après photos : Guillaum & Philip Plisson et d’ap. carte SHOM n° 7418
Graveur : Claude JUMELET - Impression : mixte Taille-Douce / Offset - Support : Papier gommé
Couleur : Polychromie - Format bloc-feuillet : H 143 x 105 mm - Format TP : V 26 x 40 mm (21 x 36)
Dentelures : 13¼ x 13 - Barres phosphorescentes : 2 - Faciale : 0,54 € - Lettre Prioritaire, jusqu'à 20g - France
Présentation : Bloc-feuillet de 6 timbres - Prix du bloc-feuillet : 3,24 € (6 x 0,54 €) - Tirage : 2 500 000.
ème
ère
Caractéristiques - 1 optique : 01 janv.1869, feu fixe varié par des éclats de 4 minutes en 4 minutes, de 3
ordre
dioptrique, focale 0, 50 m. - autres optiques : 20 oct.1907,
feu à 3 éclats blancs toutes les 15 s, focale 0,50 m, lentille
de 6 panneaux au 1/ 6.BBT. - cuve à mercure : 1907.
combustibles : huile végétale en 1869. - huile minérale,
vers 1875. - vapeur de pétrole, en 1907.- automatisation
en 1980. - état actuel : tour carrée centrée à la façade d'un
bâtiment rectangulaire, le tout en maçonnerie
de pierres apparentes et chaînes d'angle. - haut du phare
peint en noir. - cour intérieure, puits, logements et garage.
optique : lanterne Ø 2,40 m à 10 pans, à 2 niveaux
de vitrage cylindrique sur une murette maçonnée.
focale 0, 25 m de 2 x 3 éclats groupés à montants
métalliques, repérée BBT. - cuve repérée Sautter Harlé
Ø 0, 66 m Ebor 2300. - lampe halogène 1000 W.
feu tournant à 3 éclats groupés 12s. - portée de 24 milles.
Phare de l'Espiguette, dans son environnement actuel.
Les Sanguinaires depuis la pointe et la tour de la Parata.
10 - Phare des Sanguinaires (il est situé en Corse du Sud, dans le golfe d'Ajaccio,
sur le point culminant de la Grande Sanguinaire, l'île principale de l'archipel des Sanguinaires).
Sur la Grande Sanguinaire "Mezu Mare": le phare édifié en 1870, sur les bases d'une ancienne tour
ronde, les vestiges d’un lazaret, un sémaphore désarmé et à l'extrémité Sud, la tour de Castellucio.
Alphonse Daudet (1840-1897) en a notamment vanté la beauté des paysages
et ses vestiges historiques, dans ses célèbres "Lettres de Mon Moulin".
Le programme d'illumination de l'île n'avait pas été étudié en 1825 par Augustin Fresnel
et le capitaine de Rossel. C'est en 1838 qu'est décidé d'implanter 5 phares de premier ordre
pour ceinturer l'île. Le phare actuel succède à un feu allumé en déc.1844.
Le phare des Sanguinaires sera le premier construit, et mis en service en janv.1870.
Description architecturale : hauteur au dessus de la mer, 98 m.- taille générale, 18,46 m.- hauteur de
la focale : 15,70 m. - c'est une tour carrée en maçonnerie lisse de pierres apparentes centrée sur
un soubassement rectangulaire d'allure médiévale, avec créneaux, décoration et un mur de clôture.
ère
Caractéristiques -1 optique : 15 nov.1844, feu fixe blanc varié par des éclats longs blancs toutes
les 4 minutes et de focale 0,92 m. - autres optiques : 1 juin 1904, feu à 3 éclats blancs toutes les 20 s.,
focale 0, 70 m. - lentille de 3 panneaux au 1 /5. de focale 0,70 m. - état : 3 éclats blancs toutes les
15 s. - focale 0,50 m. - cuve à mercure, 1904. - combustibles : huile végétale, 1844. - huile minérale,
vers 1875. - vapeur de pétrole, 1904. - automatisation : 1984. - suppression gardiennage, 1985.
état actuel : optique tournante 6 panneaux au 1 /6 de focale 0,50 m. - lampe halogène de 180W.
blanc à 3 éclats groupés de 15 s. - portée de 24 milles.
feu
11 - Phare de Bel Air (il est situé près de Sainte-Suzanne, sur la côte de l'Océan Indien,
sur l'île de la Réunion (974) - Le phare de Bel-Air est le premier et dernier phare de La Réunion. Edifié en
1845/46, Ht. 20,25 m - élévation 40 m - focale à 48 m - 88 marches - pierre de taille et brique, bois
et métal - portée de 23 milles - il a été conçu pour éviter les naufrages sur les côtes dangereuses
de l'île et a longtemps servi de repère aux marins cherchant à gagner la rade de Saint-Denis.
Actuellement peint en blanc et haut rouge, il abrite désormais l'office de tourisme intercommunal
de Sainte-Suzanne, géré par la Communauté intercommunale du Nord de La Réunion. L'ancien logement
de fonction, avec chambre du personnel et salle des machines, est devenu un lieu d'expositions.
Le phare est construit pointe de Bel Air à Sainte-Suzanne, sur un promontoire naturel situé face aux récifs
de la Marianne et du Cousin, seuls écueils notables de la côte Nord de l'île. L'ouvrage est constitué de
la tour du phare flanquant, au Nord, le bâtiment de service de plan quadrangulaire. Une cuisine est
construite en bordure du terrain, à l'Ouest. Le terrain est fermé par un muret de clôture, à l'Est et à l'Ouest.
L'ensemble des constructions est en maçonnerie de moellons enduits ; soubassement, chaînes d'angle,
astragale et chemin de ronde sont en pierre de taille. Le bâtiment de service est couvert en béton armé ;
la cuisine en tôle ondulée ; la lanterne du phare en tôles plates. La tour du phare est construite en forme
de colonne tronconique, d'ordre toscan, avec astragale et tailloir dodécagonal servant de chemin de ronde.
L'accès à la lanterne se fait par un escalier hélicoïdal autrefois en bois, aujourd'hui métallique. La lanterne
actuellement en place est une ancienne lanterne à huile et à pétrole qui a été électrifiée. Le bâtiment
de service a été agrandi par l'ajout de deux pièces à l'est. Dans la cour, où d'anciens bâtiments annexes
accolés au bâtiment de service ont été démolis, s'élève l'ancienne cuisine. Le phare de Bel Air est le seul
ouvrage de ce type subsistant à La Réunion. - classement aux M.H. le 5 sept.2012.
12 - Phare de la Caravelle (le phare de la Pointe de la Caravelle est situé près de la commune
de La Trinité, en Martinique (972) - Il se situe au bout de la presqu'île de la Caravelle, désormais réserve
naturelle dépendant du parc naturel régional de la Martinique. Situé au sommet d'un pic basaltique
,
il culmine à 162,55 m au dessus de la mer, ce qui en fait le plus haut phare de France malgré sa taille
modeste. Il est mis en service en 1862 et n’est plus gardé depuis son automatisation en 1970.
Le phare est construit de 1860 à 1861 sous Napoléon III. De 1862 jusqu'en 1970, il fonctionne à la vapeur
de pétrole. En 1970, le phare fonctionne au gaz, puis de 1982 à 1992, il est alimenté en électricité grâce
à l'énergie éolienne. Suite à l’éruption de la Montagne Pelée en mai 1902 (destruction du phare sémaphore
de St Pierre), la Commission des phares indique que les phares de La Caravelle et de la Pointe des Nègres
constituent les deux seuls feux d’importance de La Martinique. La commission précise qu’ils manquent
de puissance. Une amélioration de leur capacité d’éclairage et la construction d’un nouveau phare
à l’Îlet Cabrit, qui sera réalisée en 1927, sont donc décidées. En 1992, un groupe électrogène est installé,
puis en 1996 des panneaux solaires le remplacent pour subvenir au fonctionnement de la lanterne
et de la station météorologique. Il est le plus ancien des quatre phares encore en activité à la Martinique.
Description architecturale : c'est une petite tourelle carrée en pierre et moellon peinte en ocre rouge
supportant une lanterne blanche. La combinaison de la pierre de taille traditionnelle
et de la structure métallique lui confère une place unique parmi les phares de Martinique.
Caractéristiques : feu principal blanc à 3 éclats de 15 s. - lampe : 70 W HQI-T - focale : 0,25 m - portée :
22,5 milles (42 km) + feu blanc de secours à 3 éclats de 15 s. - lampe : 90W 24 V HLD - focale : 0,095m.
Autres équipements : différentes antennes hertziennes, stations et sonde sismique.